Tout traitement cruel, dégradant ou humiliant est désormais proscrit

En 2017, finie la fessée

  • Publié le 4 janvier 2017 à 12:21

Depuis le 1er janvier 2017, tout châtiment corporel sur les enfants est interdit. C'est un amendement inscrit dans la loi "Égalité et citoyenneté" qui le stipule. Toutefois, ce nouveau texte ne prévoit aucune sanction pénale pour les contrevenants. L'autorité parentale doit désormais s'exercer, en excluant tout "traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles".

La fessée appartiendra t-elle désormais au passé ? On a encore à l'esprit la punition d'Alfredo, puni par sa mère à grands recours de ceinture et de cris. La vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux, avait été vue par des milliers d'internautes, dépassant même les frontières de l'île. Et les avis étaient partagés. Mais, plus que les coups infligés par la maman, c'est la diffusion de la punition qui avait été pointée du doigt. Pourtant, il faudra désormais y réfléchir à deux fois avant d'asséner une fessée ou une gifle à son marmaille : à compter de ce dimanche 1er janvier 2017, un amendement à la loi égalité et citoyenneté proscrit tout châtiment corporel sur les enfants.

Cette mesure modifie désormais l'article 37-1 du Code Civil définissant l'autorité parentale. Elle doit maintenant s'exercer en excluant "tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles". Autrement dit, terminée la fessée et aux oubliettes les coups de ceinture.

Néanmoins, le texte ne précise aucun sanction pénale à l'égard des contrevenants. Pas même une fessée.

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1 Commentaires
Jose
Jose
7 ans

Cool, il faudra supporter encore plus les gamins mal éduqués !

Et les parents, une bonne baffe dans la gueule, c'est autorisé ?