À Mayotte, dans l'île sœur, un individu d'origine palestinienne, en situation irrégulière, a été libéré du centre de rétention administrative dans lequel il était. La raison, l'homme ne pouvait être expulsé dans les délais, expliquent nos confrères de France Mayotte. Un homme connu défavorablement pour avoir tenté à plusieurs reprises de poignarder des fonctionnaires de police (Photo d'illustration : rb/www.imazpress.com)
Selon le média local, l'homme présente des troubles psychiatriques avérés.
En avril 2021, l'individu s'était introduit dans la cour du commissariat de Mamoudzou. Menaçant et armé, il avait tenté de s'en prendre à un policier. Interpellé, l'homme avait été conduit à l'hôpital.
Arrivé en France en 2018, l'homme avait déjà effectué plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, la détention ayant été jugée incompatible avec son état mental.
Libéré, l'homme avait de nouveau pris des policiers pour cible. Incarcéré, placé en détention, les experts psychiatriques avaient conclu que son état n'était toujours pas compatible avec une incarcération.
Encore une fois libéré, il avait été placé en centre de rétention administrative (CRA) en raison de sa situation irrégulière sur le territoire. Expulsable, en raison des événements en Israël, sa reconduite à la frontière a dû être différée. Sauf que le temps passe et les 90 jours règlementaires aussi…
Plus possible donc pour le CRA de la maintenir. L'homme d'origine palestinienne a donc été remis dans la nature.
Une situation qui met en lumière les carences dans le système de prise en charge psychiatriques des personnes qui portent atteinte à l'ordre public mais également une limite dans la prise en charge des personnes en situation irrégulière.
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Génial ! Que les proches des futures victimes préparent leurs mouchoirs, et les responsables politiques (Ministres de l’Intérieur, de la Santé, Secrétaire d’Etat aux Outre-mers, président.es de Conseils divers et variés) leurs discours hypocrites .