En annoncant un vote de confiance à l'Assemblée nationale le 8 septembre soit avant la mobilisation populaire du 10 septembre et la motion de censure annoncée du 22 septembre, le Premier ministre François Bayrou plie sous la pression et reconnaît son absence de légitimité (Photo : rb/www.imazpress.com)
L'absence de confiance votée par le Parlement reviendrait à "faire tomber le gouvernement" comme le Premier ministre le reconnaît lui-même. Avec une telle annonce, le Premier ministre essaie de prendre de vitesse les oppositions indécises pour qui cela sera l'heure de vérité. Il tente également de désamorcer la mobilisation populaire du 10 septembre, soit en obtenant la confiance, soit en provoquant une crise politique majeure.
Pour notre part nous voterons l'absence de confiance pour faire tomber le gouvernement et rappelons notre soutien à la mobilisation du 10 septembre ainsi que notre position politique : redonner la parole au peuple à travers une présidentielle anticipée suivie de la dissolution de l'Assemblée nationale. Le pays ne tiendra pas deux ans ainsi.
Perceval Gaillard
