Assemblée nationale

Thierry Robert votera le Traité budgétaire européen

  • Publié le 6 octobre 2012 à 08:00

Dans un communiqué publié ce vendredi 5 octobre 2012, le député-maire de Saint-Leu Thierry Robert indique qu'il votera le traité budgétaire européen, ou traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire (TSCG). Selon lui, ce traité permet à la France "de continuer à gouverner avec raison et pragmatisme". Il estime également que, pour les territoires d'Outre-mer, "la stabilité de l'Europe, d'une part, est la garantie d'un accompagnement pérenne dans leurs projets de développement, et d'autre part, l'effort de solidarité européenne est la garantie de la reconnaissance de leurs spécificités". À noter que les députés doivent se prononcer sur le traité budgétaire européen par un vote solennel le mardi 9 octobre. Le lendemain, mercredi, ce sera au tour du Sénat de l'examiner.

"Suite à la discussion générale sur le Traité budgétaire européen et l’allocution du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, je tiens à souligner l’importance de son adoption pour notre pays et pour ses territoires d’Outre-mer. Que ce Traité soit soumis au Parlement et non pas à référendum, impose aux représentants élus du peuple français de prendre leurs responsabilités. Que la droite ait négocié ce Traité, ou que la gauche ait tranché en sa faveur selon les termes du Premier Ministre, cela importe peu. Les querelles partisanes ne doivent pas polluer ici un débat primordial pour l’avenir de l’Union européenne et de la France.

L’Europe est une chance pour la France et plus encore pour les Outre-mer classés en Région Ultra Périphériques (RUP). C’est un Traité qui s’inscrit dans les valeurs que nous avons toujours portées au Mouvement démocrate : justice, équité, solidarité et un esprit profondément européen.

En effet, il pose les bases d’une coordination accrue des politiques économiques des Etats de la zone euro. Deux nouveaux éléments viennent s’ajouter aux dispositifs budgétaires européens : le déficit des Etats doit être ramené sous 3% du PIB à moyen terme, et le déficit structurel doit passer en-dessous de 0.5% du PIB. Il ne s’agit pas d’une politique de rigueur mais d’une politique de responsabilité. Nous avons le devoir de ne pas laisser aux nouvelles générations ce fardeau qu’est le poids de la dette.

Aujourd’hui la dette française a dépassé 90% de la production annuelle du pays. Cette situation n’est pas tenable. Nous avons défendu, avec François Bayrou, depuis longtemps la nécessaire mise en place de la règle d’or afin d’éviter à la France de s’enfoncer dans les " sables mouvants " de la dette.

La France sera la première bénéficiaire des efforts que nous aurons fourni après l’adoption de ce Traité. Notre non-capacité à rembourser la dette nous met sous le couperet de l’opinion internationale, qu’elle soit financière, étatique, citoyenne ou institutionnelle. Cette épée de Damoclès met à mal notre indépendance. Ce Traité nous permet de continuer à gouverner avec raison et pragmatisme.

Nous devons montrer l’exemple d’une Nation responsable et solidaire. Nous sommes porteurs depuis toujours d’une certaine idée de l’Europe comme permettant à chaque Nation, liée fraternellement dans cette communauté, d’être plus forte ensemble. Plus solide et plus stable face aux défis de la mondialisation, c’est je crois, l’esprit de ce Traité.

Plus encore pour les territoires d’Outre-mer, la stabilité de l’Europe d’une part, est la garantie d’un accompagnement pérenne dans leurs projets de développement. D’autre part, l’effort de solidarité européenne est la garantie de la reconnaissance de leurs spécificités.

C’est pour cela que je voterai le Traité budgétaire européen ! Et que j’appelle chacun à la responsabilité au-delà des clivages politiques. Nous sommes tous co-responsables : Majorité, Opposition, Indépendants. C’est un choix de raison pour l’avenir de la Nation".

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