Ce vendredi 24 occtobre 2004, Ă quelques dizaines de kilomĂštres de l'arrivĂ©e, le RĂ©unionnais Richeville Esparon occupe toujours la <a href="grand_raid.lasso?PK=697=112">premiĂšre place</a> du Grand Raid 2003. Il a pointĂ© Ă Grand Ilet (cirque de Salazie) et fonce maintenant vers la Roche Ăcrite, l'ultime difficultĂ© importante avec Saint-Denis
Les Métropolitains Vincent Delebarre et Benoßt Laval sont toujours au coude à coude à la deuxiÚme et troisiÚme place. Ils ont maintenant 36 minutes de retard sur le premier. Jacky Murat reste accroché à sa quatriÚme place. à noter que Clio Libelle 4Úme à Cilaos a finalement abandonné
Richeville Esparon a pris le commandement des opĂ©rations dĂšs le piton Textor Ă une trentaine de kilomĂštres du dĂ©part. Il n'a plus quittĂ© la tĂȘte depuis. Il a attendu au stade de la Redoute vers 21 heures. Les arrivĂ©es devraient ensuite s'Ă©chelonner tout au long de la nuit et les 2 jours suivants. Les concurrents ont en effet, jusqu'Ă dimanche 16 heures pour passer la ligne d'arrivĂ©e.
Ce qu'a déjà fait le journaliste métropolitain Rémy Jégard qui a gagné haut la main le semi raid reliant Saint Philippe à Cilaos.
Le départ de la course a été donné à 4 heures 14 au stade de Cap Méchant. Rappelons que les quelque 2 500 coureurs doivent courir pour les meilleurs, marcher pour les autres, le long d'une diagonale de 130 kilomÚtres traversant La Réunion du Sud au Nord en passant par les trois cirques.
"Dotée" d'un dénivelé de 8 000 mÚtres, le Grand Raid est l'une des courses de montagne les plus dures au monde. C'est d'ailleurs en raison de cela qu'elle a été surnommée "diagonale des fous" et qu'elle... a conquis une renommée internationale.


















