Convention entre la chambre de commerce et la mairie dionysienne

Un développement concerté pour Saint-Denis

  • Publié le 12 mai 2006 à 00:00

La commune de Saint-Denis et la chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR) ont signé ce jeudi 11 mai 2006 un accord de partenariat pour le développement concerté de la Ville

"La chambre et la mairie ont la même volonté de développement économique et la même ambition pour Saint-Denis. Il fallait formaliser nos relations et c'est la vocation de cet accord de partenariat" explique René-Paul Victoria, le député-maire dionysien. "Dès le début de la présente mandature, nous avons voulu que l'économique soit au centre de la cité. Les maires sont les mieux placés en matière de maîtrise de l'aménagement du territoire. C'est la raison pour laquelle nous voulons travailler en étroite collaboration avec eux" ajoute Éric Magamootoo, président de la CCIR.

Enseignes réhabilitées

Conclut pour une durée de deux ans, l'accord de partenariat porte notamment sur la recherche d'une plus grande capacité de stationnement, sur le renforcement des liaisons entre le carrée piéton (haut de la rue Maréchal Leclerc) et le futur pôle océan (bas de cette même rue), ainsi que sur les actions de redynamisation du centre-ville et de développement de l'activité marchande. Dans ce cadre, la Ville participera au financement des travaux de réhabilitation des façades et enseignes. Le coût des travaux est estimé à 30 500 euros, la commune versera 20% de cette somme. Le reste sera à la charge de l'État (20%) et des commerçants eux-mêmes (60%).
Par ailleurs, pour assurer la coordination des actions des acteurs économiques et celles menées par la collectivité, un "town center manager" (gestionnaire du centre-ville) sera recruté. Il devra, entre autres, développer une synergie entre le centre-ville et les autres quartiers, proposer la création de nouveaux services, détecter des opportunités immobilières, et assurer la cohérence des actions de promotion et d'animation du centre ville. Il sera rémunéré par l'État, la chambre consulaire et la mairie.

Éviter la contestation

Pour sa part, la CCIR s'engage à mettre à la disposition de la mairie toutes les informations et les experts nécessaires à la réalisation dans de bonnes conditions des projets d'investissement de la mairie. Ce qui passe aussi par la plus large concertation possible entre la collectivité et les acteurs économiques. "Les travaux de rénovation dans les rues de Paris et de la Victoire ont soulevé un tollé chez les commerçants. Pourtant si l'on examine le dossier sur le fond, l'on se rend compte que ces travaux génèreront une plus-value intéressante pour le commerce. Il aurait fallu de plus amples explications pour éviter la contestation" commente Éric Magamootoo. De ce point de vue, il estime que la chambre consulaire, exempte de tous soupçons car "ce n'est ni une association, ni un syndicat mais un organisme apolitique", a "un rôle pédagogique" à jouer.
Le suivi du bon fonctionnement de l'accord de partenariat est confiée à un comité de coordination de 6 membres (3 pour la Ville, 3 pour la CCIR). Il lui reviendra également d'assurer la mobilisation des acteurs économiques et de leurs associations ainsi que d'étudier toutes les possibilités de financement nécessaires à la réalisation des objectifs définis par l'accord de partenariat.
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