La commission d'appel d'offres s'est réunie ce mardi 15 octobre après-midi à la Réunion afin de statuer sur les marchés de travaux de la nouvelle route du littoral. Ainsi, celui du viaduc a été attribué au groupement GTOI (Bouygues) et SBTPC (Vinci), qui mise sur un projet par voie maritime, avec des bateaux s'approvisionnant en matériaux depuis Saint-Denis et le Port. "C'est la décision de la commission. On aurait travailler plus si la solution d'estacade d'Eiffage avait été retenue. Au moins, nous avons essayé de faire ouvrir les yeux", lâche Michel Allamèle du collectif des syndicats et des associations professionnelles de La Réunion. Le collectif indique qu'il restera vigilant. "On veillera à ce qu'il y a un quota d'entreprises locales. À chacun de prendre ses responsabilités maintenant", souligne Michel Allamèle.
Pour rappel, posté devant la pyramide inversée ce mardi après-midi pendant la réunion de la commission d'appel d'offres, il s’agissait, selon Michel Allamèle du collectif des syndicats et des associations professionnelles de La Réunion, de "montrer que nous sommes toujours mobilisés". "Nous ne sommes pas pour l’un, ni pour l’autre, mais pour qu’on fasse travailler le maximum d’entreprises réunionnaises. On nous parle souvent de La Réunion championne du chômage, mais là, elle est championne de la désolation", expliquait-il.
Pour les membres du collectif, en faisant travailler les Réunionnais sur ce chantier, "cela ramènera une bouffée d’oxygène à l’économie réunionnaise". "Si cela doit se faire sans les Réunionnais, autant que ce projet de nouvelle route ne se fasse pas", lâchait, pour sa part, Jean-François Maillot.
Également aux côtés du collectif, ce mardi, Didier Mazeau, président du syndicat mixte des charcutiers, bouchers, traiteurs et président de la confédération générale de l’alimentation de détail départemental (CGAD). "Indirectement nous sommes concernés si les entreprises locales ne travaillent pas sur ce projet. Les personnes ne vont pas consommer et cela aura un impact sur l’économie alimentaire", soulignait-il.
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