Son traditionnel

Heritaz Maloya : l'ambiance réunionnaise au festival international de musique universitaire

  • Publié le 25 mai 2025 à 02:59

Du 5 au 8 juin, Belfort accueillera la 38ème édition du festival international de musique universitaire (FIMU). Au programme : 130 groupes en provenance des quatre coins du globe. Et cette année, le maloya aura aussi sa place avec Heritaz Maloya, un groupe de La Réunion venu défendre ses racines (Photos : Thierry Villendeuil)

S’ils connaissent déjà les scènes de l'Hexagone - ils ont joué lors du festival Kryol à Paris -  leur participation au festival international de musique universitaire marque un changement d’échelle. "C’est la première fois qu’on va jouer dans un événement avec autant de public. Certains soirs, il y a jusqu’à 30.000 personnes", se réjouit d'avance Thierry Villendeuil.

Pour l'occasion, le groupe prépare un nouveau spectacle. "On a travaillé notre mise en scène pour être plus professionnels", dit-il.

Ils espèrent aussi profiter de cette scène internationale pour nouer des liens avec d’autres artistes. "Il y aura près de 40 pays représentés. C’est l’occasion d’échanger, de faire découvrir notre musique, et pourquoi pas de jouer ailleurs ensuite", explique le manager.

- Une musique engagée -

Fondé en 2011 par Charles André Gado, Heritaz Maloya réunit sept musiciens âgés de 18 à 32 ans. Le groupe défend un maloya fidèle à ses racines, sans instruments électriques ni fusions musicales. 

"On a gardé le côté traditionnel de La Réunion. C’est du maloya bandé, brut, avec percussions et chant en créole", explique Thierry Villendeuil, leur manager.

Depuis ses débuts, Heritaz Maloya a sorti plusieurs projets : un premier album, Ayo’32 (2016), puis Ma Deleyer (2021). Le single Fanm, sorti en 2023, met en lumière la place des femmes dans la culture réunionnaise. 

Le dernier titre en date, Véli, est paru en 2024. Écoutez.

Tout est autoproduit sous le nom de Kabay Production. "Nos déplacements sont financés par nous-mêmes, donc on doit être sélectifs sur les festivals", explique le manager du groupe.

Nommé en 2024 au Gabon dans un festival de musique traditionnelle, le groupe continue de tracer sa route, entre attachement aux racines et ouverture vers d'autres scènes "les projets sont encore dans les tiroirs, on aimerait faire d'autres pays, d'autres festivals" confie-t-il.

mp/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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