Monsieur le ministre, la réforme des études de santé qui est entrée en vigueur a créé un certain nombre d'inégalités pour les étudiants de la promotion 2020-2021. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Comme je vous l’expliquais la semaine dernière, ces inégalités sont notamment nées de la baisse de places disponibles en deuxième année pour les primants, aux antipodes des promesses du gouvernement de créer un " contingent spécifique " pour les redoublants, qui aurait permis de ne léser aucun étudiant.
Ces complications concernent aussi les étudiants souhaitant passer en deuxième année d’odontologie, puisqu’à La Réunion, sur 7 places disponibles, seules 2 sont dévolues aux primants, contre 5 pour les doublants.
Les étudiants primants de la promotion 2020-2021 souhaitant devenir dentistes sont donc particulièrement pénalisés par la réforme, qui crée une réelle rupture d’égalité avec les promotions précédentes et futures.
Il est inimaginable de proposer plus de places aux doublants qu’aux primants, qui n’auront pas l’occasion de redoubler. La réforme des études de santé ne doit pas s’opérer au détriment des étudiants de la filière.
Aussi, Monsieur le ministre, je vous demande de bien vouloir corriger au plus vite cette erreur, en proposant au minimum 5 places en deuxième année d’odontologie pour les primants, tout en laissant aux doublants les 5 places déjà offertes.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le ministre, à l’assurance de ma haute considération.
Nadia Ramassamy