Conseil municipal de La Possession interrompu

La Possession Avenir: "le maire refuse d'aborder les dossiers"

  • PubliĂ© le 24 septembre 2012 Ă  10:38
Vendredi 20 Avril 2012

Jean Yves Morel et Françoise Sadon

Le conseil municipal de La Possession encore émaillé d'incidents ce samedi 22 septembre 2012. Alors que les retraits des délégations du groupe dissident de la majorité et leurs remplacements étaient à l'ordre du jour, la séance a été interrompue par Roland Robert, maire de la Possession. Dans un communiqué, le groupe La Possession Avenir, mené par Jean-Yves Morel et Françoise Sadon, déplore que "le maire, par sa décision d'interrompre la tenue du conseil municipal, a refusé d'aborder les vrais dossiers: ceux concernant l'avenir de la Possession et de ses administrés". Nous publions ci-dessous le communiqué.

"Lors du conseil municipal du samedi 22 septembre 2012, nous avons une fois encore subi les consĂ©quences d’une dĂ©cision dĂ©plorable de la part du maire, Roland Robert. A l’ordre du jour, les affaires N°1 Ă  N°8 concernant les retraits des dĂ©lĂ©gations du groupe dissident de la majoritĂ© et leurs remplacements.

Ces affaires ne nous concernant pas. Le groupe La Possession Avenir, seul groupe au complet au CM dĂ©clare au maire en dĂ©but de sĂ©ance qu’il ne participera pas aux travaux relatif Ă  ces affaires et qu’il regagnera la salle du CM seulement Ă  partir de l’affaire N°9.

Au moment d’aborder l’affaire N°1, pour remplacer un conseiller dissident par Patrice Loriol, dont l’absence doit ĂȘtre relevĂ©e, d’autres conseillers municipaux (Marie-AndrĂ© Faveur, J-C TrĂ©port, Georges Kondoki, et Mireille Gerbith) dĂ©cident de lever la sĂ©ance. Le nombre d’élus restant est alors de 17 conseillers municipaux au lieu des 18 prĂ©vus par les textes pour atteindre le quorum. Le maire dĂ©cide d’appeler par tĂ©lĂ©phone en renfort Elodie Suray, en retardant le dĂ©roulement du conseil municipal de 1 heure 30.

A 12 heures 30 la sĂ©ance reprend pour le vote des questions restantes Ă  l’ordre du jour Ă  partir de l’Affaire N°9 avec l’ensemble conseillers prĂ©sents Ă  l’ouverture du CM, exceptĂ© J-C TrĂ©port absent.

Les affaires 9 et 10 sont votĂ©es Ă  l’unanimitĂ© des conseillers municipaux prĂ©sents (de la majoritĂ© et de l’opposition). A ce moment, le maire demande une suspension de sĂ©ance pour son groupe et revient au bout d’un quart heure avec seulement le DGS (directeur gĂ©nĂ©ral des services) Doris Carassou (...).

Etait-ce dans une volontĂ© inconsciente de paraphraser la cĂ©lĂšbre phase de Louis XIV "L’Etat, c’est moi !" et montrer ainsi l’étendue de son pouvoir? Toujours est-il que nous condamnons cette attitude provocatrice, mesquine et pour tout dire, stĂ©rile.

Monsieur le maire, par sa dĂ©cision d’interrompre la tenue du conseil municipal, a refusĂ© d’aborder les vrais dossiers, ceux concernant l’avenir de la Possession et de ses administrĂ©s. La question, notamment du SCOT, Ă©tait l’un des points les plus importants de ce conseil car impactant le projet de la future ZAC "cƓur de ville". La distribution des indemnitĂ©s Ă  sa nouvelle majoritĂ© Ă©tait pour lui plus importante que ces autres questions


Force est d’admettre que nous ne sommes plus dans le cadre de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, mais bien face aux calculs politiciens et autres rĂšglements de comptes, lesquels, maintenant, durent depuis trop longtemps. Notre ville ne mĂ©rite pas cela, elle est dans l’impĂ©rieuse nĂ©cessitĂ©e d’avancer aux travers des enjeux l’engageant vers son avenir".

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