Tribune libre de la FRBTP

Blocage du secteur BTP : les entreprises prises en otage par un conflit qui n’est pas le leur

  • Publié le 25 septembre 2025 à 15:50
  • Actualisé le 1 octobre 2025 à 05:38
fin de chantier

Avant hier soir, une réunion s’est tenue à la CCIR pour tenter de résoudre un différend majeur opposant les transporteurs à l’UNICEM, autour de l’application d’une charte signée et cosignée par de nombreux partenaires. Malgré les efforts de dialogue, la situation demeure bloquée, privant les entreprises du BTP de ciment, un matériau essentiel à la poursuite de leurs activités (Photo : rb/www.imazpress.com)

La FRBTP tient à dénoncer fermement la prise en otage des entreprises du BTP, qui subissent de plein fouet les conséquences d’un conflit dont elles ne sont pas responsables. Chaque journée de grève représente une perte estimée à 6 millions d’euros pour le secteur, mettant en péril l’équilibre économique de nombreuses entreprises et menaçant l’emploi local.

Nos entreprises souffrent déjà suffisamment des difficultés économiques actuelles pour devoir, en plus, subir un ralentissement de leur activité.

La charte signée en juillet dernier, et consignée par les acteurs sociaux économiques nous engage à son respect.

Aussi nous encourageons nos adhérents à en appliquer la charte et ses principes, mais nous n’avons pas vocation à exercer un rôle de police.

Face à la gravité de la situation actuelle et aux pertes de chiffre d’affaires subies par nos entreprises, la FRBTP demande officiellement à la DEETS de faire preuve d’une attention toute particulière aux demandes de mise en place de l’activité partielle (chômage partiel) déposées par les entreprises du BTP impactées par ce conflit. Ce dispositif constitue un levier essentiel pour préserver les emplois et maintenir la continuité économique du secteur. Il est vital que les dossiers soient traités avec réactivité et bienveillance, afin d’éviter des licenciements massifs et une désorganisation durable de la filière.

Nous appelons à la responsabilité de chacun pour ne pas dégrader plus encore le contexte économique et social de l’ile.  La survie de nos entreprises et la continuité des chantiers en dépendent.

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