Il parle aux Français.es

Inflation : Macron veut un accord sur la modération des marges dans le secteur de l'alimentation

  • Publié le 24 septembre 2023 à 21:53
  • Actualisé le 25 septembre 2023 à 05:34
Le président français Emmanuel Macron à Bormes-les-Mimosas, dans le Var, le 17 août 2023 ( POOL / CHRISTOPHE SIMON )

Alors qu'il a reçu le roi Charles III et le Pape François cette semaine en France, c'est ce dimanche 24 septembre 2023 qu'Emmanuel Macron a décidé de s'exprimer. Interrogé par les journalistes du 20h de TF1 et de France 2 le Président fait le point sur plusieurs questions d'actualité. Suivez son intervention en direct sur notre site

Regardez l'intervention du Président de la République

  • C'est la fin de ce live, merci de nous avoir suivi.

  • "La France est au rendez-vous"

    Pour Macron, "la France est au rendez-vous du rôle qui est le sien... de la santé, du pouvoir d'achat, de l'école, de la lutte contre le harcèlement et moi je suis concentré à la tâche".

  • La France aux côtés de l'Arménie

    Conflit en Arménie, "notre soutien est entier", déclare Emmanuel Macron. "La France est vigilante à l'intégrité territoriale de l'Arménie."

  • Fin de la coopération militaire au Niger

    "Nous y sommes car à la demande de pays nous avons lutté contre le terrorisme et Barkhane est un succès", dit-il. Après, "quand il y a des coups d'État ce n'est pas de notre fait".

    La France a donc décidé "de ramener son ambassadeur et nous mettons fin à notre coopération militaire". Des militaires qui rentreront dans les semaines et mois qui viennent.

    "Mais nous continuerons le territoire africain à lutter contre le terrorisme mais que si c'est à la demande des pouvoirs élus démocratiquement."

  • "L'écologie, c'est le défi de l'ambition"

    Écologie... Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre sans aggraver les inégalités sociales ?

    "C'est le défi de l'ambition", déclare le président.

    "On a fait la moitié du chemin. On l'a fait parce que ces cinq dernières années on a réduit nos émissions de moitié. J'avais pris des engagements de campagne, c'est fait et demain je validerais la planification qui est l'esprit d'un énorme travail qui touche tous les secteurs et qu'ensuite on va décliner avec tous les élus."

    "L'année prochaine, on va investir 40 millions pour l'écologie", dit-il, ajoutant "qu'il faut sortir du charbon". Nos deux centrales, "on va les convertir à la biomasse". "On va produire notre énergie de manière indépendante et souveraine et sans charbon."

    Ensuite, "il faut continuer à électrifier nos véhicules". "On doit le faire en les produisant chez nous - les véhicules et les batteries".

  • Sur les prix des carburants, "on paye notre dépendance"

    Sur les carburants, la vente à perte ne fonctionne pas. "Pourquoi l'essence augmente ? Car le prix du baril augmente et on paye notre dépendance." "Et cela va durer", indique le président. "Il faut donc responsabiliser tout le monde et accompagner."

    "On va demander aux raffineurs de nous donner la transparence", indique Macron. À côté de cela, "je vais demander au gouvernement d'accompagner les Français qui travaillent". "On aide pas les ménages qui n'en ont pas besoin et pas ceux qui roulent pour le confort."

  • "Le pouvoir d'achat c'est la rencontre d'un salaire et des prix de la vie"

    Le 15 du mois, nombreux Français n'arrivent plus à s'en sortir. Alors comment faire pour que la population s'en sorte face à l'inflation.

    "Le pouvoir d'achat c'est la rencontre d'un salaire et des prix de la vie. On va se concentrer sur le fait de créer des emplois", déclare le président. En ajoute que "le Smic a augmenté de 11%".

    Emmanuel Macron qui évoque la conférence sociale qui aura lieu début octobre. "On va travailler avec toutes les branches. Il faut que dans certaines les employeurs embauchent mieux." Mais "je ne suis pas pour qu'on indexe tous les salaire sur les prix".

    Un texte va d'ailleurs revenir pour les négociations commerciales. "Il faut préserver le pouvoir d'achat de nos agriculteurs", dit-il. "On a des grands groupes qui ont fait flamber les prix et on veut les mettre autour de la table." "Le gouvernement va prendre ce texte, on va mettre ces 60 industriels et on va mettre en place un accord sur une modération des marges car on a une crise sur l'alimentaire. C'est insupportable de voir nos compatriotes choisir des besoins essentiels."

    Pas pour autant de blocage des prix.

  • Loi sur l'immigration, "on doit aller vite, réduire les délais"

    Loi sur l'immigration, "il y a plusieurs réformes techniques préparées par le gouvernement mais le coeur de ce texte c'est d'accélérer les procédures et avoir une mesure efficace pour mieux accueillir et renvoyer les personnes qui n'ont pas vocation à rester". "On doit aller vite, réduire les délais et avoir modèle au diapason des pays voisins."

    Après il le dit, "il ne faut pas être hypocrite, il y a des métiers sous tension qui embauchent ces personnes précaires."

     

  • "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde"

    Interpellé par le pape sur le drame des migrants, Macron lui répond.

    "Nous Français nous faisons notre part. On accueille de plus en plus d'enfants. Nous investissons 2 milliards d'euros par an sur l'hébergement d'urgence et pour près de 60% ce sont des personnes qui attendent un titre." "Je ne suis pas indifférent mais nous devons être rigoureux et on ne peut pas accueillir toute la misère du monde", dit-il.

    "On ne peut pas laisser les Italiens seuls." Mais ces pays "doivent démanteler les réseaux et mieux coopérer au retour". "Il faut obtenir un accord européen.

    Emmanuel Macron qui souhaite également embarquer des études et experts pour démanteler les réseaux. "On doit mieux protéger nos frontières." "Je veux proposer à la présidente du conseil italien de mettre plus de moyen dans ces pays de transit pour éviter les départs et quand on arrive on doit avoir une politique européenne. L'Europe doit aider à enregistrer les situations."

  • Emmanuel Macron félicite les Français

    Emmanuel Macron félicite les Français."Il y a peu de pays qui peut relever des défis concommitents. La coupe du monde, la venue du pape, le roi Charles. J veux donc remercier les services qui ont rendu cela possible."

    "Cette France, c'est celle qui sera celle-là pour les JO 2024", dit-il.

  • Bonsoir à toutes et à tous, la journée politique se poursuit.

    Bienvenue dans ce live consacré à l'interview du chef de l'État sur TF1 et France 2. Emmanuel Macron devrait revenir sur la semaine chargée qu'a connue l'Hexagone, entre la visite du roi Charles III et du pape François.

    Au menu de cette prise de parole, on trouvera également la planification écologique promise par le président à de nombreuses reprises.

À propos

Ce dimanche 24 septembre, Emmanuel Macron répondra, en direct de l'Élysée, aux questions d'Anne-Claire Coudray et de Laurent Delahousse.

Cet entretien sera l'occasion de revenir sur une semaine marquée par la visite du roi Charles III en France, ainsi que par le déplacement du pape François à Marseille.

L'exercice est à double tranchant: à Marseille, le souverain pontife s'est montré dur à l'égard de la classe politique sur le sort des migrants qui meurent en tentant de traverser la Méditerranée.

L'Elysée a assuré que la France n'avait "pas à rougir" en termes "d'accueil et d'intégration", mais le président Macron, qui a assisté à la messe papale au Stade Vélodrome, a été renvoyé par la gauche à son propre bilan. Il "se comporte de manière particulièrement hypocrite parce que c'est lui qui met en place ces politiques-là" sur l'immigration, a lancé l'"insoumis" Jean-Luc Mélenchon.

Surtout, l'exécutif peine à trouver une majorité parlementaire sur sa loi immigration.

Une prise de parole qui intervient deux mois après le remaniement du gouvernement Borne et quelques semaines après la rentrée ministérielle.

Le 24 juillet 2023, Emmanuel Macron avait déjà pris la parole sur ces mêmes chaines. Mais aucune annonce particulière n'avait été faite lors de cet entretien.

- Planification écologique et budget 2023 au menu -

Le locataire de l'Elysée pourrait peut-être préciser ses intentions sur une possible ouverture du champ du référendum, y compris à des questions de société comme l'immigration, évoquée avec les chefs de parti qu'il a réunis fin août à Saint-Denis - un conclave inédit qu'il souhaite réitérer, possiblement fin octobre ou début novembre.

Le chef de l'Eglise catholique a aussi adressé une nouvelle mise en garde au gouvernement qui s'apprête à dévoiler un projet de loi pouvant aller jusqu'à autoriser une "aide active à mourir". "On ne joue pas avec la vie!", a-t-il martelé.

Emmanuel Macron lui a expliqué le "calendrier" du texte, attendu "dans les prochaines semaines", mais pas le contenu, a assuré un conseiller.

A trois jours de la présentation du budget pour 2024 en Conseil des ministres, le président sera aussi attendu au tournant sur la question de l'inflation et du pouvoir d'achat, très sensible en cette rentrée. Les oppositions sont parties à l'offensive sur cette préoccupation phare des Français, reprochant à l'exécutif de ne pas les protéger suffisamment - d'autant que l'idée d'autoriser la vente à perte des carburants ressemble pour l'instant à un raté gouvernemental.

Enfin, alors qu'Emmanuel Macron souhaite invoquer les visites de la semaine pour mettre en valeur le statut international de la France, l'actualité diplomatique ne lui apporte pas de bonnes nouvelles.

La France doit toujours trouver l'issue à l'impasse née du coup d'Etat de juillet au Niger, refusant jusqu'ici de retirer ses troupes et son ambassadeur déclarés personae non gratae par le régime militaire.

Et le chef de l'Etat, qui a tenté par le passé de jouer le médiateur sur le conflit au Nagorny Karabakh, a été pris de court comme toute la communauté internationale par l'offensive de l'Azerbaïdjan qui a remporté une victoire éclair dans cette région sécessionniste majoritairement peuplée d'Arméniens.

C’est également ce dimanche soir que tomberont les résultats des élections sénatoriales, où le parti présidentiel ne devrait pas faire d'étincelles, dans la continuité des élections municipales de 2020.

Lire aussi - Alors que les Français sombrent dans la précarité, le Président - roi festoie à Versailles

www.imazpress.com avec AFP

 

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