En ce lundi 25 août 2025 l’Union des Forces Progressistes dénonce avec force les déclarations du Premier ministre François Bayrou lors de sa conférence de presse portant sur les orientations budgétaires 2026 et la décision du Premier ministre d’activer l’article 49 alinéa 1 de la Constitution, aussi appelé “vote de confiance”, pour faire adopter le projet de loi de finances 2026 (Photo www.imazpress.com)
En affirmant que la France est "dépassée dans tout ce qui est la base de la pyramide de la consommation", M. Bayrou réduit la crise à une simple question de consommation, alors que les véritables causes résident dans les choix politiques d’austérité, de désindustrialisation, de cadeaux fiscaux aux grandes entreprises et de saccage des services publics que les deux derniers quinquennats ont fomenté.
Quand il ose dire que "la dette, c’est chacun d’entre nous", il fait porter aux citoyens la responsabilité de choix gouvernementaux. La dette n’est pas le fardeau du peuple !
À La Réunion, nous savons trop bien ce que signifie l’austérité : des écoles et des hôpitaux en souffrance, des jeunes privés d’avenir, une dépendance renforcée aux importations et aux monopoles.
Face à cette fuite en avant, nous affirmons qu’une autre voie est possible :
● investir dans les services publics,
● soutenir la production locale et l’emploi,
● engager une fiscalité juste qui fasse contribuer les plus fortunés en rétablissant l’ISF.
● et donner enfin la priorité à la justice sociale et écologique.
En activant l’article 49-1, François Bayrou impose un chantage sur la responsabilité pour imposer son budget d’austérité. C’est un aveu de faiblesse de ce gouvernement qui craint la date du 10 septembre annoncée comme jour de riposte citoyenne et de blocage du pays face à sa politique austéritaire et autoritaire.
L’Union des Forces Progressistes refuse l’austérité, la confiscation de la démocratie et appelle l’ensemble des parlementaires à agir en responsabilité en mettant en échec cette manœuvre du gouvernement par les moyens constitutionnels, y compris une motion de censure.
L’Union des Forces Progressistes soutient toute initiative citoyenne à se mobiliser le 10 septembre : l’expression de revendications légitimes et la mobilisation massive sont nécessaires pour que la voix du peuple et ses revendications sociales se fassent enfin entendre.