Au cours des trois dernières semaines, le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) de La Réunion a relevé "la présence illégale de nombreux navires" lors d'opérations de survol aérien de la bande côtière, de l'Étang-Salé jusqu'au Sec de Saint-Paul. Il appelle l'Etat à agir pour verbaliser ces activités illégales et annonce qu'il va "renouveler autant que nécessaire ses opérations coups de poing". (Photos CRPMEM)
Ces opérations de survol aérien on permis "la prise de clichés photographiques sur les activités qui y sont pratiquées", indique le CRPMEM. Des photos qui ont révélé "la présence illégale de nombreux navires" autour des dispositifs de concentration de poisson (DCP), "essentiellement des navires de plaisance, dont l’accès aux DCP est limité par arrêté préfectoral aux seuls week-ends et jours fériés", précise le comité des pêches. "Plusieurs actions interdites de pêche avec l’utilisation en semaine d’un ou plusieurs moulinets électriques par des bateaux de plaisance ont également été observées", ajoute-t-il.
Autant de constatations qui "viennent corroborer les nombreux témoignages sur les pratiques illégales d’exploitation de la ressource pélagique et démersale de la bande côtière réunionnaise", souligne le comité des pêches, évoquant "une frange de faux pêcheurs plaisanciers que le CRPMEM ne cesse de dénoncer auprès des autorités publiques en charge du contrôle des pêches".
Aussi, le président du CRPMEM Jean-René Enilorac "souligne une nouvelle fois à la lumière de ces opérations l’urgence de l’État à agir de manière impromptue et inattendue pour verbaliser les activités illégales de pêche" ; et il "condamne ce pillage délictueux de la ressource halieutique à des fins lucratives et au détriment de la pêche artisanale professionnelle".
Face à ces dérives, le CRPMEM annonce qu’il va "renouveler autant que nécessaire ses opérations coups de poing, en y associant l’ensemble des corps de contrôle de La Réunion, afin que ses constatations donnent lieu demain à des poursuites, à des saisies et à de lourdes amendes".
En conclusion, Jean-René Enilorac affirme vouloir "prendre part activement à la chasse aux pêcheurs informels qui, sous couvert d’une fausse activité de plaisance, inondent le marché local de poissons directement en concurrence avec la production artisanale sélective et raisonnée des pêcheurs professionnels".
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Pourquoi caché les visages de ses personnes qui sont prises en flagrant délit.
ce ne sont pas de petits créoles.
Cette pratique illégale est toujours d'actualité et aidée par des restaurateurs et des accapareurs sans scrupule. Peut-on avoir également la profession de ces faux pêcheurs plaisanciers ? La réponse des autorités est forcément NON car peut-être que ces pécheurs doivent avoir "du temps libre" plus que le travail lambda.