[VIDEO] Le premier conseil des ministres se tiendra lundi

Le gouvernement Barnier voit enfin le jour, les opposants affirment qu'il n'a "aucun avenir"

  • PubliĂ© le 22 septembre 2024 Ă  00:12
  • ActualisĂ© le 22 septembre 2024 Ă  00:14
Le gouvernement du Premier ministre Michel Barnier, dévoilé le 21 septembre 2024 ( AFP / - )

Ce samedi 21 septembre 2024, 17 jours après sa nomination à Matignon - le 5 septembre - , Michel Barnier a enfin constitué son gouvernement. L'annonce de sa composition a été faire à 21h50 (heure de La Réunion). Il devrait regroupe 38 ministres, dont 16 de plein exercice avec des personnalités LR très à droite - comme le Premier ministre lui-même -, et des Macronistes dont les partis ont été battus lors des législatives anticipées de juin et juillet dernier. La gauche, gagnante de cette élections sous la bannière du Nouveau front populaire, n'a aucun ministre. Suivez notre direct

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    Belle soirée et à demain

  • François Hollande estime qu’"il y aura sûrement une censure" du gouvernement et que c’est aux socialistes de la déposer

    "En fonction de ce que Michel Barnier annoncera devant l’Assemblée nationale, il y aura sûrement une censure à établir. Mais je propose que ce soit les socialistes, eux-mêmes, avec ce souci de responsabilité, de crédibilité, qui présentent éventuellement cette motion de censure", a déclaré l’ancien président François Hollande, samedi soir sur TF1, après le dévoilement du gouvernement Barnier.

    Il a ajouté : ce gouvernement va mener "la même politique que celle qui a été suivie depuis l’élection présidentielle de 2022, avec un tournant à droite plus marqué,  plus dure pour les Françaises et les Français, compte tenu de la composition du gouvernement".

  • Audrey Bélim réagit face à la nomination du Gouvernement

    LR obtient également de nombreux ministères malgré une lourde défaite aux législatives (4ème position) : c’est un hold-up démocratique. Le Gouvernement est formé des partis qui ont été le plus rejetés par les Français.

    Le déni des élections est de toute façon une politique assumée puisque le Nouveau Front Populaire était arrivé en tête du scrutin. Loin de respecter les règles institutionnelles et la tradition républicaine, Emmanuel Macron a fait le choix d’un Premier ministre LR qui lui est idéologiquement très proche et qui lui sera politiquement inféodé.

    Il faut que tout change pour que rien ne change, disait le Guépard joué par Alain Delon dans le film éponyme. Nous y sommes. Tant d’énergie dépensée et de jours perdus pour déboucher sur la continuité !

    L’Elysée fait le choix d’être sourd aux attentes des Français concernant la justice sociale et fiscale comme la défense de nos services publics. C’est un choix dangereux.

    Enfin, j’adresse mes félicitations républicaines à François-Noël Buffet mais lui dis aussi ma réelle inquiétude face à la baisse de 9% du budget des Outre-mer prévue à ce stade pour 2025. D’autres solutions existent, notamment en augmentant les impôts des plus riches.

    Nos territoires seraient grièvement affectés par cette baisse des dépenses publiques, à laquelle s’ajouterait la diminution des dotations aux collectivités locales. Les inégalités augmenteraient tout comme toutes nos difficultés. Cette politique - nous le voyons en ce moment en Martinique - est également périlleuse."

  • "La santé est notre patrimoine le plus précieux" lance Geneviève Darrieussecq

    "C’est avec humilité, respect pour tous, bon sens, responsabilité collective et détermination que je souhaite travailler", a écrit la nouvelle ministre de la Santé sur son compte X samedi soir. "La santé est notre patrimoine le plus précieux", affirme-t-elle.

  • Qui sont ces nouveaux ministres sous Michel Barnier ?

    Anne Genetet, une "surprise" à l'Éducation nationale

     Députée du groupe Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance), elle s'apprête à découvrir l'une des administrations les plus exigeantes de l'Etat.

    Inconnue du grand public, et surtout des enseignants, la native de Neuilly-sur-Seine aura des dossiers urgents à traiter, à commencer par la crise d'attractivité du métier. Érigée en "urgence structurelle" pour les syndicats, le problème perdure, avec plus de 3.000 postes non pourvus aux concours enseignants cette année.

    "Je veux travailler sur la dévalorisation du métier et la solitude des enseignants, ainsi que sur le besoin de formation continue", a déclaré Mme Genetet, 61 ans, contactée par l'AFP. "J'ai bien conscience de tout cela", insiste-t-elle.

    Elle aura à gérer l'application de la réforme de la formation initiale des enseignants, annoncée au printemps par Emmanuel Macron, et les suites du "choc des savoirs", une série de mesures annoncées par Gabriel Attal fin 2023 qui ont crispé le monde enseignant, comme les groupes de niveau.

    L'expérimentation de l'uniforme, la place des écrans à l'école ou le caractère obligatoire ou non du brevet pour passer en seconde sont d'autres des sujets sensibles qui l'attendent.

    Didier Migaud, sous le sceau de la rigueur sociale-démocrate

    Vieux routier de la politique et du service de l'Etat, l'ancien député socialiste Didier Migaud, nommé samedi ministre de la Justice, est un expert des questions budgétaires, qui présida la Cour des Comptes pendant dix ans avant de veiller à la probité des élus à la tête de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

    A 72 ans, c'est la première fois que cet homme mesuré - qui fut proche de Laurent Fabius et conseilla la candidate PS à l'Elysée Ségolène Royal en 2007 - fait son entrée dans un gouvernement.

    Ses activités politiques doivent toutefois être relativisées, relève à l'AFP un cadre socialiste. "On n'a plus de contacts avec lui depuis très longtemps, on ne l'entend pas sur les sujets politiques. Il a été socialiste, mais comme tant de monde l'ont été dans le passé...", élude cette source pour qui "ça n'a pas de sens de le présenter comme une prise de guerre venant du PS". Et de s'interroger: "Si c'est vraiment un homme de gauche, que va-t-il faire dans cette galère?"

    Annie Genevard, une ex-prof à la fermeté assumée nommée à l'Agriculture

    Annie Genevard, nommée samedi ministre de l'Agriculture, est une ancienne professeure de français devenue une figure influente des Républicains, dont elle est l'une des co-dirigeants par intérim, et où elle incarne une ligne plutôt conservatrice, ferme sur la laïcité et l'immigration.

    "L'agriculture ne doit pas être la variable d'ajustement des accords commerciaux. Notre inquiétude est celle des filières agricoles concernant les viandes étrangères: traçabilité, farines animales, antibiotiques activateurs de croissance", écrivait-elle en 2019, pour justifier son opposition au Ceta, le traité de libre échange entre l'Union européenne et le Canada.

    "Je travaille pour les agriculteurs depuis bien longtemps", a-t-elle déclaré peu de temps avant sa nomination samedi à France 3 lors d'un déplacement sur des comices agricoles.

    Lors de ses interventions à l'Assemblée nationale - où elle siège depuis 2012 - elle a dénoncé à plusieurs reprises "les attaques en règle contre la laïcité de la part d'un islamisme conquérant" ou "l'insécurité qui gangrène certaines de nos écoles", thème sur lequel elle s'exprime plus souvent que sur l'agriculture.

    Fin 2023, elle faisait partie des négociateurs de son parti sur le dossier de l'immigration, poussant une version très ferme de cette loi finalement adoptée avec les voix du Rassemblement national.

    Très récemment, elle s'est encore prononcée pour une réforme de l'aide médicale d'Etat (AME). Ce dispositif, qui garantit aux étrangers en situation irrégulière depuis plus de trois mois en France la prise en charge gratuite de soins médicaux sous condition de ressources, est aujourd'hui "beaucoup trop large", selon elle.

    Geneviève Darrieussecq, une médecin centriste au chevet de la Santé

    La médecin centriste Geneviève Darrieussecq, fidèle de François Bayrou, prend samedi les rênes du ministère de la Santé et de l'Accès aux soins, un secteur en souffrance où la confiance des professionnels s'étiole.

    Agée de 68 ans, Mme Darrieussecq, restée près de six ans au gouvernement entre 2017 et 2023, succède à Catherine Vautrin.

    En 2022, elle est ré-élue à l'Assemblée nationale et retourne au gouvernement, cette fois comme ministre déléguée chargée des personnes handicapées, un poste qu'elle conservera jusqu'en juillet 2023.

    A ce poste, elle met en œuvre la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé, et lance plusieurs pistes pour développer la pratique sportive des personnes handicapées, via notamment un remboursement des prothèses dites "sportives", une promesse encore très partiellement tenue, selon les professionnels et associations.

    Menée sous son mandat, la Conférence nationale du handicap (CNH) avait été l'occasion d'annoncer diverses mesures, comme le remboursement à 100% des fauteuils roulants, une réforme laissée en suspens par la dissolution, dont les modalités restent à préciser, ou encore une enveloppe de 1,5 milliard d'euros pour améliorer l'accessibilité des services publics, commerces et transports.

    Sur le projet de loi fin de vie, laissé en suspens par la dissolution, Mme Darrieussecq s'était montrée peu enthousiaste.

    Dans l'hémicycle, elle avait expliqué qu'elle "s'interrogeait" sur ce texte permettant dans certains cas le suicide assisté, et elle avait demandé que seuls les soignants volontaires puissent intervenir sur les demandes d'aides à mourir.

  • Antoine Armand, nouveau ministre de l'Économie, "ne sera pas le ministre de la confiscation fiscale"

    Interrogé par le JDD, le nouveau ministre de l'Économie remercie Michel Barnier. "C’est bien un poste stratégique à un moment crucial pour le pays et je remercie le président de la République et le Premier ministre pour leur confiance. Michel Barnier est un immense homme d’État et c’est une fierté d’appartenir à son Gouvernement."

    Il ajoute : "oui le contexte budgétaire est inédit et chaque ministère devra faire des propositions pour redresser les finances publiques. Mais je ne serai pas le ministre de la confiscation fiscale ni celui du sous-investissement dans notre avenir économique et écologique. Je défendrai sans transiger la croissance, l’activité et l’emploi : ce n’est qu’ainsi, grâce au travail des Français, qu’on crée de la richesse et que l’on peut ensuite la redistribuer".


  • Bruno Retailleau, nommé à l'Intérieur, promet de "rétablir l'ordre"

    Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l'Intérieur encarté LR, se dit "fier de servir la France au sein du gouvernement de Michel Barnier". Il promet de "rétablir l'ordre pour assurer la concorde" et assure son soutien aux forces de l'ordre.

  • La gauche fustige un "gouvernement réactionnaire"

    Le chef de file du Parti communiste Fabien Roussel a écrit sur X : "Ce n’est pas un nouveau gouvernement. C’est un remaniement. Ce n’est pas une cohabitation. C’est une collaboration. Vite, tournons la page".

    "Un gouvernement contre nature et contre la nature… Qui aurait pu prédire ?", a critiqué Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes.

    À la tête du Parti socialiste, Olivier Faure a quant à lui critiqué "un gouvernement réactionnaire en forme de bras d’honneur à la démocratie".


  • Le président de la commission des Lois du Sénat François-Noël Buffet nommé ministre chargé des Outre-mer

    Le sénateur Les Républicains François-Noël Buffet a été nommé samedi ministre des Outre-mer, en remplacement de Marie Guévenoux, dans le gouvernement du nouveau Premier ministre Michel Barnier auquel il sera directement rattaché, a annoncé le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler.

    Soutien de la première heure de l'ex-Premier ministre de droite François Fillon, ce poids lourd du Sénat se réclame d'un gaullisme social, sur une ligne jugée moins dure que celle de Bruno Retailleau, son chef de file à la Haute Assemblée qui a été nommé pour sa part à l'Intérieur.

    En remplacement de la macroniste Marie Guévenoux, il récupère un portefeuille ultrasensible et émaillé d'urgences, en Nouvelle-Calédonie - où treize personnes sont mortes dans les violences depuis mai - mais aussi en Martinique - en proie aux tensions ces derniers jours -, en Guadeloupe - touchée par des grèves d'agents EDF - ou encore à Mayotte. 

    Lire ici

  • Thani Mohamed Soilihi, sénateur de Mayotte, nommé secrétaire d'État à la Francophonie

    Le sénateur macronsite de Mayotte, Thani Mohamed Soilihi, a été  nommé secrétaire d'État à la Francophonie et aux Partenariats internationaux. C'est la première fois qu'un Mahorais est nommé dans un gouvernement

    Il est âgé de 52 ans et il est avocat de formation

  • Pour Lucie Castets, la "démocratie est humiliée ce soir"

    Lucie Castets, désignée comme potentielle Première ministre du Nouveau Front populaire, regrette la composition du gouvernement désigné.

    Sur X, elle écrit : "on nous promettait un gouvernement de concorde, on a un gouvernement de droite dure. C’est la démocratie qui est humiliée ce soir avec la fin de ce suspense de papier".

  • De quels horizons politiques viennent les nouveaux ministres ?

    Ministres de plein exercice

        7 Ensemble pour la République (EPR)
        3 Les Républicains (LR)
        2 Divers droites (DVD)
        2 MoDem
        1 Divers gauches (DVG)
        1 Horizons
        1 LIOT

    6 ministres auprès du PM

        3 EPR
        2 LR
        1 Radical

    16 ministres délégués et secrétaires d’Etat

        5 LR
        2 DVD
        2 EPR
        2 UDI
        2 personnalités expertes
        1 Horizons
        1 MoDem
        1 LIOT

  • Marine Le Pen : "un gouvernement remanié, éloigné du désir de changement des Français"

    Marine Le Pen (RN) qui avait donné son aval à Emmanuel Macron pour la nomination de Michel Barnier à Matignon, n'est pas pas satisfaite par la liste des ministres.

    Sur X elle déclare : "les Français, qui ont exprimé par deux fois lors des dernières élections leur volonté de rompre avec sept années de renoncements et d’échecs du macronisme, se retrouvent ce soir avec un gouvernement remanié, éloigné du désir de changement et d’alternance exprimé en juin derniere

    Pour sa part Jordan Bardella, président du parti d'extrême droite, estime sur X que "le macronisme par une porte dérobée"

     

  • Jean-Luc Mélenchon fustige "le gouvernement des perdants des élections législatives"

    Le chef de file de LFI estime sur X que "le gouvernement des perdants des élections législatives est dans la main de l'inquiétant ministre de l'Intérieur". Il ajoute : "cette combinaison n'a ni légitimité ni futur. Il faudra s'en débarrasser aussitôt que possible"

     

  • Mathilde Panot dénonce "l'extrême-droitisation de la Macronie"

    Mathilde Panot, la cheffe de file des députés LFI, dénonce sur X "l'extrême-droitisation de la macronie" et juge que "tous les perdants sont recyclés".

  • Cyrille Melchior salue la nomination du gouvernement Barnier

    Le président du Département de La Réunion a rapidement réagit suite à l’annonce de la composition du nouveau Gouvernement du Premier ministre Michel Barnier.

    "Je tiens à saluer la volonté de rassemblement avec des Ministres portés vers l’action et l’engagement. Je tiens surtout à saluer la création d’un ministère des Outre-mer de plein exercice, dirigé par François-Noël Buffet, à qui j’adresse toutes mes félicitations. Cela témoigne de la volonté du Premier ministre de consacrer les Outre-mer comme des territoires à forts enjeux, auxquels la Nation doit pleinement se consacrer."

    "Je voudrais par ailleurs réaffirmer les attentes fortes du Département sur des dossiers majeurs tels que le financement du rattrapage de l’offre en structures d’hébergement pour les personnes âgées et celles en situation de handicap. Sur cette même thématique, la question de l’augmentation des dépenses relatives aux allocations de solidarité (APA, PCH) qui pèse fortement sur les finances de la Collectivité départementale doit être traitée avec sérieux et pragmatisme."

    "Parmi les autres sujets importants, celui du logement, de la vie chère ou encore de l’emploi figurent parmi les priorités sur lesquelles nous souhaitons interpeler rapidement le Gouvernement afin qu’un travail soit mené, en étroite concertation avec les Collectivités territoriales", a-t-il ajouté.

    "Je ne manquerai pas de sensibiliser les Ministres compétents sur ces sujets cruciaux pour l’avenir de notre île, tout en rappelant notre attachement à une nécessaire stabilité institutionnelle, gage d’un travail efficace dans un contexte apaisé."

     

  • "Au travail" déclare Michel Barnier

    Dans un message court publié sur X, le Premier ministre commente la nomination officielle de son gouvernement.

  • Le premier Conseil des ministres aura lieu lundi à 17h (heure de La Réunion)

    L'Elysée annonce ce samedi 21 septembre que le premier Conseil des ministres du gouvernement Barnier aura lieu ce lundi à 15 heures, soit 17 heures à la Réunion.

  • Voici la liste des secrétaires d'État

    Auprès du ministre de l’Intérieur :

    Othman Nasrou, chargé de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations ;

    Auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères :

    Thani Mohamed Soilihi, chargé de la francophonie et des partenariats internationaux ;

    Auprès du ministre de l’Économie, des finances et de l’industrie :

    Laurence Garnier, chargée de la consommation ;

    Auprès du ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes :

    Salima Saa, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes ;

    Auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche :

    Clara Chappaz, chargée de l’intelligence artificielle et du numérique.

  • Les nouveaux ministrés délégués

    Auprès du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des affaires étrangères :

    Benjamin Haddad, chargé de l’Europe

    Auprès du Premier ministre :

    Nathalie Delattre, chargée des relations avec le Parlement

    Marie-Claire Carrère-Gée, chargée de la coordination gouvernementale ;

    Auprès de la ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation :

    Françoise Gatel, chargée de la ruralité, du commerce et de l’artisanat

    François Durovray, chargé des transports

    Fabrice Loher, chargé de la mer et de la pêche

    Auprès du ministre de l’intérieur :

    Nicolas Daragon, chargé de la sécurité du quotidien

    Auprès de la ministre de l’éducation nationale :

    Alexandre Portier, chargé de la réussite scolaire et de l’enseignement professionnel

    Auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères :

    Sophie Primas, chargée du commerce extérieur et des Français de l’étranger ;

    Auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie :

    Marc Ferracci, chargé de l’industrie

    Marie-Agnès Poussier-Winsback, chargée de l’économie sociale et solidaire, de l’intéressement et de la participation

    Marina Ferrari, chargée de l’économie du tourisme ;

    Auprès de la ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques :

    Olga Givernet, chargée de l’énergie

    Auprès du ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes :

    Agnès Canayer, chargée de la famille et de la petite enfance.

  • Maud Bregeon nommée porte-parole du gouvernement.

  • Voici la liste des ministres du gouvernement Barnier

    - Didier Migaud ministre de la justice

    - Bruno Retailleau, séateur LR, ministre de l’intérieur

    - Antoine Armand, ministre de l’Économie, des Finances et de l'Industrie

    - Anne Genetet, ministre de l’Éducation nationale

    - Rachida Dati reconduite au ministère de la culture

    - Sébastien Lecornu reconduit au ministère des armées et des anciens combattants

    - Annie Genevard, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

    - Catherine Vautrin, ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation

    - Guillaume Kasbarian, ministre de la fonction publique

    - François Noël Buffet, ministre chargé des Outre mer, sous l'égide de Matignon

    - Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères

    - Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l'accès au soin

    - Paul Christophe, ministre des affaires sociale

    - Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, du climat et de la prévention des risques

    - Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion.

    - Valérie Létard, ministre du logement et de la rénovation urbaine

    - Gil Avérous, ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative

    - Laurent Saint-Marin, ministre auprès du Premier ministre, chargé du budget et des comptes publics.

    - Patrick Hetzel, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche

  • L'annonce des noms

    Alexis Kohler énumère la liste des ministres.

  • Des milliers de manifestants à Paris "contre le gouvernement Macron - Barnier"

    "A quoi ça sert de voter ?": plusieurs milliers de personnes se sont retrouvées samedi en début d'après-midi à Paris pour dénoncer le "gouvernement Macron-Barnier", à l'appel de la France Insoumise, des écologistes et d'associations féministes, étudiantes et environnementales, a constaté l'AFP.

    "Je suis ici car ça ne correspond pas à ce qu'on a voté. Le Premier ministre représente un parti qui n'a presque rien eu aux élections. Je suis inquiète et en colère: à quoi ça sert de voter?", indique à l'AFP une manifestante, Violette Bourguignon, 21 ans, étudiante en cinéma, interrogée au départ de la manifestation parisienne place de la Bastille.

    François Vermorel, militants des Verts, est "venu pour dénoncer le coup d'Etat démocratique décidé par Macron, qui mérite une réponse dans la rue". Il redoute notamment l'arrivée au ministère de l'Intérieur de Bruno Retailleau, qu'il accuse de "racisme" et d'"homophobie". "Ce n'est pas pour ça que les gens ont voté en juin", affirme-t-il.

     

    Lire l'article ici

  • Une annonce prévue vers 22h

    Selon des sources concordantes s'adressant à l'AFP, l'annonce du nouvau gouvernement devrait avoir lieu vres 22h, heure de La Réunion (22 à Paris). Comme c'est toujours le cas, la liste des ministres devrait être lue sur le perron de l'Elysée par le Secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler.

    Pour le moment les journalistes n'ont pas encore eu accès à la cour du bâtiment présidentiel.

  • Bonsoir La Réunion

    Nous ouvrons ce direct pour suivre l'actualité liée à l'annonce de la composition du nouveau gouvernement.

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Ă€ propos

Michel Barnier a commencé samedi après-midi à appeler ses futurs ministres dans l'optique de présenter rapidement son gouvernement, où la participation du MoDem est dorénavant actée.

"Il a commencé à les contacter ainsi que des ministres sortants", ont fait savoir à l'AFP des sources au sein du camp présidentiel.

Vendredi soir, le Premier ministre a présenté une liste de noms "finalisée" à Emmanuel Macron avant de s'entretenir avec lui.

Restait ensuite à passer l'étape de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), qui doit vérifier qu'aucun ministre pressenti ne se trouve en délicatesse avec le fisc ou ne présente de conflit d'intérêts, soulignait-on dans l'entourage du Premier ministre.

Jeudi, une liste de 38 ministres, dont 16 de plein exercice, avait déjà été transmise au président de la République. Mais certaines personnalités, très à droite (comme Bruno Retailleau à l'Intérieur ou, à la Famille, la sénatrice LR Laurence Garnier) avaient suscité des inquiétudes au sein du camp présidentiel, notamment au MoDem.

Après des hésitations, le parti centriste a finalement acté sa participation.

"Par sens du devoir", a indiqué Marc Fesneau dans un message aux députés MoDem que l'AFP a pu consulter.

"Personne ne comprendrait que nous ne disposions pas, plus de deux mois et demi après des élections législatives, d'un gouvernement opérationnel", a-t-il écrit.

"Nous n'avons pas eu à ce stade les réponses attendues sur le devenir du projet de loi sur la fin de vie et moins encore sur la proportionnelle et la nécessité de repenser nos institutions", note-t-il cependant.

Le groupe MoDem reste réservé. "Nous ne nous sentons pas liés au Parlement et on décidera de notre position texte par texte", relève Perrine Goulet, députée dans la Nièvre.

Les noms ont circulé tous azimuts ces derniers jours.

A l'Education, le plus gros ministère, l'élue macroniste du Nord Violette Spillebout aurait été écartée. La députée Renaissance des Français de l'étranger, Anne Genetet, plutôt connue à l'Assemblée pour ses travaux sur la défense et la diplomatie, a été approchée pour le poste, désigné par le chef de l'Etat en 2023 comme un "domaine réservé".

Face aux hésitations de certains au sein du camp présidentiel à rallier la future équipe Barnier, Emmanuel Macron, au nom de "l'intérêt collectif", avait exhorté vendredi ses alliés à "aider" le Premier ministre à former son gouvernement.

Certaines voix au sein même de Renaissance ne semblent toujours pas convaincues. "On n'est pas là pour faire Fillon II. Quand on vient de la gauche, on n'a rien à faire dans un gouvernement comme celui-là", regrette dans Le Parisien l'ancien ministre de l'Agriculture Stéphane Travert, ex-socialiste qui a rejoint la macronie.

"Aucune ambiguïté" n'a été levée sur la politique qui sera menée par Michel Barnier, déplore un autre membre de l'ex-majorité. "Aucune. Sur l'immigration, les impôts, la bioéthique…"

- "Illégitimité" -

La gauche, arrivée en tête des législatives et qui espérait faire nommer sa candidate Lucie Castets à Matignon, s'indigne de l'arrivée de certaines personnalités très marquées à droite.

Plusieurs milliers de militants et sympathisants de gauche ont manifesté samedi après-midi à Paris contre le tandem Macron-Barnier, à l'appel des associations, des organisations étudiantes, environnementales et féministes.

"Nous n'avons pas voté pour le gouvernement de la Manif pour Tous", a taclé la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot, en référence à la potentielle présence dans l'équipe Barnier de responsables de droite qui s'étaient opposés au mariage homosexuel, comme Bruno Retailleau ou Catherine Vautrin.

Lire aussi - La gauche réunit des milliers de manifestants à Paris "contre le gouvernement Macron - Barnier"

Le patron des sénateurs LR "a utilisé les mots de l'extrême droite en parlant de +Français de papier+ et de +régression ethnique+ dans les quartiers populaires", a-t-elle martelé.

Depuis Marseille, où il manifestait, Jean-Luc Mélenchon a qualifié le futur gouvernement de "syndicat de perdants, avec des personnages plus ou moins là pour un décor, un faux-semblant, et d'autres qui seront les vrais patrons, comme monsieur Retailleau, président du groupe majoritaire au Sénat".

"C'est un gouvernement illégitime. Si la droite avait gagné, la droite aurait gouverné, ce n'est pas la première fois que ça arrive. La caractéristique (de cette équipe) ce n'est pas son orientation, c'est son illégitimité", a accusé le leader de La France insoumise.

AFP

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3 Commentaires
Pierrot 974
Pierrot 974
1 an

@Hulk
Ce n'est pas pour demain.
MLP, Bardella et tout le FN/RN empêtrés dans leurs très nombreuses malversations, vont être jugés et probablement condamnés.
Ce n'est donc pas le moment d'embêter le Premier ministre qu'ils ont imposé au roi Micron.
Car pas sûr que les électeurs FN/RN revoteraient en choeur pour les "Mains sales - tête basse".

La fRance, pays des Droits de l'Homme reste la seule démocratie au monde où ceux qui perdent une élection gouvernent quand même.

HULK
HULK
1 an

Aucune chance de réussite en quoi que ce soit pour ce gouvernement de bric et de broc. Il tombera quand MLP le décidera.

Cpropo
Cpropo
1 an

Ça promet