Le relais mixte maintenu

JO Paris 2024 : une triathlète belge "malade" et hospitalisée après l'épreuve dans la Seine

  • Publié le 5 août 2024 à 10:54
  • Actualisé le 5 août 2024 à 11:21

Le débat sur la propreté de la Seine est relancé. Dimanche, le Comité olympique belge (COIB) a annoncé dans un communiqué que sa triathlète Claire Michel, qui a fini 38e du triathlon féminin des Jeux de Paris le 31 juillet, est "malade" et son équipe ne pourra pas prendre part à l'épreuve mixte programmée lundi.

"Le COIB et Belgian Triathlon espèrent que les leçons seront tirées pour les prochaines compétitions de triathlon aux Jeux olympiques", selon le communiqué. "Nous pensons ici à la garantie des jours d'entraînement, des jours de compétition et du format des compétitions qui doit être clarifié à l'avance et faire en sorte qu'il n'y ait pas d'incertitude pour les athlètes, l'entourage et les supporters", selon les deux organisations.

Tard dimanche soir, le comité d'organisation et World Triahlon ont toutefois annoncé que la compétition du relais mixte aurait bien lieu.

"Les derniers résultats des analyses confirment que la qualité de l'eau de la Seine sur le site du triathlon s'est améliorée au cours des dernières heures, et les analyses prospectives indiquent que la qualité de l'eau se situera dans les limites acceptables par World Triathlon", écrivent-ils dans un communiqué.

- Un enjeu sportif et politique -

La semaine dernière, l'épreuve olympique masculine avait dû être reportée de 24 heures , ainsi que plusieurs entraînements, l'eau de la Seine étant impropre à la baignade.

En août 2023, les "test-events" du triathlon avaient déjà dû être en grande partie annulés, la qualité de l'eau ne correspondant pas aux standards européens basés sur deux bactéries fécales, Escherichia coli et entérocoques.

Une décision sur la tenue de l'épreuve mixte doit être prise tôt lundi matin, en fonction des résultats des analyses de l'eau.

- La baignade dans la Seine, avant tout une histoire d'eaux usées -

Les autorités françaises et les organisateurs ont fait de l'assainissement du fleuve un argument fort d'image. Quelques jours avant l'ouverture des Jeux olympiques, la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo et le patron du comité organisateur, Tony Estanguet, s'y étaient baignés sous l'oeil de nombreux journalistes, avec d'autres responsables les accompagnant dans l'eau.

Emmanuel Macron avait salué par un message sur le réseau social X, la tenue des épreuves le 31 juillet, avec un message posté avec des images des triathlètes plongeant dans le fleuve : "Par un investissement massif de l'Etat, avec Paris et le Val-de-Marne, nous avons réussi en quatre ans l'impossible depuis 100 ans : la Seine est baignable", un "héritage fabuleux" pour les habitants "et la biodiversité".

AFP

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2 Commentaires
totoche
totoche
10 mois

je me suis toujours baigné dans la seine de 98 à 2008 à draveil ris orangis et villeneuve triage et je n ai jamais été malade,la mer aussi c est dégueulasse et ils font des triathlons à nice ....

HULK
HULK
10 mois

Les frites n'étaient pas fraiches? Non,je déc..ne. Tout le monde sait bien que la Seine n'était pas "nageable". Mais bon, la folle de la mairie de veut pas en démordre, mais c'est un fait. Après,cette triathlète a peut-être avalé plus d'eau que les autres.