Ce mercredi 23 juillet 2025, un homme âgé d’une cinquantaine d’années a échappé de peu à une tentative de tir par son propre père dans le quartier du Chaudron, à Saint-Denis. À l’origine du différend : un litige ancien autour d’un bien immobilier familial. Le septuagénaire, armé, a été interpellé avec un pistolet à la ceinture. Il sera jugé en comparution à délai différé (Photo d'illustration rb/www.imazpress.com)
Ce mercredi 23 juillet, au Chaudron, un conflit familial a pris une tournure dramatique. Un père, âgé de 70 ans, a ouvert le feu sur son propre fils avec un pistolet de calibre 22 mm, sur le parking d’une résidence.
Le litige porterait sur un bien immobilier, au cœur d’un désaccord familial ancien, qui aurait démarré en 2023, selon nos informations. Le contentieux, déjà objet d’une procédure judiciaire sans issue claire, n’a cessé de s’envenimer depuis.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le père aurait attendu son fils au pied de l’immeuble concerné par le litige. Une dispute a alors éclaté alors que le fils approchait de son véhicule côté passager. Le septuagénaire aurait tendu le bras et tiré. Le tir a manqué sa cible, mais le choc psychologique a été tel qu’une interruption totale de travail (ITT) de cinq jours a été prescrite à la victime, un homme d’une cinquantaine d’années.
- Une deuxième arme retrouvée lors de la perquisition -
Toujours selon les constatations initiales, le père aurait ensuite braqué son arme sur sa cible après être sorti de son véhicule, arme donc toujours en main. Pour une raison encore inconnue, le coup n’est pas parti. Le fils a alors pu remonter dans sa voiture et prendre la fuite.
Interpellé plus tard par la brigade anticriminalité (BAC), le suspect avait un pistolet à la ceinture. Lors de la perquisition menée par la brigade criminelle, en charge de l’enquête, les policiers ont découvert une seconde arme, un 357 magnum, ainsi qu’un nombre important de munitions à son domicile.
- Tentative de meurtre requalifiée -
Lors de sa garde à vue, le mis en cause aurait affirmé qu’il n’avait pas l’intention de tuer son fils. L’enquête, d’abord ouverte pour tentative de meurtre, a finalement été requalifiée en violences volontaires avec arme.
Le septuagénaire sera jugé en comparution à délai différé, le temps que soient réalisées deux expertises psychiatriques, ordonnées par le parquet.
L’affaire, mêlant violence intrafamiliale, armes à feu et tension patrimoniale, devrait être examinée dans les prochains jours devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. En attendant, le mis en cause déféré ce vendredi 25 juillet 2025 devant le procureur de la République devrait, selon toute logique, attendre son procès à la maison d'arrêt de Domenjod.
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