Si l'habitude est prise qu'au 1er mai on offre du muguet porte bonheur à ceux que l'on aime, elle ne doit pas cependant faire oublier que cette date est " la journée internationale de lutte pour les droits des travailleuses et travailleuses ".
Ces luttes ont été âpres, sanglantes car durement réprimées alors qu’elles ne portaient que sur les droits élémentaires des travailleuses-travailleurs. Ce fut en particulier le cas de la journée de 8 heures de travail obtenue le 1er mai 1886 par les travailleuses-travailleurs américains, revendication reprise en 1890 par les travailleuses-travailleurs français, satisfaite en 1919. Ce n’est qu’en 1946 que le 1er mai sera chômé en France avant de devenir férié et chômé en 1948.
Ce rappel, c’est pour dire que grâce à leur mobilisation, notamment les 1ermai, les travailleuses- travailleurs ont arraché des droits et des avancées sociales. Leur lutte, notamment par le biais de leurs syndicats dont les libertés et le rôle sont aujourd’hui limités par le contexte, continue. Le capitalisme financier néolibéral, qui détruit la Planète, surexploite les ressources naturelles et les travailleuses-travailleurs, notamment par les délocalisations qui mettent en concurrence les travailleuses-travailleurs du monde entier en recherchant le moins disant social (mais aussi fiscal et environnemental).
Dans notre pays, les droits sociaux sont remis en cause avec l’extension généralisée de la pauvreté chez les demandeurs d’emploi, les travailleuses-travailleurs et les retraités, de la précarité surtout chez les jeunes à travers les contrats courts, l’ubérisation de pans entiers de l’économie. La crise sanitaire bouleverse les conditions de travail, la vie des travailleuses-travailleurs et une crise sociale grave est en cours.
Par ailleurs, le gouvernement n’a de cesse de démanteler les services publics et de porter des coups aux salariés comme c’est le cas actuellement avec la réforme de l’assurance chômage qui doit entrer en vigueur en juillet prochain, remettant en cause des acquis sociaux.
L’heure est donc à la mobilisation et à la lutte. Comme je l’ai toujours fait, je serai aux côtés des travailleuses-travailleurs pour leurs justes revendications, pour bâtir une Réunion nouvelle.
Huguette Bello
Bello a dépassé un âge limite pour gérer la région. Elle doit se concentrer sur saint Paul
Une des rares élues pour qui on.a du RESPECT. D'autres ne font que s'engraisser au sens propre comme au sens figuré.
Qu'est qu'elle raconte la marie antoinette huguette '