Depuis plusieurs semaines, plusieurs fresques du graffeur Jace ont été vandalisées, principalement dans le sud de l'île. Connues pour mettre en scène son emblématique personnage du Gouzou, ces oeuvres font désormais partie du paysage urbain réunionnais. Face à la multiplication des dégradations, l'artiste a choisi de réagir à sa manière : transformer ses graffitis gribouillés en une nouvelle forme d'expression. (Photo rb/www.imazpress.com)
Tout a commencé il y a environ 4 mois, lorsque les premières peintures ont été recouvertes de taches de peinture. Une vingtaine d'oeuvres auraient été touchées depuis, provoquant l'indignation de nombreux fans du graffeur.
"Le monde est déjà bien assez triste comme ça, quel dommage de vouloir du mal à ces Gouzous qui ne sont que paix et amour. À part la jalousie et la méchanceté gratuite je ne vois pas ce qui pousse ce détracteur sans talent à s’acharner sur eux", pouvait-on lire sur la page Facebook de Jace. "Jalousie, Jalousie quand tu nous tiens", écrit une autre internaute.
- Le Gouzou SAV à la rescousse -
Après avoir tenté de restaurer certaines d’entre elles, Jace a constaté la réapparition rapide de nouvelles dégradations, certaines signées "Krapat". Plutôt que de céder à la colère ou d’abandonner, le graffeur a donc décidé de détourner ces attaques en opportunité créative. Son objectif : répondre à la bêtise par la créativité, et rappeler que l’art de rue, au-delà de sa fragilité, demeure un espace de liberté et de résilience.
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Il a ainsi imaginé une série baptisée Gouzou SAV, dans laquelle il intègre volontairement les traces laissées par le.s vandale.s pour les transformer en partie intégrante de ses fresques. Une façon symbolique de "réparer" ses œuvres tout en dénonçant les actes de vandalisme d’une manière artistique et constructive. Regardez.
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- Une affaire à suivre -
Alors qu’il s'était confié à des médias locaux il y a quelques mois, Jace préfère aujourd'hui garder le silence. Contacté par Imaz Press, l'artiste explique ne "plus vouloir médiatiser cette histoire", tout en laissant entendre que la situation pourrait évoluer prochainement. "J’espère surtout qu’on en saura un peu plus bientôt", glisse-t-il, suggérant que des démarches judiciaires seraient en cours.
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Pour rappel, même si ses œuvres sont réalisées sans autorisation dans l’espace public, elles demeurent protégées par le droit moral et la propriété intellectuelle. En attendant d’éventuelles suites judiciaires, les célèbres Gouzous devront encore patienter pour que justice leur soit rendue.
vg / www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

Bravo Jace , grand artiste qui met la Réunion en lèr ! Tyen bo larg pa , nou aim les gouzous !
Jace s'est approprié une grande partie de l'espace public, et ce n'est pas du goût de tout le monde ; serions-nous obligé d'aimer ces guzus ?
De plus la machine a fric derrière est loin de l'esprit du street art, qui lui n'est pas sensé manger à tout les râteliers.Enfin, artistiquement parlant, cela reste une pâle contre-façon de K. Haring
Merci pour ce publireportage...point 9 de la charte de Munich zot connais pas ? après peut être c'est mwin i sorte derrière La Lune. Reskap une manigance du boug aussi pour accroître sa visibilité qui i connait ?