Au menu du zot lé pa payé pou kroir de cette semaine du lundi 17 octobre au vendredi 21 octobre 2022 : une vidéo prétend montrer qui de la salade ou de la Première ministre britannique atteindra la première sa date de péremption. Un humanoïde a été convié au parlement britannique pour débattre de la place de la technologie dans la création artistique. Terminons par des fermiers qui manifestent contre un projet de taxation des pets de vache. Bonne lecture
Liz Truss ou une laitue? La presse britannique se demande qui tiendra le plus longtemps
Liz Truss n'a été intronisée Première ministre du Royaume-Uni qu'il y a un mois et demi environ, le 6 septembre. Mais au vu des débuts chaotiques de son mandat, ses jours à la tête du gouvernement pourraient bien être comptés. C'est du moins l'avis du tabloïd britannique Daily Star, qui prend les paris à travers une captation en direct, mise en ligne sur YouTube vendredi dernier. Dans sa vidéo, le journal a disposé en vis-à-vis une salade et une photo de Liz Truss proclamant dans un bandeau: "Liz Truss peut-elle survivre à cette laitue?"

Ai-Da, premier robot artiste, convié au parlement britannique
Au Royaume-Uni, un robot s’est adressé à la Chambre des Lords pour la première fois, déclarant que l’intelligence artificielle (IA) peut être une « menace et une opportunité » pour les artistes, peut-on voir sur BFM TV.
Ce robot-artiste, couplé à une IA et nommé Ai-Da, a témoigné, aux côtés de son créateur, devant la commission des communications et du numérique dans le cadre d’une enquête sur l’avenir des arts, du design, de la mode, des industries musicales et sur la manière dont l’IA pourrait les affecter.
Conçue comme un projet d’art contemporain visant à explorer le potentiel artistique de l’IA, Ai-Da a fait les gros titres ces dernières années avec un certain nombre d’œuvres d’art, notamment un portrait de la reine Elizabeth pour célébrer son anniversaire de platine et Leap into the Metaverse, une exposition solo à Venise pendant la Biennale de cette année.
Nouvelle-Zélande: des fermiers manifestent contre un projet de taxation des pets de vache
Des fermiers, certains au volant de leur tracteur, ont manifesté jeudi dans les grandes villes de Nouvelle-Zélande contre un projet du gouvernement de taxer les émissions de gaz à effet de serre du bétail.
Des convois d'engins agricoles ont convergé vers Wellington, Auckland, Christchurch et plusieurs autres agglomérations de l'archipel, les participants demandant au gouvernement de centre-gauche de renoncer à son projet de taxer "les pets et les rots" émis par les animaux d'élevage.
La semaine dernière, la Première ministre Jacinda Ardern a révélé un plan visant à mettre en place un impôt de ce type, ce qui constituerait une première mondiale.
Les gaz, comme le méthane, naturellement émis sous forme de pets et de rots par les 6,2 millions de vaches et 26 millions de moutons néo-zélandais, ainsi que le protoxyde d'azote contenu dans l'urine du bétail, figurent parmi les plus gros problèmes environnementaux du pays.
Le méthane est moins abondant et ne reste pas aussi longtemps dans l'atmosphère que le dioxyde de carbone, mais il constitue un facteur beaucoup plus puissant contribuant au réchauffement climatique.
Ce composé chimique est responsable d'environ 30% du réchauffement de la planète depuis la Révolution industrielle, estiment les scientifiques, bien qu'il ne représente qu'une fraction de la composition du gaz à effet de serre.
Cette taxe est nécessaire pour ralentir le changement climatique, a fait valoir Mme Adern. Elle pourrait même bénéficier aux agriculteurs, qui pourront ainsi vendre une viande plus onéreuse, car respectueuse du climat.
Mais "nous n'allons pas l'accepter", s'indignent les fermiers. Des milliers de travailleurs du secteur agricole se sont joints à la manifestation de jeudi pour décrier ce projet de loi.
"L'engagement idéologique du gouvernement en faveur de taxes punitives et contre-productives sur les émissions (émanant) de la production agricole menace l'existence des communautés rurales", a déclaré Bryan McKenzie de Groundswell NZ, l'organisation à l'origine de cette manifestation.
Les écologistes affirment que les fermiers néo-zélandais sont pris entre deux feux.
"Le secteur rural et agricole de ce pays a été durement touché par des inondations, des violentes tempêtes intenses et sécheresses rien que cette année", a déclaré Emily Bailey du l'organisation Climate Justice Taranaki.
"La situation ne fait qu'empirer. Les agriculteurs peuvent soit s'adapter et réduire rapidement leurs émissions, soit souffrir davantage, comme tout le monde", a-t-elle déploré.