Au moment où nos peuples dans les Péi dits d’Outre-mer subissent et se mobilisent contre la vie chère, nous déplorons la décision de Madame Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, de se faire juge en ne saisissant pas la justice pour analyser le fondement des infractions présumées aux règles des commissions d’enquête parlementaire lors de l’audition des groupes GBH et CMA CGM sur la vie chère en Outremer.
Alors que les dirigeants de ces grands groupes sont accusés de faux témoignages devant l’Assemblée et de refus de fournir les documents sur leurs marges, seule la Présidente de l’Assemblée nationale avait le pouvoir de saisir le Procureur de la République sur ces infractions.
Elle a choisi de protéger ceux qui étouffent nos économies et affament nos familles.
Nous voyons qu’à tous les étages du pouvoir étatique, Bernard HAYOT a pour amis les "ennemis" des peuples ultramarins.
Le combat contre la vie chère a permis d’identifier ceux qui soutiennent ce système néocolonialiste et ceux qui luttent véritablement contre la pauvreté des peuples dits d’Outre- mer.
A la tête même de l’État, le Président de la République a manifesté son soutien à GBH puisqu’il a remis à Bernard Hayot la médaille le hissant au rang de Grand officier de la Légion d’honneur. Un choix cynique, que nous avons dénoncé avec force.
Désormais, c’est au sein même de l’hémicycle que GBH peut compter sur le soutien de la présidente de l’Assemblée nationale, quatrième personnage de l’État. En refusant de saisir la justice, Yaël Braun-Pivet offre à Bernard Hayot une médaille de plus, celle de l’impunité.
La décision de la Présidente de l’Assemblée nationale est inacceptable et indigne d’une démocratie !
Le combat continue !
Frédéric Maillot Emeline K/Bidi et Karine Lebon
Merci de nous défendre ! Contrairement à Joseph Rivière , qui encore une fois et comme tous les députés RN est du côté de Macron et des ultra riches !
La honte.
Après y écrit un livre pour parler de sa santé.
Commence par respecter les DROM
La même qui a fait obstacle à l'affaire Benala. Une honte pour une présidente !