Les homosexuels ne pourront pas encore donner leur sang. C'est ce qu'a affirmé, en substance, la ministre de la santé et des affaires sociales Marisol Touraine ce vendredi 14 décembre 2012 sur BFM-TV et RMC. Selon cette dernière, les conditions pour lever cette interdiction "ne sont pas encore réunies".
En effet, sur BFM-TV et RMC, si elle a assuré qu’elle "ne trouve pas normal qu'il y ait un élément de discrimination", Marisol Touraine a déclaré qu’elle pouvait, "pour autant, lever l'interdiction qui existe que si on me donne une garantie absolue que cela n'apportera pas plus de risques pour les transfusés".
Pour rappel en juin dernier, en la 9ème journée mondiale du don du sang, la ministre de la santé et des affaires sociales avait annoncé à l'agence de presse Reuters que "le don de sang par les hommes homosexuels ne serait bientôt plus interdit en France". "Le seul critère, c'est celui du risque et de ce point de vue-là, nous allons avancer pour faire en sorte que les hommes, qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes, soient en mesure de donner, puisque ce n'est pas, en soi, un facteur de risque", avait-elle souligné à l’époque.
À noter que, selon Reuters, la justification apportée jusqu'à présent par les précédents gouvernements et des épidémiologistes était la plus grande prévalence du VIH dans la communauté homosexuelle alors que les précédents ministres de la santé, Xavier Bertrand et Roselyne Bachelot, avaient pourtant promis d'ouvrir le don du sang aux homosexuels sans jamais concrétiser ces vœux.
Le problème c'est que mon sang est sain...car étant donné mon activité sexuelle...je ne risque pas de le contaminer...mais, si je dis dans l'entretien que je suis homo, on refusera mon sang...et dans des conditions ou l'on manque cruellement de sang c'est injuste! (non pas injuste pour moi, mais pour la personne qui pourrait recupérer mon sang...)
Le don du sang, faut-il le rappeler, n'est pas un droit. Les exclusions au don du sang se basent sur des données statistiques et non sur des idéologies. Peu importe que tel ou tel groupe de donneurs potentiels soit "content" ou non : ce qui compte, c'est de fournir aux patients receveurs le produit le plus sûr possible.
Ils veulent vivre de manière différente c'est leur droit ! Mais les autres ont le droit de les traiter différemment si la moindre preuve de danger pour eux existe ? Ou alors les épidémiologistes sont abrutis et infantiles ?? Là dessus e n'ai pas d'avis !