Alors qu'elles peinent quelque peu à contenir l'épidémie de Covid-19, les différentes mesures sanitaires mises en place pour lutter contre le coronavirus se montrent bien plus efficaces face aux autres virus. Habituellement en plein essor à cette période de l'année, quasiment aucun cas de grippe n'est à déplorer sur l'ßle depuis septembre. Ces résultats tendent à mener une réflexion sur les actions à déployer pour les années à venir (Photo d'illustration : rb/www.ipreunion.com)
Les diffĂ©rentes mesures sanitaires imposĂ©es par la pandĂ©mie de Covid-19 n'en sont malheureusement pas encore venues Ă bout. 54 nouveaux cas ont encore Ă©tĂ© recensĂ©s entre le 15 et le 16 dĂ©cembre. Elles ont nĂ©anmoins le mĂ©rite d'avoir un impact consĂ©quent sur la propagation des autres virus contractĂ©s d'ordinaire de façon massive en cette pĂ©riode de fin d'annĂ©e. LĂ oĂč les patients dĂ©veloppent habituellement rhumes, gastro-entĂ©rites et autres formes de grippes, il n'en est quasiment rien pour 2020.
"Quelques patients se sont prĂ©sentĂ©s avec des cas de rhinovirus mais je n'ai eu aucun cas de grippe. Il y a eu un lĂ©ger relĂąchement en septembre avec la reprise des activitĂ©s scolaires et quelques bronchiolites ont pu ĂȘtre recensĂ©es, mais l'absence de cas grippaux est flagrant", constate Christine Kowalczyk, gĂ©nĂ©raliste Ă Saint-AndrĂ© et prĂ©sidente de l'Union rĂ©gionale des mĂ©decins libĂ©raux.
- Un nombre de cas en forte diminution -
Le port du masque, le nettoyage rĂ©gulier des mains avec du produit hygiĂ©nique ou encore la mise en place du tĂ©lĂ©travail ont permis de limiter drastiquement la propagation de virus "moins virulents" que la Covid-19. "D'habitude je dois faire face Ă des journĂ©es de folie en septembre avec de nombreux patients atteints de grippe, mais cette annĂ©e rien du tout. Il y a beaucoup moins de flux. Le fait que les personnes ne puissent pas voyager a notamment empĂȘchĂ© le dĂ©ploiement du virus, qui chaque annĂ©e arrive d'Asie", prĂ©cise-t-elle.
MĂȘme son de cloche pour le mĂ©decin libĂ©ral Alain Domercq : "j'ai constatĂ© beaucoup moins de cas de gastro-entĂ©rites, d'infections virales et de grippes. Les masques et les mesures barriĂšres ont jouĂ© un rĂŽle trĂšs important. Le fait que les gens se voient moins est aussi une donnĂ©e essentielle, qui a permis d'Ă©viter un certain brassage".
- La crainte d'une double pandémie -
Outre ces mesures sanitaires, les vaccinations contre la grippe ont été incitées, notamment auprÚs des patients "à risques". "Notre crainte était de devoir faire face à une double pandémie rassemblant des cas de Covid-19 et de grippes. C'est pourquoi nous avons anticipé ce problÚme à travers un effort de vaccination. Chaque personne pouvant rencontrer des risques de complications était invitée à se faire vacciner contre la grippe", explique Alain Domercq. Tous ces efforts cumulés ont ainsi permis de n'avoir à gérer "qu'une seule crise au lieu de deux".
Ce constat implacable a le mĂ©rite de faire germer certaines rĂ©flexions de la part des professionnels de santĂ©. Visiblement efficaces face Ă la grippe, les mesures sanitaires devraient ĂȘtre par exemple appliquĂ©es dans certains cas de figure Ă l'avenir d'aprĂšs Christine Kowalczyk. "L'Etat doit se pencher sur la question. Un isolement devrait ĂȘtre prĂ©conisĂ© Ă l'avenir lorsqu'une personne doit contracter un arrĂȘt maladie suite Ă une grippe par exemple. C'est efficace."
Alain Domercq se veut quant Ă lui plus mesurĂ©. D'aprĂšs lui, "certaines habitudes pourraient ĂȘtre reconduites Ă l'avenir", sans pour autant devoir suivre des consignes trop strictes. "Nous espĂ©rons revenir Ă une situation nous permettant de retrouver nos libertĂ©s", concĂšde-t-il.
- Un systÚme immunitaire à préserver -
Ancien expert de la Haute autorité de santé (HAS), Philippe De Chazournes tient un discours plus nuancé face aux répercussions des mesures sanitaires sur la développement des virus autres que la Covid-19. "Se protéger de tout, c'est également se protéger de nos défenses. Les bactéries sont essentielles au bon fonctionnement du systÚme immunitaire et il faudra faire attention sur le moyen et le long termes", alerte-t-il.
Philippe De Chazournes pointe également du doigts le fait que si les nombre de cas grippaux a pour sa part fortement diminué, la crise sanitaire a par ailleurs engendré une augmentation du nombre d'aggravation de cas pour d'autres maladies. "J'aurais préféré recevoir quelques patients atteints d'une forme bégnine de grippe et que certaines victimes de la Covid-19 aient pu bénéficier des soins nécessaires à leur rétablissement."
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PrĂ©cision pour JĂ©rome : il confond le virus de la grippe avec les 4 coronavirus du rhume, 229E, NL63, OC43 et HKU1, dont le NL63, le plus proche de Covid et qui donne des symptomes assez proches. Le virus de la grippe est un myxovirus, clairement diffĂ©rentiable de Covid. Quoiqu'il en soit, la grippe est surtout absente... parce qu'elle Ă©tait totalement absente de l'hĂ©misphĂšre sud pendant les six mois prĂ©cĂ©dents qui correspondent Ă l'hiver. Absent y compris en Afrique du Sud oĂč les gestes barriĂšres sont loin d'ĂȘtre respectĂ©s.Les victimes de la grippe sont en grande majoritĂ© en fait des victimes collatĂ©rales de la pollution aux particules fines PM2.5 qui a beaucoup diminuĂ© grĂące Ă Covid et les mesures de confinement. Par contre, beaucoup plus embĂȘtant, la nouvelle flambĂ©e de Covid correspond aux campagnes de vaccination antigrippale, ce qui est assez logique puisque les dĂ©fenses immunitaires sont mobilisĂ©es contre le virion grippal - mĂȘme attĂ©nuĂ© - et laissent passer d'autres formes de virion pendant les premiers jours d'intervention des lymphocytes. Lire le redoutable inventaire d'un Ă©ditorialiste qui a bien creusĂ© le sujet...https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vaccination-antigrippale-depuis-le-13-octobre-2020-est-elle-responsable-de-la
Sachant que les masques chirurgicaux (et encore pire les masques en tissu) n'arrĂȘtent pas les virus (c'est marquĂ© sur les boites et il n'y a qu'Ă demander aux mĂ©decins pour avoir confirmation), c'est impossible que les mesures absurdes aient empĂȘchĂ© la propagation de la grippe (qui est aussi un coronavirus, entre parenthĂšses). Par contre, vu qu'il n'y a pas assez de morts ni de malades du covid-19 (sras-cov-2), un transfert statistique frauduleux de la grippe vers le covid-19 est une hypothĂšse beaucoup, beaucoup plus probable. Et encore plus quand on connait les primes qui sont offertes pour dĂ©clarer "mort covid" ou "malade covid" plutĂŽt qu'une autre maladie.
Et si des cas de grippe étaient passés pour des cas COVID dans la foulée??? Histoire de faire grimper un peu plus les chiffres ....sait-on jamais ...
Enfin une bonne nouvelle!
donc ça a flingué la grippe mais c'est sans effet sur le covid ? curieux non?