Le PLR dénonce avec la plus grande fermeté la convocation devant le tribunal administratif de la Présidente de Région ainsi que des maires de Saint-Paul, du Port, de Saint-Denis et de Sainte-Suzanne pour avoir hissé le drapeau palestinien sur leurs bâtiments publics, faisant écho à la reconnaissance officielle de la France de l’Etat palestinien. (Photo sly/www.imazpress.com)
Ce geste symbolique de solidarité internationale ne mérite pas la censure, encore moins la répression. Cette décision du préfet résonne comme un écho des heures sombres de la colonisation, lorsque l’État tentait d’imposer le silence aux peuples d’Outre-mer.
À travers ces drapeaux, ces collectivités ont simplement accompli leur devoir politique et moral : soutenir un peuple martyrisé et affirmer la voix d’un territoire marqué lui-même par une longue histoire de luttes pour la dignité et la liberté.
Alors que des milliers d’enfants sont tués, amputés ou privés d’eau et de nourriture, que la famine est utilisée comme arme de guerre et que la communauté internationale elle-même reconnaît l’existence d’un génocide à Gaza, les Réunionnais refusent d’être bâillonnés.
Le PLR réaffirme ses exigences :
● un cessez-le-feu immédiat et permanent ;
● la levée du blocus qui affame et détruit la population palestinienne ;
● le respect du droit international et des résolutions de l’ONU, notamment la reconnaissance pleine et entière de l’État palestinien ;
● la protection des civils et la libre circulation de l’aide humanitaire et des journalistes.
Lorsque la directrice de la citoyenneté et de la légalité (qui préfère courageusement garder l'anonymat) remet en cause le choix de la présidente de région de porter le keffieh, simple châle traditionnel palestinien, en solidarité avec un peuple victime de genocide, c’est l’Etat qui remet en cause la liberté de conscience des réunionnaises et des réunionnais. Cette ingérence est inacceptable.
Nous saluons le courage des élus qui ont agi en conscience et au nom de la démocratie. Le signal envoyé par l’État est extrêmement grave : il ne s’agit plus seulement de Gaza, mais du droit pour les peuples ultramarins de prendre position sur la scène mondiale.
Les peuples d’Outre-mer ne se tairont pas.
À La Réunion, terre de résistances et de combats pour la justice, nous continuerons à faire entendre notre voix, aux côtés du peuple palestinien et de tous ceux qui luttent pour la paix et la dignité.
PLR
Pendant ce temps, à la Réunion nos problèmes quotidiens ne sont pas réglés avec le taux de pauvreté grandissant, le manque de logements le pouvoir d'achat en berne, l'illettrisme compétence de la région s'accroisse ainsi que le chômage des jeunes en manque de formation etc, etc....Voilà Mme Bello de ce pourquoi on vous a élu. A un moment donné vous ferez votre propre bilan et on verra le recul de ces dernières années. Tout n'est pas la faute aux macronismes, le plr est aussi responsable de la mauvaise gestion du conseil régional et départemental ses priorités.