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Le 28 juin à Champ Fleuri

Des combats en cage à l'Ematom Fight Night 2 : "il y aura du spectacle"

  • Publié le 25 juin 2025 à 02:57
entrainement de mma à fitness one

Le 28 juin 2025, le gymnase de Champ Fleuri vibrera au rythme de la 2ème édition de l'Ematom Fight Night. Organisée par l'association dionysienne de pancrace, l'événement promet un show inédit pour les amateurs de combat libre. Cousin du MMA, le grappling fight est devenu une référence dans le domaine du sport de combat. Découverte. (Photos : sly/www.imazpress.com)

Intimidante. Elle est la première chose qu'on voit quand on arrive dans la salle d'entraînement : la cage. Un octogone de 9 mètres de diamètre encerclé de filets, au milieu duquel deux combattants s'affrontent à coups de poings, kick sauté retournés et de prises au sol.

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En 2020, alors que le MMA est légalisé en France, les combattants locaux se font remarquer pour leur ténacité. "Ils sont très forts et connus pour "avoir la race" comme on dit ici", explique Fabrice Dijoux, président de l'association dionysienne de Pancrace (Team Ematom 974). Depuis, la discipline se structure sur l'île et permet aux clubs de se développer et aux Réunionnais d'affronter des combattants en France hexagonale et ailleurs. Fabrice Dijoux invite les connaisseurs et les curieux à venir découvrir l'univers du grappling fight le 28 juin prochain à Champ Fleuri. Écoutez.

Au menu de cette 2ème édition de l'Ematom Fight Night : 13 combats amateurs, en trois rounds de trois minutes chacun, sous l'égide du grappling fight. De 18 heures 30 à minuit, s'enchaîneront les face-à-face, sans casques, avec pour certains, des ceintures à la clé. Les 3 derniers combats se feront entre Réunionnais et combattants mauriciens.

"Des surprises, des cadeaux et une animation musicale sont prévus à l'entracte", précise l'organisateur. "Les billets sont disponibles en ligne, en prévente, entre 20 et 45 euros pour les places VIP. Une billetterie sera également ouverte sur place".

- Un sport perçu comme violent -

Parmi les pratiquants, pas de profil type. "Au sein de l'association, il y a des combattants de tout âge. Certains commencent dès 14 ans", raconte le président de l'association dionysienne de Pancrace. Ce gala sera aussi pour lui l'occasion de repérer ceux qui survolent les catégories pour les faire se rencontrer lors des éditions à venir.

Marcel Rato, qui pratique des sports de combat depuis presque trois ans, n'en est pas à son premier gala. "J'ai participé à la première édition de l'Ematum Fight Night, au GFTC et à d'autres événements", il raconte.

"J'ai commencé avec mes frères puis j'ai décidé de m'inscrire en club pour voir ce que ça donne et aujourd'hui j'en suis là". Le jeune combattant s'entraîne 4 à 5 fois par semaine, et jusqu'à 6 fois en période de préparation, à raison de 2 heures par séance. Une rigueur nécessaire pour ce sport de combat exigeant.

"C'est un sport qui a de l'avenir. Je vois qu'à La Réunion on essaye d'évoluer. Moi ce que j'aime là-dedans c'est le mix entre le sol et le pied-poing. Le sport de combat de façon générale, ça me représente bien", confie Marcel. Si le regard sur les sports de combat a changé depuis quelques années, les clichés ont la vie dure. Regardez.

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Pour accompagner les jeunes, les associations sportives font de leur mieux. "On les conditionne pour recevoir les coups", rassure Fabrice Dijoux.  Écoutez.

- Être stratégique pour décrocher la ceinture -

Pour l'Ematum Fight Night 2, le 28 juin prochain, Marcel Rako, déjà présent lors de la première édition, compte bien décrocher la victoire. "C’est l’événement d’un de mes coachs, on se prépare tous les jours, alors il faudra faire honneur", confie-t-il.

Opposé à Kilian Ramjan, qu’il ne connaît que de réputation, Marcel ajuste sa stratégie tout en gardant à l’esprit que "ça ne se passe pas toujours comme prévu le jour du combat".

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De son côté, Anthony Marie-Louise, habitué des galas et champion en titre au GFTC, remonte exceptionnellement dans la cage. Appelé au pied levé, il viendra remplacer son sparring partner de toujours, Anthony Ferrère. "Je ne devais pas combattre avant la fin d’année, mais je n’ai pas hésité", explique-t-il. Écoutez.

vg / www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
francais
francais
3 mois

comme au bon vieux temps des romains des combats et du sang pour calmer la populace