Dans un contexte inflationniste où un nombre croissant de familles doivent modifier leurs habitudes de consommation, la réforme de l'octroi de mer est souvent présentée comme un moyen pour diminuer les prix. (Photo Philippe Naillet photo RB imazpress)
Comme nous avons pu le rappeler en conclusion du rapport de la commission d'enquête sur la vie chère dont j'étais le vice-président : "L’octroi de mer représente une ressource indispensable à la stabilité des recettes des collectivités locales ; mais il doit être réformé pour en gommer les aspérités les plus choquantes et renforcer son second objectif, qui est le soutien à la production locale".
L'industrie locale et ses 20 000 emplois doivent être notre priorité au moment où notre modèle économique doit être plus productif, plus générateur d’emplois pour les Réunionnaises et Réunionnais et plus écologique.
Je suis convaincu que nous devons sortir d’un modèle de consommation qui privilégie les importations (80% du panier du consommateur) et qui profite d’abord à toute une série d’acteurs économiques.
Je suis convaincu qu’il faut défendre l’économie locale, défendre l’industrie locale à travers le seul outil fiscal à disposition des élus locaux. L'octroi de mer doit être préservé, amélioré dans un souci de transparence pour une meilleure acceptabilité citoyenne.
Dans notre ambition de souveraineté alimentaire et de lutte contre la vie chère, ne nous trompons pas de combat : attaquons-nous à l’économie de rente, à la multiplication des intermédiaires, au coût du transport maritime, aux marges arrières et soyons exigeants pour obtenir, de toutes les composantes de la chaîne de valeur, la transparence sur les marges et les prix.
Philippe NAILLET
Député de La Réunion
1ère circonscription
le pauvre il est au courant que les produits qui arrivent de métropole en avion sont moins chers que les produits locaux !!!
Ou defan' out poche.