À Saint-Paul, la rentrée est arrivée et l’incertitude plane toujours. Entre le retour annoncé de Didier Robert et les hésitations de Cyrille Melchior, la droite locale semble condamnée à revivre ses vieux scénarios. À cela s’ajoutent d’anciens élus de Saint-Paul qui, déjà, affichent leurs ambitions de constituer une liste pour les prochaines municipales. Or, ce sont précisément ces mêmes figures qui ont joué un rôle déterminant dans la déconstruction de la droite saint-pauloise, au prix d’années de divisions, de calculs personnels et de rendez-vous manqués avec l’avenir (Photo d'illustration rb/www.imazpress.com)
En 2021, lors des élections départementales, nous avons pourtant cru à un tournant. Le binôme composé d’Adèle Odon et de Cyrille Melchior, avec comme suppléant Yannick Souprayen Cavery, représentait à nos yeux une vraie bouffée d’air frais.
Des visages nouveaux, un discours cohérent, de la lucidité, la tête sur les épaules et une sensibilité humaine qui laissait espérer une montée en responsabilité pour porter un regard neuf sur notre commune.
Ils n’étaient pas seuls : l’engagement de Kelly Bima, dynamique et déterminée, ainsi que la présence d’Aurélien Centon, très actif dans le social et le départemental, avaient renforcé cet espoir.
Auxquels s’ajoutaient des personnalités comme Minameï Daly Eraya et Annie Pignolet-Dumont. Autant de femmes et d’hommes incarnant une nouvelle génération engagée en politique, élus ou non, porteuse d’une énergie nouvelle et d’un attachement sincère à Saint-Paul.
Nous pensions voir là le début du travail tant attendu : accompagner une nouvelle génération d’élus, leur donner la place et les moyens de construire une alternative forte. Malheureusement, quatre ans plus tard, force est de constater que cette relève n’a pas émergé. Pire : ces personnalités semblent avoir été maintenues en arrière-plan. Pas totalement absents, certes, mais sans la progression et la visibilité qu’elles méritaient.
Étouffées par leur propre camp ? Trop pertinentes pour ne pas gêner ? On se pose la question, si ben… Nous ne le saurons sans doute jamais… mais le résultat est là : Saint-Paul a perdu quatre années de renouveau.
Aujourd’hui, nous ne voulons plus d’une droite locale figée dans ses querelles internes et ses logiques de clans.
Ce que nous attendons, c’est une nouvelle droite saint-pauloise : ouverte, constructive, débarrassée des ambitions personnelles stériles. Une droite qui place la compétence avant le carnet d’adresses, qui ose faire émerger de nouveaux leaders, qui investit dans les projets de terrain et qui redonne la parole à celles et ceux qui vivent la commune au quotidien.
À La Réunion, Forte et Fière, nous appelons à ce sursaut. Parce que Saint-Paul mérite enfin une droite qui avance, pas une droite qui tourne en rond.
La Réunion, Forte et Fière
Saint-Paul, ensemble avec force et fierté vers demain.