Emmanuel Macron à l'écoute de la communauté juive de France. Samedi 20 septembre, le président de la République a assuré de la "mobilisation" du pays contre l'antisémitisme, qu'il souhaite voir "puni très fermement", après avoir demandé au ministre de la Justice de prendre une circulaire en ce sens.
"Face à la haine, la République aura toujours le dernier mot. La Nation sera toujours mobilisée", a écrit le chef de l'Etat sur X.
Je sais l’inquiétude des Français juifs.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 20, 2025
Angoisse, solitude, peur : cette semaine encore, ils m’ont dit combien leur vie a changé depuis le 7 octobre. Ils m’ont dit aussi leur exigence de justice et de protection.
J’ai demandé au Garde des Sceaux…
- "Vigilance absolue et réponse immédiate" -
Conscient de "l'inquiétude des Français juifs" qui témoignent d'"angoisse, solitude, peur", Emmanuel Macron a affirmé avoir "demandé au garde des Sceaux d'instruire les procureurs pour améliorer encore la réponse de la justice face à l'antisémitisme et ses nouvelles formes".
Ce qu'a fait vendredi Gérald Darmanin, dans une circulaire réclamant "une réponse pénale très ferme" aux actes et discours antisémites qui flambent, en particulier depuis le 7 octobre 2023, date des attaques sans précédent du Hamas contre Israël et du déclenchement de la guerre à Gaza."Deux mots d'ordre : vigilance absolue et réponse immédiate, pour repérer et punir très fermement les auteurs d'actes antisémites", a poursuivi Emmanuel Macron.
A l'heure où la France doit officiellement reconnaître l'Etat palestinien, lundi devant l'ONU, Emmanuel Macron tente de panser sa relation avec une communauté juive de France qui compte quelque 500.000 personnes et qui lui est devenue largement hostile depuis deux ans.
AFP