Tribune libre de Duchemann et Grondin

Qui perd gagne ? Rien ne change !

  • Publié le 4 juillet 2025 à 10:44
  • Actualisé le 4 juillet 2025 à 10:52
grève abattoir étang salé

La Cour d’appel de Saint-Denis a rendu un arrêt qui conforte EDG à la gouvernance de l’abattoir Evollys à l’Étang-Salé. En eAet, les pactes d’associés, véritables fondations de cet outil essentiel de la filière avicole, ne sont pas résiliés sur ce point par la Cour et c’est une excellente nouvelle. Nos adversaires se voient déboutés, pour la troisième fois consécutive, et ne peuvent prétendre à revenir à la gestion de l’abattoir (Photo : sly/www.imazpress.com)

Nos collaborateurs, qui s’étaient massivement mobilisés contre ce possible retour par le biais de cette attaque judiciaire, peuvent être complètement rassurés. Nous sommes toujours aux commandes, et nous allons continuer ensemble cette grande aventure, pour faire grandir la filière volaille, avec les éleveurs, et pour les consommateurs réunionnais.

Bref, rien ne change !

Par ailleurs, en annulant la promesse de cession d’une partie de l’abattoir au groupe Duchemann & Grondin, cet arrêt confirme sa propriété monopolistique au groupe Urcoopa et à sa filiale Soficoop. Cette position nous apparaît juridiquement critiquable et nous engageons un pourvoi. Elle est aussi paradoxale, puisqu’elle prive Soficoop, en période de redressement judiciaire, du produit important de la cession des parts.

Surtout, la Cour rappelle qu’il y aura un prix à payer par Soficoop pour cette résiliation, soit 36 millions d’euros de préjudice au profit du groupe Duchemann & Grondin. Peut- on réellement parler d’une victoire pour Soficoop, dont les diAicultés ne résultent aucunement de la filière avicole, et ont des origines internes au fonctionnement de l’Urcoopa (CANE, Nutrima, etc) ?

Nous souhaitons bonne chance à Soficoop pour son redressement judiciaire.

De notre côté, nous allons continuer le développement de la filière, en nous concentrant sur notre combat contre la volaille d’importation, et en renforçant les maillons qui doivent l’être, notamment le traitement des sous-produits.

Il y a encore tant de paris à relever !

Cédric Duchemann

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1 Commentaires
Paul
Paul
3 mois

Le casse du Siécle ! et grâce au directeur de l'agriculture et de la foret de l'époque. Les salariés du groupe sous la contrainte ne peuvent que donner leur soutien . Demandez à certains comment ils se sont fait malmenés physiquement quand ils contestent en public M DUCHEMAN ET GONTHIER ,