A propos de Karim Benzéma, Manuel Valls, dans son beau costume de Caton le Censeur, proclame haut et fort sa loi d'or : "Un grand sportif doit être exemplaire, faute de quoi, il n'a pas sa place dans l'équipe de France; là où on porte le maillot bleu... on porte fièrement les couleurs de la France, qui sont si importantes dans ce moment-là".
Et notre Caton le Censeur, national, de proclamer en sourdine : "Nos élus, condamnés par la justice, sont lavés de tout soupçon grâce à la justice populaire : la preuve, ils ont été réélus, et ils ne portent pas de maillot bleu." On ne peut faire un plus joli bras d'honneur à la justice, une jolie quenelle, dirait Dieudonné.
Finalement, il reste à Karim Benzéma une bonne solution : avoir l'astuce de se présenter aux élections régionales ou départementales, par exemple. En cas de succès, celui que Valls chasse à grands coups de pied par la porte revient, fier comme Artaban, par la petite fenêtre grand ouverte !
Elle n'est pas belle Dame Démocratie !
Gérard Jeanneau à Gières.