Le conseil municipal de La Possession encore émaillé d'incidents ce samedi 22 septembre 2012. Alors que les retraits des délégations du groupe dissident de la majorité et leurs remplacements étaient à l'ordre du jour, la séance a été interrompue par Roland Robert, maire de la Possession. Dans un communiqué, le groupe La Possession Avenir, mené par Jean-Yves Morel et Françoise Sadon, déplore que "le maire, par sa décision d'interrompre la tenue du conseil municipal, a refusé d'aborder les vrais dossiers: ceux concernant l'avenir de la Possession et de ses administrés". Nous publions ci-dessous le communiqué.
"Lors du conseil municipal du samedi 22 septembre 2012, nous avons une fois encore subi les consĂ©quences dâune dĂ©cision dĂ©plorable de la part du maire, Roland Robert. A lâordre du jour, les affaires N°1 Ă N°8 concernant les retraits des dĂ©lĂ©gations du groupe dissident de la majoritĂ© et leurs remplacements.
Ces affaires ne nous concernant pas. Le groupe La Possession Avenir, seul groupe au complet au CM dĂ©clare au maire en dĂ©but de sĂ©ance quâil ne participera pas aux travaux relatif Ă ces affaires et quâil regagnera la salle du CM seulement Ă partir de lâaffaire N°9.
Au moment dâaborder lâaffaire N°1, pour remplacer un conseiller dissident par Patrice Loriol, dont lâabsence doit ĂȘtre relevĂ©e, dâautres conseillers municipaux (Marie-AndrĂ© Faveur, J-C TrĂ©port, Georges Kondoki, et Mireille Gerbith) dĂ©cident de lever la sĂ©ance. Le nombre dâĂ©lus restant est alors de 17 conseillers municipaux au lieu des 18 prĂ©vus par les textes pour atteindre le quorum. Le maire dĂ©cide dâappeler par tĂ©lĂ©phone en renfort Elodie Suray, en retardant le dĂ©roulement du conseil municipal de 1 heure 30.
A 12 heures 30 la sĂ©ance reprend pour le vote des questions restantes Ă lâordre du jour Ă partir de lâAffaire N°9 avec lâensemble conseillers prĂ©sents Ă lâouverture du CM, exceptĂ© J-C TrĂ©port absent.
Les affaires 9 et 10 sont votĂ©es Ă lâunanimitĂ© des conseillers municipaux prĂ©sents (de la majoritĂ© et de lâopposition). A ce moment, le maire demande une suspension de sĂ©ance pour son groupe et revient au bout dâun quart heure avec seulement le DGS (directeur gĂ©nĂ©ral des services) Doris Carassou (...).
Etait-ce dans une volontĂ© inconsciente de paraphraser la cĂ©lĂšbre phase de Louis XIV "LâEtat, câest moi !" et montrer ainsi lâĂ©tendue de son pouvoir? Toujours est-il que nous condamnons cette attitude provocatrice, mesquine et pour tout dire, stĂ©rile.
Monsieur le maire, par sa dĂ©cision dâinterrompre la tenue du conseil municipal, a refusĂ© dâaborder les vrais dossiers, ceux concernant lâavenir de la Possession et de ses administrĂ©s. La question, notamment du SCOT, Ă©tait lâun des points les plus importants de ce conseil car impactant le projet de la future ZAC "cĆur de ville". La distribution des indemnitĂ©s Ă sa nouvelle majoritĂ© Ă©tait pour lui plus importante que ces autres questionsâŠ
Force est dâadmettre que nous ne sommes plus dans le cadre de lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, mais bien face aux calculs politiciens et autres rĂšglements de comptes, lesquels, maintenant, durent depuis trop longtemps. Notre ville ne mĂ©rite pas cela, elle est dans lâimpĂ©rieuse nĂ©cessitĂ©e dâavancer aux travers des enjeux lâengageant vers son avenir".
