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La justice française autorise la libération conditionnelle de Serge Atlaoui, ancien condamné à mort en Indonésie

  • Publié le 16 juillet 2025 à 10:27
Serge Atlaoui (C) a son arrivé pour une conférence de presse à l'aéroport international Soekarno-Hatta à Jakarta, le 4 février 2025

Le tribunal d’application des peines de Melun (Seine-et-Marne) a autorisé, mardi, la libération conditionnelle de Serge Atlaoui, ex-condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, transféré et incarcéré en février en France, a-t-on appris auprès de son avocat et du parquet de Meaux.

"Ça a été un très long combat, il était hors de question que je baisse les bras à quel que moment que ce soit. C’est, pour moi, un très grand moment aujourd’hui et cela va l’être pour lui dès qu’il va sortir", a déclaré son avocat historique Richard Sédillot.

Condamné en Indonésie pour narcotrafic, Serge Atlaoui est détenu depuis 2005. Il est actuellement incarcéré dans la prison de Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne). "Le tribunal a considéré qu’il n’y avait pas de risque de réitération", a dit Me Sédillot. De son côté, le procureur de Meaux, Jean-Baptiste Bladier, a confirmé que Serge Atlaoui "bénéficie, à compter de ce jour, d’une libération conditionnelle".

- Accusé d’être un "chimiste" -

Artisan-soudeur originaire de Metz, Serge Atlaoui, 61 ans aujourd’hui, a été arrêté en 2005 dans une usine près de Jakarta où des dizaines de kilos de drogue avaient été découverts et les autorités l’avaient accusé d’être un "chimiste". Le Français s’est toujours défendu d’être un trafiquant de drogue, affirmant qu’il n’avait fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique.

Le parquet de Pontoise a adapté la peine à la législation française concernant Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie et transféré en France la semaine dernière

Initialement condamné à la prison à vie, il avait vu la Cour suprême indonésienne alourdir la sentence et le condamner à la peine capitale, en appel, en 2007. Il devait être exécuté aux côtés de huit condamnés en 2015 mais avait obtenu un sursis après une pression diplomatique intense de la part des autorités françaises.

À la suite d’un accord diplomatique, il a finalement été transféré en France en février, où la justice a commué sa peine en 30 ans de réclusion.

AFP

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