À l'issue d'une matinée d'auditions, la procureure a requis 6 mois de prison avec sursis contre Jean-Hugues Ratenon. Le député LFI de la 5ème circonscription a été jugé ce mardi 28 janvier 2025 par le tribunal de Saint-Denis pour des faits supposés de conduite en état d'ivresse manifeste. Il était également poursuivi pour refus de se soumettre aux tests d'alcoolémie et de stupéfiants ainsi que pour défaut de maîtrise d'un véhicule. Le parlementaire nie les faits reprochés. Le jugement sera rendu le jeudi 13 février à 13h45. (Photo rb/www.imazpress.com)
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Jugement le 13 février
L’audience est terminée. Le jugement a été mis en délibéré. Le tribunal rendra sa décision le 13 février à 13h45
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“Rien ne peut être retenu contre Jean-Hugues Ratenon” estime son avocat
Maître Hesler affirme que rien ne peut être retenu contre son client, “il n’était pas en état d’ivresse, on ne lui a pas demandé de se soumette à des tests d’alcoolémie”. Il demande donc la relaxe du député
Il estime ensuite “démesurées” les demandes de la partie civile - la conductrice du véhicule ayant heurté la voiture du parlementaire. “Elle n’a pas eu de jour d’interruption temporaire de travail, il n’y a pas de facture concernant les dégâts de sa voiture, rien de tout cela et on vient pourtant en culottes courtes vous demander des dommages et intérêts“.
L’avocat plaide donc le rejet des demandes de la conductrice.
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“Il ne sentait pas l’alcool“
La parole est maintenant à Maître Erick Hesler, avocat de Jean-Hugues Ratenon.
”Monsieur Ratenon n’a jamais dit que les gendarmes sont des menteurs, il dit qu’il ne se souvient pas de ces scènes“ commence par dire le défenseur.
Il met ensuite l’accent sur le fait que la médecin “n’a jamais constaté l’état d’ivresse supposée de Monsieur Ratenon”.
Il n’exclut pas que ce soit à la suite “de pressions“ que les gendarmes ont parlé de cet état d’ivresse. Il ne donne pas d’indication sur les auteurs présumés de ces supposées pressions.
Le défenseur note aussi que la conductrice, qui a heurté le véhicule de son client, et son passager ont déclaré que le député “ne sentait pas du tout l’alcool”.
L’avocat souligne ensuite qu’un médecin a certifié que le député n’est pas alcoolique. “Il y a aussi dans le dossier sept attestations de personnes disant que Monsieur Ratenon n’avait pas consommé d’alcool ce jour là”.
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Véronique Denizot n’a pas de doute : “quand monsieur Ratenon dit qu’il ne savait pas qu’il était à l’hôpital, cela n’a pas de sens“
Elle n’a pas de doute non plus sur l’état d’ivresse supposé du député.
Elle demande 6 mois de prison avec sursis 1.300 euros d’amende et 9 mois de suspension de son permis de conduite.
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“Monsieur Ratenon parle d’une cabale menée par la franc-maçonnerie“ s’agace la procureure
Maître Gorce, avocat de la conductrice, demande que sa cliente soit correctement indemnisée.
La procureure Véronique Denizot prend la parole visiblement agacée “Dans une conférence de presse monsieur Ratenon a mis en cause les gendarmes et le parquet, il a parlé d’une cabale menée par la franc-maçonnerie et je ne sais quoi d’autres. A la suite de cela, j’ai tenu à ce que les gendarmes viennent témoigner, ce qui se fait rarement. J’ai voulu qu’ils viennent dire sous serment ce qu’il s’est passé”
La magistrate continue toujours agacée “Monsieur Ratenon continue quand même d’affirmer que les scènes décrites par les représentants des forces de l’ordre n’ont jamais existé !“
Elle déplore ensuite “Monsieur Ratenon a aussi affirmé dans sa conférence de presse que le rapport médical avait été falsifié”
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“Je n’ai rien contre les gendarmes, mais les scènes décrites n’ont jamais existé” insiste toujours le député
Les débats reprennent au tribunal de Saint-Denis.
Avant la suspension d’audience en réponse à une question de Maître Jade Dousselin, Jean-Hugues Ratenon a souligné : “je n’ai rien contre les forces de l’ordre, je ne mets en cause ni les policiers ni les gendarmes. Mais pour autant, je continue à affirmer : les scènes décrites par les gendarmes n’ont jamais existé“
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L'audience est suspendue
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Le président rappelle Jean-Hugues Ratenon à la barre
Le président “après avoir entendu les gendarmes avez-vous quelque chose à ajouter ?”
Jean-Hugues Ratenon “non”
Le président “la mémoire ne vous est pas revenue après avoir entendu les gendarmes ?”
Jean-Hugues Ratenon “pour moi ces scènes n’ont pas existé, elle n’ont jamais existé !”
Le président agacé “donc il s’agit de faux procès verbaux, de fausses déclarations des gendarmes ? Vous dites que vous ne voulez pas vous soumettre. Mais nous, nous sommes soumis à des règles, les gendarmes sont soumis à des serments“.
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“Il est arrogant, il parle mal“
L’audition des témoins se poursuit. Un second gendarme est entendu.
Il affirme à son tour “Monsieur Ratenon a été traité comme n’importe quel autre citoyen. Il était arrogant, il parlait mal à nous et au personnel hospitalier. C’est le comportement caractéristique d’une personne qui a bu”.
Il poursuit “oui la question de la garde à vue s’est posée. Avec mon collègue nous avons décidé de faire comme nous l’avons déjà fait pour d’autres citoyens : il ne présentait aucun risque de non présentation (devant la justice - ndlr) nous avons décidé de ne pas utiliser la procédure extrême de placement en garde à vue et nous l’avons informé qu’il serait entendu ultérieurement”.
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La défense met en cause le gendarme : “vous êtes le seul à dire qu’il sentait l’alcool”
Maître Erick Hesler, avocat du député fait remarquer au gendarme “dans toute la procédure vous êtes le seul à dire que monsieur Ratenon sentait l’alcool”
Maître Jade Dousselin, également avocate du parlementaire s’adresse à son tour au gendarme “dommage que vous ne parlez que maintenant du vigile à qui vous avez demandé de fermer la porte“ pour empêcher Jean-Hugues Ratenon de sortir
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“Il avait la chemise ouverte, il se tenait au mur“
Répondant aux questions du président, le gendarme relate “il a été arrogant et provocateur avec nous, surtout lorsque je lui ai demandé de se soumettre aux tests. Il m’a dit “je ne me soumets à rien“. Il nous a aussi reproché de ne jamais être là quand les honnêtes citoyens en ont besoin”.
Le gendarme affirme aussi que selon ses constatations Jean-Hugues Ratenon avait consommé de l’alcool “il avait la chemise ouverte, il se tenait au mur“ note le témoin.
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“Oui il y a eu interaction“ selon les gendarmes
Le gendarme poursuit son audition. “Lorsque j’ai demandé au vigile de l’hôpital d’ouvrir la porte, nous nous sommes retrouvés sur le parking. À ce moment là j’ai dit au monsieur qui accompagnait monsieur Ratenon que ce dernier s’exposait à des poursuites. Cette personne m’a dit “on va traiter le médical avant le judiciaire”. Je lui ai fait remarqué que la médecin était à côté de moi avec la décharge pour refus de soin que monsieur Ratenon refusait de signer“
Questionné par le président le gendarme affirme : “Il y a eu deux interactions entre nous et monsieur Ratenon”
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Pas de garde à vue
L'audience se poursuit avec l’audition des témoins.
L’un des gendarmes qui est intervenu au CHU est entendu.
“Mon gradé de permanence m’a demandé dans la nuit de me rendre au CHU de Saint-Denis pour une prise de sang de dépistage. Il m’a informé qu’il s’agissait de Monsieur Ratenon” relate le gendarme.
“Nous nous sommes rendus sur place. Nous avons demandé à la médecin de procéder à une prise de sang. Elle nous a demandé une réquisition pour pouvoir le faire. C’est ce que nous avons fait. La médecin est allée le voir et elle est revenue en me disant qu’il refusait” dit encore le gendarme.
Il poursuit “je suis donc allé voir monsieur Ratenon, je lui ai redemandé de faire le test. Il a refusé. Je lui ai demandé de passer un test salivaire s’il avait peur des aiguilles. Il a aussi refusé”.
Le gendarme dit encore “j’ai demandé au vigile présent sur place de ne pas ouvrir la porte dans l’immédiat et j’ai informé monsieur Ratenon que son refus constituait une infraction. Il a persisté dans son refus”.
Il relate encore “la question s’est posée de savoir s’il fallait placer monsieur Ratenon en garde à vue. Je ne l’avais pas fait pour d’autres personnes qui avaient refusé le test, donc nous ne l’avons pas placé en garde à vue et nous l’avons informé qu’il serait entendu ultérieurement”.
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La conductrice a voulu savoir si le député avait refusé les tests
Au départ la conductrice n’envisageait pas de porter plainte.
Elle a indiqué avoir téléphoné au député pour savoir s’il avait vraiment refusé les tests d’alcoolémie. Elle dit que vous ne lui avez pas répondu et qu’elle a donc décidé de porter plainte. Elle a aussi dit “avec le recul je pense que j’aurais dû aller à l’hôpital moi aussi pour constater de moi-même son état”. “Vous en pensez quoi?”Jean-Hugues Ratenon “je sais qu’il y a eu une campagne médiatique, je sais qu’elle (la conductrice -ndlr) a porté plainte. Je vais maintenant laisser mes avocats s’exprimer”
Le président “moi je ne parle pas de la presse, mais du dossier”
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Jean-Hugues Ratenon “je n’ai pas commis de faute“
Questionné par Maitre Gorce, avocat de la conductrice qui a percuté la voiture du parlementaire, Jean-Hugues Ratenon insiste une nouvelle fois “à aucun moment je n’ai été informé que les gendarmes voulaient que je fasse une prise de sang pour un test d’alcoolémie“
Maître Gorce : “Vous estimez avoir commis une faute ce soir là ?“
Jean-Hugues Ratenon “Non je n’estime pas avoir commis une faute mais compte tenu de mon état de santé je n’aurais peut être pas dû prendre le volant”.
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Aucune interaction avec les gendarmes
Le parlementaire n’en démord pas “je n’ai eu aucune interaction avec les gendarmes”.
Le président revient ensuite sur la volonté de Jean-Hugues Ratenon de quitter le CHU et essaye d’avoir des explications.
Jean-Hugues Ratenon insiste pour dire que connaissant son corps, il ne voyait pas la nécessité de rester à l’hôpital. “Je voulais être près de ma compagne et de mon enfant” dit-il
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“Oui c’est ça j’ai consommé de l’alcool, du zamal et de la cocaïne“
Le président lit le procès verbal dressé par les gendarmes “à son arrivée à l’hôpital, il est arrogant envers nous et le personnel médical. Il dit à ce personnel : “oui c’est ça j’ai consommé de l’alcool, du zamal et de la cocaïne“. Monsieur Ratenon a catégoriquement refusé la prise de sang en disant “vous ne pouvez rien m’imposer“. Il a insisté pour quitter l’hôpital“.
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Jean-Hugues Ratenon “je connais mon corps“
Le président : “Vous avez quitté de manière précipitée le Chu de Saint-Denis où les pompiers vous avaient conduits. Ce n’est pas un peu surprenant alors que vous veniez de faire un malaise ? Vous dites vous même que c’est la troisième fois que cela se produisait. Vous n’aviez pas envie d’être rassuré, de profiter de votre présence à l’hôpital pour faire des examens ?”
Jean-Hugues Ratenon “En fait je connais mon corps, je fais ce genre de malaise depuis tout petit. Au moment où je pars, je sais que je peux le faire. À ce moment là je ne savais même pas que j’étais au Chu, je savais juste que j’étais à l’hôpital“.
Le parlementaire ajoute “à ce moment je savais juste que j’avais eu un malaise mais pas que j’avais eu un accident“.
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La voiture s’est arrêtée d’elle-même
Le président demande à Jean-Hugues Ratenon pourquoi il s’est arrêté en plein milieu de la voie de droite tous feux éteints “c’était extrêmement dangereux“ commente le magistrat.
“J’ai fait un malaise vagal“ explique le parlementaire. Il ajoute qu’il ne contrôlait plus la voiture qui s’est alors arrêtée d’elle même selon les paramètres de sécurité du véhicule.
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Le général Frédéric Labrunye présent dans la salle
Le général Frédéric Labrunye, commandant de groupement de la gendarmerie de La Reunion, est présent à l’audience.
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Attitude “arrogante“
L’audition de Jean-Hugues Ratenon se poursuit.
Le président “les gendarmes ont noté que vous sentiez l’alcool, que votre attitude était arrogante, que votre regard brillait, que votre élocution était normale mais que les explications étaient embrouillées et répétitives. Votre attitude générale a fait que les gendarmes ont coché la case “sous l’emprise état alcoolique important“. Vous en pensez quoi ?“
Jean-Ratenon : “dans mon souvenir je n’ai eu aucune interaction avec les gendarmes“.
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Jean-Hugues Ratenon “je n’ai pas bu“
La parole est donnée au député : “ce soir et toute la journée je n’ai pas bu. Je pense que j’ai fait un malaise. J’ai du perdre connaissance un instant. Je ne me souviens plus du reste.
Je me suis réveillé à l’hôpital, on m’a dit que j’allais mieux et que je pouvais rentrer chez moi si je le désirais. C’est ce que j’ai fait. À aucun moment on ne m’a parlé de prélèvement (pour vérifier s’il avait bu ou non - ndlr)“Le président reprend la parole “cette version diverge de celle donnée dans les procès verbaux. Les gendarmes disent notamment que vous avez refusé les tests et que vous avez été averti que cela constituait une infraction“.
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Le président expose les faits dans le détail
“Après avoir percuté votre véhicule et s’être assurés qu’ils n’étaient pas blessés, la conductrice et son passager viennent vous voir dans votre véhicule. Les secours sont appelés“ relate le magistrat.
Il rappelle ensuite que selon les gendarmes le député a refusé de se soumettre aux tests. -
Début de procès pour Jean-Hugues Ratenon
Le député de la 5eme circonscription est appelé à la barre. Le président rappelle les faits reprochés.
Il demande ensuite aux deux témoins, deux gendarmes en l’occurrence, de quitter la salle avant d’être entendus. -
Véronique Denizot sur le banc du ministère public
C’est la procureur Véronique Denizot elle-même qui a pris place sur le siège du ministère public et qui va donc prononcer les réquisitions contre le député de la 5eme circonscription
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Jean-Hugues Ratenon attend d’être jugé
L’audience a commencé au tribunal correctionnel de Saint-Denis.
Le président Duchemin examine d’autres dossiers se rapportant à des infractions routières mettant en cause d’autres personnes.
Jean-Hugues Ratenon est présent dans la salle. Il est assis sur le dernier banc de la salle d’audience. Perceval Gaillard, député LFI de la 7eme circonscription, est à ses côtés pour lui apporter son soutien.
Les deux parlementaires sont assis juste derrière les trois gendarmes qui ont contrôlé Jean-Hugues Ratenon le soir de son accident. -
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Nous ouvrons ce direct pour suivre le procès du député Jean-Hugues Ratenon poursuivi pour conduite en état d'ivresse.
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À propos
Imaz Press avait révélé dès le lundi 26 août 2024 l'ouverture d'une enquête par le parquet pour ces faits qui se sont produits dans la nuit vers 00h40 le samedi 24 août 2024 sur la quatre voies au niveau de Sainte-Suzanne.
Lire aussi - Enquête du parquet après l'accident de voiture de Jean-Hugues Ratenon
La voiture de Jean Hugues Ratenon était arrêtée tous feux éteints sur la voie de droite lorsqu'elle a été heurtée par une conductrice qui "circulait à allure normale" et qui "a été surprise", par la présence du véhicule arrêté, précise la magistrate dans son communiqué.
Les dépistages d'alcool et des stupéfiants réalisés par les gendarmes sur la conductrice étaient négatifs.
Jean Hugues Ratenon, qui était au volant de son véhicule, a été transporté au CHU de Saint-Denis "pour des examens de contrôle" note la procureure.
A l'hôpital, le député " refusait les prélèvements par éthylotest et salivaire destinés à dépister l’éventuelle présence d’alcool ou de stupéfiants, ainsi que le prélèvement sanguin" détaille la magistrate.
Il a alors été informé par les gendarmes que "ce refus constituait une infraction pénale" poursuit Véronique Denizot.
Lundi "son permis de conduire a fait l’objet d’une décision administrative en date du 26 août 2024 suspendant sa validité pour une durée de neuf mois" informe la procureure.
Selon le Canard enchaîné qui a révélé les faits supposés, le député de la 5ème circonscription aurait fait valoir son immunité parlementaire pour se soustraire aux tests.
- Jean-Hugues Ratenon nie les faits -
Des faits niés par le député Jean-Hugues Ratenon, qui dit être "totalement scandalisé par les pseudos informations parues" dans le Canard Enchaîne. "Vouloir faire croire qu’il aurait invoqué "son immunité parlementaire" pour ne pas "se soumettre à un test d’alcoolémie", c’est du grand n’importe quoi. Par ailleurs, comment se fait-il que c’est un journal national qui prétend détenir ces informations ?"
"Comment se fait-il qu’aucun média à La Réunion ne parvient à obtenir ces informations diffamatoires ? Qui alimente le Canard enchainé et dans quel but ? Qui a donné l’ordre d’écrire de tels propos ?", ajoute le communiqué.
"Le député apprend par voie de presse qu’une enquête a été ouverte. Le député apprend aujourd’hui par le canard enchainé qu’il sera convoqué alors qu’il n’a même pas encore été auditionné ! A-t-on décidé de le convoquer avant même la fin de l’enquête ? Pourquoi ? Ce malaise est-il devenu un dossier politique ?"
- Permis de conduire suspendu -
Ce jeudi 29 août le parlementaires "a été entendu par les militaires de l’escadron départemental de la sécurité routière. Il conteste les infractions reprochées" indique la magistrate dans son communiqué.
"Cependant, au regard des éléments recueillis dans la procédure, une convocation à comparaître en janvier 2025 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis lui a été délivrée ce jour (ce vendredi 30 août 2024)", précise le parquet.
Le député est convoqué pour conduite en état d’ivresse manifeste, défaut de maitrise, refus de se soumettre aux vérifications à l'alcool et aux stupéfiants.
Dans son communiqué, le parquet détaille les peines encourues :
- conduite en état d’ivresse manifeste : emprisonnement délictuel - 2 ans et amende délictuelle 4.500 euros
- défaut de maîtrise : amende contraventionnelle de 750 euros
- refus de se soumettre aux vérifications tendant à établir l'état alcoolique lors de la constatation d'un accident de la circulation : emprisonnement délictuel de 1 an et amende délictuelle de 3.750 euros
- refus de se soumettre par le conducteur d'un véhicule aux analyses ou examens en vue d'établir s'il conduisait en ayant fait usage de stupéfiants : emprisonnement délictuel - 2 ans et amende délictuelle de 4.500 euros.
La suspension du permis de conduire est encourue pour une durée maximale de 3 ans ou 5 ans selon l’infraction retenue
Lire aussi - Enquête du parquet après l'accident de voiture de Jean-Hugues Ratenon
- Le déroulé des faits, selon le parquet -
Selon le communique du parquet, les faits reprochés à Jean Hugues Ratenon se sont déroulés ainsi : "le samedi 24 août 2024 à 0h48 l’intervention des militaires de la brigade territoriale de sainte Suzanne était sollicitée pour un accident de la circulation routière impliquant deux véhicules et trois personnes, sans notion de blessé, au niveau de la montée Bel Air, sur la route nationale 2 sur la commune de Sainte-Suzanne.
Présents sur les lieux à 1h18, les gendarmes constataient que les sapeurs-pompiers avaient pris en charge les occupants des deux véhicules, établissaient les bilans de contrôle et procédaient aux premiers soins nécessaires, seul le conducteur du véhicule percuté, Jean-Hugues Ratenon, étant transporté au centre hospitalier nord pour examen de contrôle.
Les constatations opérées sur le lieu de l’accident, puis les investigations menées "selon la procédure de flagrance, établissaient qu’un véhicule occupé par deux personnes circulait à allure normale sur la voie de droite de la RN2 dans le sens Saint-André / Saint-Denis et que la conductrice était surprise par un véhicule sombre à l’arrêt tous feux éteints sur sa voie de circulation ; malgré un freinage d’urgence, elle percutait ce véhicule par l’arrière et le poussait sur 32 mètres toujours sur la voie de droite, avant de pouvoir s’arrêter", poursuit le parquet.
"Les constatations relatives aux deux véhicules impliqués dans l’accident de circulation ne relevaient aucune infraction sur le plan administratif, de même que les investigations relatives aux permis de conduire. Les dépistages de l’alcool et des stupéfiants réalisés sur la conductrice étaient négatifs."
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A quoi sert lacotest si la parole d'un gendarme suffit ? C'est la porte ouverte à tous les abus la... Soit on a des preuves, soit on raconte ce qu'on veut... Si l'alcotest est inutile, ce que la procureure veut signifier, jetez le et contentez vous de ce que le gendarme a envie de dire.
Mon Dieux où va t on quand je lis que la procureure demande plus que pour les délinquants qui terrorisent Fayard et Bras fusil à longueur de nuit.... C'est dément cette justice clientéliste qui veut se payer un député...
C'est aussi un refus d'obtempérer ! S'il était clean, pourquoi refuser le test ? Aucun retrait de permis ?
Quel exemple ce député ! Effarant
(Supprimé pour injures - Modérateur) vilain manière. Démission, Démission, démission.. on ne veut plus de vous
(Supprimé pour injures - Modérateur).
La femme n'a pas porté plainte au début.
Maintenant elle porte plainte.
La femme à dit il ne sentait pas l'alcool.
Ça sent le coup monté.
C'est clair...
À lire des commentaires des gens croient encore en sa version… un adulte quelqu’il soit quand il fait une bêtise ou pas il l’admet surtout si il représente la population, l’assemblée nationale n’est pas la maternelle. Si il n’avait rien à se reprocher, il aurait dit ok pour les examens et c’était plié. 6 mois c’est peu pour l’argent et le temps qu’il a fait perdre a beaucoup trop de monde.
Ah bon il vous a fait perdre votre temps ? Quand un de vos proches sera injustement accusé on saura quoi vous répondre.
Et si LFI dérange ?
Coup monté ?
Cette affaire non seulement pu de l'alcool mais transpire le mensonge
S'il fallait retirer le permis à toutes les personnes qui consomment l'alcool. Il n'y aurait plus d'automobilistes sur les routes.
Un.peu de retenu aux donneurs de leçons
Le juge n’est pas dupe.
Oui. Il voit bien qu'on veut faire la peau d'un député avant les futures municipales...
La conductrice, sur freedom, avait témoigné que Ratenon ne sentait pas l'alcool. Et maintenant, elle (ou son mari ivre) qui était en défaut de maîtrise de son véhicule voudrait être indemnisée! La procureur ne souhaite pas évoquer la presse mais se réfère à la conférence de presse de Ratenon! On parle de fait et apparemment, il n'y en a pas autant que ça! Le seul constat, c'est une conductrice qui a percuté un véhicule où un conducteur a fait un malaise! Même sans feux allumés, un véhicule est visible par ses réflecteurs, au niveau du pare choc!
Plusieurs déclarent qu'il ne tenait pas debout et tenait des propos incohérents. Il a pu ne pas consommer d'alcool mais qui sais, la drogue ou zamal pays... En tout cas une chose est sûre il n'a pas accepté de test alors que la conductrice l'a fait. En plus phénomène incompréhensible il prenait la route pour se rendre à l'hôpital car il ne se sentait pas bien mais refuse les soins un fois qu'il y est. Domoune couillon n'a pu tellement ça 😯
Le vigile et la médecin ont-ils été auditionnés? S'ils confirment les propos du gendarme, c'est plié. Par contre, dans le contraire ça pourrait effectivement sentir le coup monté ????
Maintenant c'est la franc-maçonnerie. Sûrement l’ordre de la boule blanche ou alors de la bouteille de whisky. Mais comment un député peut déclarer de telles bêtises dans un tribunal ?
HAHAHAHAHAHA..............Mieux vaut en rire !
" La réalité ne peut pas se plier à l'idée que l'on s'en fait "
Il est bien défendu, un des deux avocats est l'avocat personnel de sa majesté Mélenchon.
son comportement est typique de tout bon menteur, être dans le déni plutôt qu'assumer...il aggrave son cas la
C'est hallucinant ce traitement, le mec député fait ce qu'il veut, il faut inviter tous les alcooliques à l'hôpital à se comporter de la même façon, jurisprudence ratenon...
Moin aussi mi connais mon corps. Quand mi bois mi reste la kaz.
Après mi pas député, li na le droit faire la merde su la route li.
Ce personnage n'est pas digne d'être un député, il se fout des gens, victimes, force de l'ordre, personnels hospitalier, des Réunionnais...ces gens là ne veulent pas reconnaître leurs torts, méfaits et délits, comme Mélenchon, leur chef...Il faut
le punir sévèrement pour lui montrer qu'il est un citoyen comme un autre, car il doit donner l'exemple...
Si il est FM il sera. Gracié ou un petit truc pour la route
La FM n'en veut pas et ne voudra jamais compter ce genre de personnage dans ses rangs ! .'.
Ratenon arrête sa voiture, coupé le moteur, éteint les feux, tout ça inconscient, s'endort tranquilou, Ah Oui ! Pendant un malaise ?! Donc, sa parole
Ratenon arrête sa voiture sur la voie rapide, coupe le moteur, éteint les feux, s'endort tranquilou. Ah Oui ! Un malaise ?! Devenu conscient, il brandi sa carte de député et refuse les tests. Arrivé au CHU conscient et refuse ENCORE les tests. Donc, c'est sa parole de LFISTE contre les gendarmes-menteurs et la conductrice. Encore une victime LFI dont ils sont coutumiers.
Plus de permis ? Pas grave, nous lui payons un chauffeur.
Li la enfonce a li tout seul avec sa conférence et ses excuses bidons. Quand ou prend la peine paye une grande avocate pou essaye gagne le moins possible c'est que ou connais que ou la fait n'importe quoi...
Peine exemplaire comme dit souvent le LFI. Exemple pour nos jeunes.
C'est un citoyen comme les autres, donc, il mérite les mêmes sanctions
Petit remarque sur le "pourquoi" du Canard enchainé" concernant cet accident: le seul journal de l'île a été sauvé par le financement de l'hôtel de la Région( plus de 3000000€)...Dirigé par Mme Huguette Bello membre très active du L.F.I. !!! AAAH ! le bon vieux temps des colonies... On ne touche pas au directoire de la Colonie L.F.I. Messieurs-Dames !!
Pour Harcèlement
Ah bon, l'hypertension vous dédouane de vous soumettre aux dépistages d'alcoolémie et autres Je fais de l'hypertension, et j'ai jamais vu de lumière blanche et j'ai déjà soufflé dans l'éthylotest.
Vous avez quoi comme autre motif à nous donner, sur fait qu'il ait refusé de se soumettre aux tests de dépistages ?
Mon voisin qui est un soûlard dit je bois.
Un peu comme les commentaires ici.
Que celui qui n'a jamais bu critique.
Avant de critiquer M Ratenon faut bien vérifier si son cul est propre.
@Méditer, il ne s'agit pas ici de critiquer une personne qui a bu, mais d'un député qui aurait pu tuer quelqu'un en s'arretant sur une 4voies tous feux éteints sur la voie de droite et qui ne veut pas se soumettre aux testes de dépistage. C'est tout
Monsieur Ratenon la pa ou mèm i fé la loi ? Ou koné pas i conduit pas kan i boire ? Alé marshé don !
Je ne sais s'il se rend compte mais avec ses bétises il aurait pu tuer la dame qui a percuté sa voiture !!!!
Franchement il faut arrêter de s'acharner sur Monsieur Ratenon, il a fait une crise d’hypertension, ça peut arriver à tut le monde et oui on a l'air dans les vapp dans ces cas là. Critiquer quelqu’un sur sa maladie c'est minable
Du harcèlement pour de l'hypertension? Mdr.Pourquoi n'a-t-il pas effectué le test d'alcoolémie si c'est celà? Ne dites pas n'importe quoi. Il a pu commettre une erreur, certes,mais qu'il ait le courage d'assumer, il n'est pas au-dessus des lois que je sache.
@ harcèlement:
Ce n'est pas de l'acharnement, c'est un fait, répréhensible, comme pour Monsieur Tout le Monde.
On ne conduit pas quand on est saoul, c'est la loi.
Et quand on est parlementaire, on montre l'exemple...
Vous ne diriez pas cela s'il vous avait percuté en état d'ivresse...
Nul n'est au dessus des lois...
Et s'il buvait moins, il raconterait moins de conneries.... (exemple "la lumière blanche"....
Oté, il faut le comprendre : il a vu la lumière 'est pur sa qu'il a pas vu les gendarmes
J'espère que le tribunal va lui rappeler qu'il est pas au-dessus des lois
"Celui qui conduit ne boit pas", "un verre ça va, trois verres dégâts" etc etc. Vous n'écoutez jamais les messages de la prévention routière Monsieur le député ?