Sans ĂȘtre impĂ©rial, le Paris SG a dominĂ© un Marseille concernĂ© (3-1) et creusĂ© un Ă©cart de 19 points en tĂȘte de la Ligue 1, dimanche pour la 26e journĂ©e, et va pouvoir partir sereinement en trĂȘve aprĂšs trois mois de succĂšs.
Avec cette nouvelle victoire, Paris pourrait, avec plusieurs circonstances favorables, soulever le trophée de Ligue 1 dÚs la prochaine journée à Saint-Etienne le 29 mars. Quant à l'OM, il peut remercier Nice d'avoir encore manqué l'occasion de lui chiper la 2e place.
Le Parc des Princes accueillait ses héros d'Anfield, qualifiés pour les quarts de finale de Ligue des champions. Mais l'attention était surtout centrée sur l'attitude des supporters parisiens, soupçonnés de préparer un accueil salé à l'ancien "titi" Adrien Rabiot.
Le tifo contenait sa part de violence avec des croisés parisiens enfonçant leur lance dans un flanc marseillais. Des chants insultants ont ensuite résonné par intermittence, avec intervention du speaker à la clé.
Mais les dĂ©bats ont surtout Ă©tĂ© footballistiques. Les Marseillais avaient dĂ©cidĂ© de ne pas livrer la mĂȘme insipide copie qu'Ă l'automne au VĂ©lodrome, lorsqu'ils avaient sombrĂ© 3-0.
Ils ont agressé leurs adversaires d'emblée, obtenant plusieurs coups francs dangereux. Avant de remettre une grosse pression à la demie-heure avec beaucoup de corners obtenus - et l'on sait Paris fragile dans cet exercice.
Sur une frappe de Valentin Rongier repoussée par Gianluigi Donnarumma, Bilal Nadir a été proche de reprendre à bout portant.
Et Marseille a été récompensé sur une erreur de relance de Nuno Mendes, dont a profité Amine Gouiri pour se défaire de Donnarumma (peu en vue en dehors de sa surface en Manuel Neuer de fortune) et réduire le score (2-1, 51e).
- Insultes pour Rabiot -
Car les hĂŽtes de la soirĂ©e ont Ă©tĂ© globalement plus efficaces et avaient dĂ©jĂ eu le temps de prendre leurs distances. La recrue de l'hiver Khvicha Kvaratskhelia, dĂ©sormais bien installĂ©e dans le costume de titulaire, a dĂ©viĂ© de la tĂȘte un long ballon pour Fabian Ruiz, qui a lancĂ© Ousmane DembĂ©lĂ©.
L'attaquant, seul face Ă Rulli, a commencĂ© par rater sa conduite de balle avant de contourner le gardien et frapper en lucarne pour son 21e but en championnat (17e). C'est le nouveau DembĂ©lĂ©: mĂȘme quand il rate, il a le pragmatisme de s'adapter pour marquer.
Cela ne l'a pas empĂȘchĂ© de croquer ensuite un beau centre en retrait de DĂ©sirĂ© DouĂ© ou encore de trouver le poteau.
Le PSG a pourtant réussi à doubler la mise juste avant la mi-temps. Achraf Hakimi a réalisé une magnifique passe en profondeur vers Ruiz qui s'est offert une deuxiÚme passe décisive pour Nuno Mendes (42e).
Sans doute pressĂ© de partir en trĂȘve internationale aprĂšs trois mois forts en Ă©motions, au grĂ© d'un calendrier chargĂ©, le PSG n'a pas dĂ©gagĂ© une impression de supĂ©rioritĂ© incontestable, vendangeant plusieurs situations.
Les activitĂ©s de Gouiri ou de l'entrant Mason Greenwood ont aussi un temps maintenu le suspense, comme Rulli qui a bien lu la tĂȘte vicieuse d'Achraf Hakimi (72e).
Mais l'arriÚre-garde phocéenne a fini par craquer sur un centre tendu du Marocain, dévié dans son propre but par le malheureux Pol Lirola, qui venait de remplacer Luiz Felipe (76e).
Les ultras parisiens étaient ensuite définitivement libérés pour... insulter Rabiot et ses proches.
AFP
quand cela ,allez vous STOPPER cette rivalité infertile et inutile ,
arrĂȘter de croire que l OM peut battre lePSG c'est fini = c'est un gros calibre que l on veuille ou pas