Nadia D. restera en prison. Cette décision a été prise par la chambre de l'instruction de Saint-Denis ce mercredi 16 juillet 2025. Elle est poursuivie pour complicité de viols incestueux sur sa fille mineure. Son compagnon et père de la victime présumée - âgée de 17 ans et souffrant d'un retard mental - fait lui l'objet d'une enquête menée sous la houlette d'un juge d'instruction pour de multiples viols au domicile familial (Photo d'illustration rb/www.imazpress.com)
La chambre de l'instruction a donné raison au parquet de Saint-Pierre qui a fait appel de la décision du juge des libertés et de la détention du Sud qui avait décidé de placer Nadia D. sous contrôle judiciaire.
"Ce dossier constitue le pire du pire", s'était écriée 'la procureure générale avant de requérir le maintien en détention de Nadia D., qui conteste les faits -, ce mardi 15 juillet 2025 devant les magistrats de la chambre de l'instruction.
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L'histoire de cette mère de famille de quatre enfants et de son compagnon, également placé en détention provisoire depuis cinq mois, est en effet des plus sordides.
- Victime de plusieurs viols incestieux -
L'affaire débute lorsque le 7 février 2025, Valérie*, 17 ans, signale à son établissement scolaire qu'elle est victime de viols incestueux réguliers de la part de son père. La lycéenne relate que le premier assaut a eu lieu dans la voiture paternelle où elle aurait été forcée à se masturber contre de l'argent.
À compter de ce jour, l'adolescente indique avoir été violée dans la chambre parentale à raison d'une fois par semaine lorsqu'elle se trouvait seule au domicile avec son père. Après chaque rapport imposé, Valérie se confie à ses trois sœurs en décrivant en détail ce qu'elle a subi. Rien ne lui sera épargné y compris les objets sexuels que les parents utilisent lors de leurs ébats filmés.
En garde à vue, le père a reconnu deux rapports sexuels avec Valérie en se justifiant "des sensations procurées par la virginité de cette dernière".
Quant à Nadia D., poursuivie pour complicité de crime incestueux, elle a reconnu savoir depuis 2016 ce qui se jouait dans la chambre conjugale avant de se rétracter indiquant que ce n'était pas "vraiment des viols" et que les enquêteurs l'avaient "forcée à avouer".
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