Depuis Garance

Réseau internet en panne : Audrey Bélim saisit le gendarme des télécoms

  • Publié le 2 juin 2025 à 15:19
  • Actualisé le 2 juin 2025 à 16:30

Suite aux importantes perturbations des connexions Internet à La Réunion causées par le passage du cyclone Garance et toujours en cours dans certaines parties de l’île, la sénatrice Audrey Bélim a saisi l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) pour "obtenir des réponses concrètes" et "des mesures correctives de la part des opérateurs téléphoniques". (Photo photo RB/www.imazpress.com)

"Les retours terrain confirment l'ampleur des dysfonctionnements : de nombreux quartiers de Saint-Benoît, Sainte-Suzanne et d'autres communes restent privés d'accès Internet", dénonce la sénatrice.

Une situation qui "pénalise gravement les habitants dans leurs démarches quotidiennes et les entreprises ou administrations dans leur activité professionnelle", note-t-elle.

"Après avoir consulté l’ensemble des maires de La Réunion sur ce sujet, j’ai reçu les retours de la ville de Saint-Benoît qui a établi un relevé précis des zones impactées, révélant des coupures prolongées dans treize secteurs", indique Audrey Bélim.

L'ARCEP, autorité administrative indépendante, dispose de prérogatives étendues pour garantir le bon fonctionnement des réseaux de communications sur l'ensemble du territoire national, y compris dans les Outre-mer.

L'ARCEP contrôle la qualité des services fournis par les opérateurs et peut leur imposer des mesures correctives. Elle peut par ailleurs diligenter des enquêtes approfondies sur le fonctionnement des réseaux et exiger des opérateurs toutes les informations nécessaires. Elle dispose enfin d’un pouvoir de sanction et peut prononcer des sanctions administratives en cas de manquement aux obligations réglementaires.

"Si des problèmes de connexion après le passage du cyclone Garance, qui était un cyclone majeur pour notre île, peuvent être aisément compris, le fait que ces problèmes perdurent autant dans le temps ne l’est pas. L'insularité de notre territoire rend d'autant plus critique la fiabilité des infrastructures de télécommunications, notamment face aux catastrophes naturelles", dénonce la sénatrice.

"Les Réunionnais ont le droit d'exiger de leurs opérateurs un service de qualité, particulièrement après un événement climatique. L'ARCEP doit user de tous ses pouvoirs pour contraindre les opérateurs défaillants à respecter leurs obligations", écrit-elle. 

Lire aussi : Garance est passée il y a trois mois et a emporté internet dans ses bagages

www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

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2 Commentaires
ZembroKaf
ZembroKaf
3 jours

La sénatrice Belim ... la "voix d'Ericka" ... se réveille ... 6 mois après "Garance" et constate qu'il y a un problème d'internet dans l'Est !!!

Martin
Martin
3 jours

Madame Belim
C’est la votre priorité ???
Alors que depuis Garance des personnes ont quasi tout perdu et les assurances n’indemnisent toujours pas ces personnes….
La réparation des habitations est la cadet de vos soucis….