La CGPER n’a jamais cautionné, ni de près ni de loin, le mouvement social en cours à Bois Rouge. Nous comprenons et respectons le droit de grève, mais nous ne pouvons pas accepter que ce soit une fois encore les planteurs qui soient les premières victimes, privés de la possibilité de livrer leurs cannes. (Photo Jean Michel MOUTAMA photo Sly imazpress)
Dans le contexte actuel, où la filière canne réunionnaise traverse une crise profonde et où sa survie même est en jeu, il est inconcevable que des blocages viennent fragiliser davantage l’ensemble de la profession.
Les revendications salariales des salariés de Tereos doivent être entendues, mais elles doivent trouver leur place en dehors de la campagne sucrière, et certainement pas au détriment des planteurs.
La CGPER rappelle avec force que son rôle est de défendre les intérêts des planteurs et de garantir que la filière canne puisse continuer à exister à La Réunion. Toute position qui irait dans le sens contraire serait irresponsable face à l’avenir de notre agriculture.
La CGPER