Ce jeudi matin 24 juillet 2025, une opération de démolition est organisée dans le quartier de la Colline à Saint-Denis. Trois maisons vont être détruites. Deux familles ont accepté de partir de ces habitations. Les occupants de la troisième maison refusent de partir. D'importants moyens ont été mobilisés par la préfecture et la mairie afin mener cette opération. Des solutions de relogement et d'accompagnement social sont faites aux familles concernées (Photos mairie de Saint-Denis et sly/www.imazpress.com)
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Bonne après-midi
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Les trois maisons ont été démolies
La mairie de Saint-Denis a publié les images vidéos de la démolition des trois maisons. Regardez
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Des maisons fortement endommagées par Garance
Le cylone Garance a fortement frappé La Réunion le 28 février 2025 et fortement impacté le quartier de la Colline à Saint-Denis.
La mairie de Saint-Denis a publié des images de ces maisons gravement endommagées par Garance. Regardez
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Les habitants en colère dénoncent un "comportement lâche" de la mairie
Jean Jacques Guito, un habitant du quartier, dénonce une opération "dont les riverains n'étaient pas au courant". "On trouve ça un petit peu lâche, ce comportement. La moindre des choses c'est de dialoguer avec les familles. Soit disant ils sont là pour notre protection, mais nous avons toujours demandé un enrochement ou un endiguement, et non une démolition", regrette-t-il.
"Quand les choses sont faites dans les règles, il doit avoir une notification", affirme l'habitant. "Quand on démolit une maison, la personne doit être au courant, et c'est un tribunal qui le décide. S'il y a eu un arrêté, on n'est pas au courant"
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"Ma porte a été défoncée alors que je ne suis pas concerné"
Un riverain arrive au niveau du barrage de police. Très en colère, il indique avoir reçu des photos de ses voisins. "Ma maison n'est pas concernée par la démolition pourtant on a défoncé ma porte et tous mes meubles se trouvent à l’extérieur" s'insurge le riverain.
Il est ensuite parvenu a contourner le barrage des forces de l'ordre en passant par le lit de la rivière. Il se dirige vers sa maison.
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Des riverains s'inquiètent de savoir s'ils sont concernés
L'ambiance est toujours tenduen au niveau du barrage de police installés à l'entrée du secteur. Des riverains veulent passer. Ils sont empéchés par les forces de l'ordre.
Certaines personnes affirment ne pas savoir si elles sont concernées ou pas par les démolitions
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Une première maison a été démolie
Sous les protestations d'une vingtaine de riverains, une première maison a été démolie. La Compagnie départementale d'intervention a effectué un barrage face à ces derniers. La démolition s'est terminée à 10h30.
Photo DR
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Vincent Imaho, habitant du quartier vient d’arriver sur les lieux, furieux
Refusant de quitter son logement, il a été arrêté par le barrage de police, mais a finalement pu passer, escorté par les forces de l'ordre.
Au même moment, le premier camion chargé d’un container sortait des lieux.
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"Ericka Bareigts : "nous continuerons à accompagner chaque famille, jusqu’au bout"
La maire de Saint-Denis a publié le post suivant sur ses réseaux sociaux
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Le préfet : il y a "des maisons qui tiennent par un bout de bois"
"Ce sont toujours des situations qui sont difficiles sur le plan humain" reconnaît le préfet Patrice Latron. "La mairie comme l'Etat ont voulu être attentifs à la situation de ces familles qui sont légitimement attachés à un territoire où elles vivent depuis des dizaines d'années" dit-il encore.
Mais ces familles courent "un danger mortel, elles ne peuvent pas rester dans des maisons qui tiennent parfois avec un bout de bois dans le lit de la rivière". Regardez
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Le familles relogés dans des logements meublés, indique Ericka Bareigts
11 familles ont accepté de déménager depuis le passage du cyclone Garance. "Elles ont été relogées" note Ericka Bareigts.
"Sur les trois familles concernées par les habitations dangereuses (démolies ce jeudi ) ndlr), deux ont accepté de partir" indique-t-elle
"La dernière famille refuse de quitter les lieux mais n’a pas formé de recours administratif pour contester l’arrêté préfectoral" précise la maire
Des appartements ont été aménagés pour chaque famille et chacune d'elle vont bénéficier d'une aide à la réinstallation.
Une des trois familles a déjà été relogée. Une autre famille "va recevoir les clés de son logement ce matin" dit la maire. La troisième famille, qui refuse de partir, "peut recevoir dès maintenant les clés du logement qui lui a été attribué" souligne Ericka Bareigts.
"Les trois appartements ont été meublés par la mairie" précise en substance la maire. Regardez
Le temps pour elles de préparer leur départ, les trois familles ont été notifiées par courrier il y a trois semaines de la nécessité de quitter les lieux pour cause de péril imminent.À noter que ces logements sont loués aux familles. Le loyer est calculé en location de leurs revenus
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Le préfet et la maire en conférence de presse
Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, et le préfet Patrice Latron, tiennent une conférence de presse à proximité du site de démolition.
Il s'agit de revenir"sur les mesures engagées face au péril imminent identifié dans le quartier : évacuation des habitations sous-cavées, accompagnement social des familles concernées, relogement, mobilisation des dispositifs d’indemnisation, et d’annoncer la démolition, ce jour, des habitations menacées" indiquent les intervenants
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Les familles notifiées par courrier
Le mercredi 2 juillet 2025, le préfet de La Réunion, Patrice Latron et Erika Bareigts, maire de Saint-Denis, avaient présenté les mesures mises en place pour accompagner les habitant.e.s du quartier de La Colline, impacté.e.s après le passage du cyclone Garance.
Les trois maisons en cours de démolition étaient confrontées à des risques majeurs comme des inondations, glissements de terrain et chute de roches. Les habitant.e.s concerné.e.s ont été notifiés par courrier, ce mercredi 2 juillet, de la dangerosité de la situation.
La maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, avait exposé la dangerosité du sité à l'issue de la présentation des mesures prises pour accompagner les familles concernées. Regardez
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Bonjour La Réunion
Nous ouvrons ce direct pour suivre l'opération de démolition qui a lieu dans le quartier de la Colline à Saint-Denis. Trois habitations vont être démolies. Les familles devront partir.
Des solutions de relogement et un accompagnement social sont proposés aux personnes
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À propos
Très tôt ce jeudi, un imposant dispositif a été déployé dans le quartier de la Colline et ses abords. Des pelleteuses, des camions bennes et plusieurs autres engins de travaux publics ont été mobilisés.
Les forces de l'ordre sont présentes en nombre sur les lieux
- "Il y a danger de mort" -
Début juillet, les occupants de trois habitations avaient été notifiés par courrier remis en main propre de la dangerosité du secteur. Ils ont été invités à quitter les lieux au plus vite, pour leur sécurité. "Il y a danger de mort", avait martelé le préfet de La Réunion début juillet.
L'épilogue est arrivé ce jeudi matin pour ces trois familles. L'une des habitations en cours de démolition appartient à la commune dionysienne. Elle était occupée par des personnes qui a quitté les lieux d'elles-même. Les deux autres maisons appartiennent à des particuliers. Le porte-parole des habitants de la Colline réside avec sa famille dans l'une de ces deux habitations.
- Quatre maisons détruites par le cyclone Garance -
Le quartier, implanté en bord de ravine, avait été fortement impacté lors du passage du cyclone Garance en février. Quatre habitations ont totalement été détruites tandis que trois autres menacent de s'éffondrer.
Depuis, les habitants se battaient pour obtenir une sécurisation des lieux, et refusaient de quitter leur logement malgré les risques naturels.
Mais, selon les expertises du BRGM et de la DEAL, aucune solution technique pérenne ne permet de maintenir les habitants sur le quartier de la Colline en toute sécurité. "L'exposition de ce quartier aux risques est connue depuis longtemps. Suite aux derniers événements météorologiques, les berges ont reculé de plusieurs mètres", a expliqué le BRGM.
La crainte d'un recul des berges qui causerait des pertes humaines -
"Aujourd'hui, nous redoutons un nouveau recul pouvant mener à la destruction de ces maisons et causer des pertes humaines". Face à ce constat, le BRGM conseillait la délocalisation et donc l'évacuation de ces familles.
La dangerosité de ce secteur a été prouvée par des expertises du BRGM et de la DEAL : plusieurs constructions ont été endommagées par la crue, mettant en danger la vie de leurs occupants.
Lire aussi - Saint-Denis : mobilisation pour assurer la sécurité des habitants.es de la Colline
Ni la préfecture, ni la mairie n'avait donné d'ultimatum à proprement parler, mais Ericka Bareigts avait précisé que les habitant.e.s concerné.e.s avaient "15 jours pour prendre la main tendue par les autorités". Ce jeudi, les démolitions ont finalement débuté.
www.imazpress.com / redac@ipreunion.com
Quand un rivière y coule ter là, fait ça qu’on veut dévié à lu, un jour lu reprend son lit. Moin aussi moin lé a coté un cours d’eau quand moin la construit , la dit a moin construit a 10m de la tit’ ravine. Aster ma kaz lé su bord chemin.
Le BOTC a été protégé par une digue. Les brasseries de Bourbon pareil... Pourquoi démolir ces maisons ? Tout simplement parce qu'ils sont trop pauvres pour qu'on dépense pour eux...
Le BOTC et les Brasseries ne sont pas du tout dans la même situation. Le lit de la ravine y est plus large, les falaises moins hautes et moins dangereuses.
Après quand cyclone y passe y dit "y fait pas un compte avec zot" sauf que ces constructions souvent illegales sont dangereuses.
L'état et la mairie ont eu entièrement RAISON.
C'EST SIMPLE LA NATURE REPREND SES DROITS...
Cela fait des années que ces démolitions, NÉCESSAIRES, sont actées !
Ce n'était une surprise pour PERSONNE ce matin !
Fier de notre wuambushu!
Des maisons en position de dangerosité, soit. Mais là bas ils sont propriétaires et quel mépris de la part de l'État de "proposer des solutions de relogement" en leur proposant des locations !
Une proposition de relogement, c'est dans les mêmes situations, en tant que propriétaires. Ignoble.
Ils ne sont pas propriétaires. Toute la zone a été expropriée en 1984 (page 4 ici: https://www.saintdenis.re/DELIBERATIONS/1983/SEANCE%204%20-%2023.06.1983/DELIB.83.4.31.10.pdf ) Il y avait à l’époque même eu des relogements. C’est juste que certains ne sont jamais partis et que d’autres sont revenus s’installer à la place de ceux partis.
"Ils ne sont pas propriétaires, nous les avons expropriés". Merci Mr l'élu !
Après ce sera le cas des maisons sans permis de construire. Il y en dans toutes les villes de la Reunion.
Ratenon tu es où ???? Viens défendre cette famille, demander l'arzent à l'état pour consolider le lit de la rivère et faire sauter les falaises qui menacent la maison !
Ratenon c’est une farce
Il y a DANGER , il faut respecter les règles d'urbanisme.