Santé - Virades de l'espoir

Le Barachois contre la mucoviscidose

  • PubliĂ© le 28 septembre 2013 Ă  13:00
Le Barachois à Saint-Denis de la Réunion

L'association Vaincre la mucoviscidose organise ce dimanche 29 septembre à Saint-Denis une journée pour lutter contre la maladie. Appelé Virades de l'espoir, ce rendez-vous permet de récolter des fonds pour soutenir et financer la recherche. La manifestation permet par ailleurs de sensibiliser le public à cette maladie génétique encore incurable.

L’évĂ©nement se passe au Barachois, de 9h Ă  17h. Les RĂ©unionnais pourront rencontrer les parrains de l’association : la journaliste ValĂ©rie Filain et le champion d’athlĂ©tisme Jean-Louis Prianon. Les Virades sont aussi l’occasion de faire du sport : une marche familiale est prĂ©vue sur le sentier littoral ainsi qu’une initiation Ă  la boxe thaĂŻ. D’autres animations aussi prĂ©vues : tournoi de mah-jong, exposition artistique ou encore un atelier pour fabriquer des cerfs-volants.

Vaincre la mucoviscidose espĂšre rencontrer un public nombreux lors de cette journĂ©e. Les Virades de l’espoir reprĂ©sente la moitiĂ© des ressources financiĂšres de l’association. Ce sont grĂące aux dons que l’association finance les projets de recherche et amĂ©liore la prise en charge des malades.

En marge de l’annonce de cet Ă©vĂ©nement, Vaincre la mucoviscidose a affirmĂ© ce jeudi 26 septembre 2013 son partenariat avec l’hĂŽpital d’enfants de Saint-Denis. Une convention a Ă©tĂ© signĂ©e pour l’utilisation des subventions accordĂ©s Ă  l’association. Celle-ci doit permettre le financement de temps partiels d’éducateurs sportifs et de mĂ©decins pĂ©diatres pour un montant de 39 200 euros.

La mucoviscidose concerne 6400 patients en France, dont 150 Ă  la RĂ©union. Les malades sont soignĂ©s dans deux CRCM (Centres de ressources et de compĂ©tences de la mucoviscidose), Ă  Saint-Pierre et Saint-Denis. La RĂ©union est la troisiĂšme rĂ©gion de France dans laquelle la prĂ©valence est la plus importante : elle concerne une naissance sur 2800, contre 4500 en moyenne en France. La situation des malades rĂ©unionnais est d’autant plus difficile, puisqu’ils doivent ĂȘtre greffĂ©s en mĂ©tropole, aprĂšs plus des annĂ©es d’attente sur place.

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