L'état de calamité naturelle exceptionnelle activé

Chido : Emmanuel Macron décrète un deuil national pour le 23 décembre

  • Publié le 19 décembre 2024 à 19:01

Emmanuel Macron est arrivé ce jeudi matin 19 décembre 2024 à Mayotte où l'état de calamité naturelle exceptionnelle a été décidé mercredi soir par l’État à la suite du passage meurtrier du cyclone Chido. Il a annoncé y rester jusqu'à vendredi. Le président qui, à son arrivée à Mamoudzou, a été interpellé par une femme.Un hôpital de campagne sera mis sur pied dans les tous prochains jours, a annoncé le ministre des Outre-mer démissionnaire François-Noël Buffet (Photo AFP)

  • Emmanuel Macron décrète un deuil national pour le 23 décembre

    "Nous sommes une Nation. Nous partageons tous la peine des Mahorais. Je décréterai le deuil national pour ce lundi 23 décembre. Nos drapeaux seront en berne. Tous les Français seront invités à se recueillir à 11h", écrit le Président sur X.

  • Orange informe ses clients de l’état de ses réseaux à Mayotte

    Les zones des villes listées ci-dessous sont partiellement à totalement couvertes en réseau mobile, ce qui représente une couverture pour 39% de la population.

    • Pamandzi
    • Dzaoudzi
    • Mamoudzou
    • Koungou
    • Dembeni
    • Bandrele
    • Ouangani
    • Sada
    • Chiconi
    • Tsingoni

    La couverture du réseau mobile devrait augmenter à 50 % de la population dans la soirée.

  • "Il n'y a rien qui va changer": au nord de Mayotte, l'amertume, malgré la visite de Macron

    "M.Macron, apportez des provisions, sinon ce n'est pas la peine de venir!", lance Mouatamou Mzemamou dans la cour de l'école où il dort. Son village de Bouyouni (Mayotte), totalement ravagé, n'a toujours vu aucune aide de l'Etat arriver, cinq jours après le passage du cyclone Chido.

    "Il n'y a rien qui va changer. S'il amène des vêtements, des solutions, alors oui, mais s'il vient juste pour voir des maisons qui sont cassées, c'est rien en fait", poursuit cet adolescent de 18 ans, qui découvre la venue du président de la République à Mayotte, jeudi.

    Les communes du nord de Mayotte ont payé un tribut particulièrement lourd au cyclone le plus ravageur en près d'un siècle dans la région.

    Ces villages pauvres constitués de nombreux quartiers informels sont en ruine, au milieu d'une végétation à terre. La route nationale qui longe la côte a été déblayée mais aucune distribution d'eau ou de nourriture n'a encore été organisée.

    L'adolescent de 18 ans avait pris conscience du danger du cyclone en voyant les mesures de sécurité prises dans l'entreprise au sein de laquelle il est en stage. Mais dans son quartier, "tous les voisins croyaient que c'était +kavou+ (rien)", poursuit-il, et très peu l'ont suivi quand il s'est abrité à l'école.

    Lire la suite du témoignage ici.

     

  • L’A400M entièrement dédié à l’envoi d’eau embouteillée quittera La Réunion demain

    Pour répondre aux besoins exprimés par la population de Mayotte, relayée par le préfet de département François-Xavier Bieuville, la priorité est donnée à l’envoi d’eau potable pour accentuer la distribution à la population.

    Ainsi, le préfet de la zone de défense et de sécurité du Sud de l’océan Indien, Patrice Latron, a décidé de mobiliser entièrement l’A400M, mis à disposition par le ministère des Armées, à l’acheminement d’eau embouteillée dès aujourd’hui. Il se rendra, aux côtés du Lieutenant-colonel Karine Gauthier, commandant la base aérienne 181 Roland-Garros, pour le départ du premier avion.

    "Hier soir le préfet de Mayotte a expliqué qu'il fallait envoyer davantage d'eau à Mayotte et donc nous avons pris la décision de remplir l'A400M uniquement avec de l'eau", explique Patrice Latron.

    Il y a neuf vols par jour et sur ces neuf, et désormais chaque jour "il y aura un de 23 tonnes d'eau dans l'A400M pour satisfaire les besoins des Mahorais" et ce, "jusqu'à ce que le navire de la CMA CGM arrive à Mayotte. Ce dernier devrait arriver dimanche.

    L'avion décollera demain de la base aérienne 181 de Sainte-Marie.

  • Le Territoire de l'Ouest met en place une entraide pour les mahorais.es

    Suite à la crise sanitaire qui touche Mayotte, la communauté de l'Ouest propose plusieurs actions comme des dons alimentaires ou de premiers secours, ainsi que des numéros d'information.

    Informations sur la crise

    Si vous avez des questions concernant vos proches ou des préoccupations logistiques (transports avec Mayotte, etc.), contactez directement la Cellule d’Information du Public (CIP) au 09 70 80 90 40.

    Faire des dons : les bonnes pratiques

    Privilégiez les virements aux associations reconnues officiellement, comme les associations agréées de Sécurité Civile (AASC), notamment la Croix-Rouge qui pilote la Plateforme d'intervention Régionale de l'Océan Indien (PIROI). Évitez les cagnottes en ligne, souvent sujettes à des escroqueries.

    Les types de besoins :

    À court terme :
    - Dons alimentaires : riz et produits non périssables 
    - Matériel de premiers secours : bâches, groupes électrogènes, lits picots 

    À moyen et long terme :
    - Matériaux pour la reconstruction 

    Modalités de collecte des dons

    Pour les particuliers :
    - Dons alimentaires : rapprochez-vous des structures agréées comme la Croix-Rouge ou la banque alimentaire des Mascareignes (BAM).
    - Dons hors-alimentaires : adressez-vous aux CCAS locaux chargés de la collecte.
    - Dons financiers : orientez-les vers les associations agréées de Sécurité Civile.

     

  • Solidarité avec la ligue de Mayotte de basket-ball

    "Il y a un temps pour l'adversité sportive entre les deux ligues régionales notamment lors des barrages en coupe de France et en championnat de France. Mais nous sommes actuellement dans le temps de la solidarité humaine", déclare Johan Guillou, président de la ligue réunionnaise de basket dans un communiqué.

    "En réalité, il y a plusieurs centaines de morts, voir des milliers, suite au passage du cyclones Chido sur l'île de Mayotte. Beaucoup d'enfants et de familles sont sans toit, sans nourriture, sans eau, sans électricité, sans école. Une situation dramatique qui risque de s'empirer et évidemment il n'y a plus de sport dans ces conditions."

    Il ajoute, "l'aide et la solidarité basket se met en place avec le président de la Fédération française de basket ball, le président de la ligue régionale de Mayotte et la ligue régionale de La Réunion. Nous allons envoyer dans les jours à venir de l'eau, des denrée alimentaires de 1ère nécessité, des produits d'hygiène et d'entretien, tous produits nécessaires et vitaux..."

    Des clubs locaux se sont fait connaître spontanément pour également réceptionner des dons si pouvez participer à la solidarité.

    - Pour la zone Est, le club de SAINTE SUZANNE (0692864834)
    - Pour la zone Nord, le club du BCD (0692873323)
    - Pour la zone Ouest, le club du PORT (0693329994)
    - Pour la zone Sud, le club de L'ÉTANG SALÉ (0692336473/0692264524)

  • Les pharmacies de La Réunion collectent des dons pour Mayotte

    À La Réunion, l’intersyndicale et l’URPS pharmacien de la Réunion et de Mayotte mettent en place une cagnotte Leetchi pour soutenir Mayotte.

    Des affiches seront visibles dans toutes les pharmacies de l'île pour ceux qui souhaitent venir en aide aux sinistrés.

  • "Des charniers à ciel ouvert", déplore la députée Estelle Youssoufa

    La députée (Liot) Estelle Youssoufa a vivement interpellé Emmanuel Macron, lors de sa rencontre avec des Mahorais. Des personnes, "en grande partie une population clandestine, (sont) maintenant ensevelis sous les décombres, sous les tôles, dans les bidonvilles", déplore la parlementaire.

    Citant le sénateur de Mayotte Omar Oili, elle raconte que "les corps étaient en putréfaction, on sentait les odeurs monter".

  • Le Champlain est à Mayotte

    Le Champlain, un bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer de la marine nationale, est arrivé ce jeudi à Mayotte en provenance de La Réunion, a annoncé la préfecture de Mayotte.

  • Emmanuel Macron restera jusqu’à vendredi à Mayotte

    Le président vient d'annoncer qu'il va finalement rester jusqu'à vendredi à Mayotte.

     

  • "Mayotte est morte": dans un quartier précaire de l'île, ruines et désolation

    "Mayotte est morte", lance tristement Moussa Hamidouni depuis un quartier précaire de l'île française de l'océan Indien, à Pamandzi.

    Autour de lui, le paysage n'est que ruines, végétation arrachée et désolation, alors que certains se faufilent dans les gravats pour récupérer ce qui peut encore l'être et d'autres tentent de reconstruire.

    La Vigie, qui surplombe la commune de Pamandzi, s'est soudainement retrouvée à nu après le passage du cyclone Chido, le plus ravageur en près d'un siècle dans l'océan Indien. Les baraques de tôle et de bois ont été éparpillées par des vents de plus de 200 km/h. Les arbres sont déchiquetés.

    "Quand je suis revenu ici, j'étais perdu", raconte cet agent hospitalier de 44 ans, réquisitionné durant la catastrophe et qui n'est arrivé qu'ensuite chez lui. Mais parvenu à 100 mètres de son domicile, "je ne savais plus où j'étais", poursuit-il.

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  • Mamoudzou sous la pluie, les habitants font des réserves d'eau

    La pluie est tombée ce jeudi dans les rues de Mamoudzou, pour certaines encore recouvertes de débris depuis le passage du cyclone. Ce qui a permis aux habitants de tenter de faire des réserves d'eau et de se doucher, alors que l'archipel fait face à de lourdes pénuries, relate sur X la journaliste Abby Said Adinani.

  • "De l'eau !" : les Mahorais interpellent Emmanuel Macron

    Le président a été à nouveau interpellé par les Mahorais, à l'occasion de sa visite sur place. "De l’eau ! On veut de l’eau", l'ont imploré des habitants.

    "Tout le monde fait son maximum", assure en Emmanuel Macron.

    Lire aussi - "De l'eau", des "aides" : Macron interpellé dès son arrivée à Mayotte par des habitants désespérés

  • La cellule d’information au public a traité 2.500 appels depuis samedi

    Faouzia Mroivili, responsable de la cellule d’information au public (CIP), a décrit les efforts déployés pour répondre aux nombreuses demandes des populations affectées et de leurs proches 24h/24. "La cellule, mise en place dès l’alerte rouge, fonctionne 24h/24 grâce à une trentaine de volontaires formés. Notre rôle est d’accompagner les Mahorais pas à pas, en répondant à leurs besoins et en luttant contre les fausses informations."

    Depuis samedi, la CIP a traité environ 2.500 appels, principalement liés à la recherche de proches, aux demandes de rapatriement sanitaire et à l’approvisionnement en eau. Des agents parlant le shimaorais ont été mobilisés pour répondre au plus près des besoins des Mahorais, qu’ils soient sur place, à La Réunion, ou en métropole.

    "Même si la CIP est délocalisée, nous restons connectés à la réalité du terrain grâce à des intervenants connaissant parfaitement Mayotte," a précisé Faouzia Mroivili.

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  • Le centre opérationnel zonal tourne à plein régime

    Le cyclone Chido a causé des destructions majeures à Mayotte, nécessitant la mobilisation de moyens exceptionnels depuis La Réunion. Ce jeudi 19 décembre 2024, une visite officielle a permis de présenter le rôle crucial des dispositifs activés pour gérer cette crise sans précédent. C'est le cas du centre opérationnel zonal, mis en place depuis jeudi dernier.

    Lors de cette visite organisée par la représentation de l'État, le préfet de La Réunion, Patrice Latron, a souligné l’importance du centre opérationnel zonal (COZ), qui coordonne les opérations de soutien à Mayotte.

    "Le COZ est au cœur des actions menées en réponse à cette catastrophe, a expliqué d'emblée le préfet. Nous voulons mettre en lumière le travail remarquable des femmes et des hommes mobilisés dans cette gestion de crise. Leur dévouement permet un fonctionnement efficace face à une situation hors norme", a-t-il conclu.

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  • Au moins 45 morts au Mozambique, 13 décès au Malawi

    Le cyclone Chido a provoqué la mort d’au moins 45 personnes et fait plus de 500 blessés au Mozambique, selon un nouveau bilan publié mercredi par l’Institut national de gestion des risques et désastres de ce pays d’Afrique australe. Le cyclone a aussi causé la mort de 13 personnes au Malawi.

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  • Mayotte placée en vigilance jaune fortes pluies

    Alors que l'île est toujours en phase de sauvegarde, des pluies sont attendues sur le département. Le préfet appelle à la vigilance.

     

  • "Ne partez pas trop vite" : l'appel d'une Mahoraise à Emmanuel Macron

    À son arrivée à Mamoudzou, Emmanuel Macron a été interpellé par une femme.

    "Mayotte est démoli, on a besoin de vous. (…) On est sans eau, sans électricité", insiste-t-elle, rappelant que "tout est démoli, il n'y a pas de toit, il n'y a rien", indique Mayotte La 1ère.

    "On n'est même pas à l'abri avec nos enfants", martèle-t-elle, implorant "des aides en urgence".

    Alors que le chef de l'État doit repartir ce soir en principe, elle le supplie : "restez au moins une semaine !". "S'il vous plaît, restez, ne partez pas trop vite sans nous avoir donné de solution", martèle encore l'employée.

    "On sera là", répond le président.

  • 10.000 doses de vaccin contre le choléra bientôt mis à disposition à Mayotte

    La ministre démissionnaire de la Santé, Geneviève Darrieussecq annonce le prépositionnement de 10.000 doses de vaccin contre le choléra.

    "Il n'y a pas de cas de choléra aujourd'hui, mais je veux être dans l'anticipation", déclare Geneviève Darrieussecq sur RTL.

    Ce dispositif préventif, permettra de vacciner la population, "s'il y a le moindre démarrage" d'épidémie, indique la ministre démissionnaire de la Santé qui se dit "très vigilante à l'état sanitaire de la population".

  • "On va se relever ensemble", promet Emmanuel Macron

    "Mahorais, on va se relever ensemble", écrit sur X le président Emmanuel Macron, doublant son message de sa version en shimahorais.

  • Saint-André se mobilise pour Mayotte

    Ce jeudi 19 décembre 2024, la ville de Saint-André organise, à 19 heures une mobilisation de soutien sur le parvis de l'église.

    Avant de débuter le concert "Chantez Noël", le maire, Joé Bédier, en présence de son équipe municipale, et de quelques artistes et personnalités de la ville de Saint-André, invitera la population à observer une minute de silence en soutien à la population mahoraise.

    Les artistes (sportifs, chanteurs...) ont avec beaucoup d'émotion accepté cette invitation auprès du maire et de ses élus afin de rendre hommage au département de Mayotte .

    Suite au passage du cyclone Chido qui a dévasté le département de Mayotte, le maire, Joé Bédier, son équipe municipale, et le CCAS de la ville, se mobilisent et lancent un appel aux dons et à la solidarité .

    Retrouvez les informations ici.

  • François-Noël Buffet accueille Emmanuel Macron à Mayotte

    Le ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, accueille le Président de la République, dans le cadre de sa visite officielle à Mayotte.

    Sur place depuis plusieurs "pour soutenir les mahorais et constater directement la situation et les défis auxquels est confrontée l’île, il a pu s’entretenir avec les autorités locales, les acteurs sociaux et les différents acteurs du terrain afin d’évaluer les besoins urgents", indique le ministère dans un communiqué.

    Le ministre accompagnera Emmanuel Macron tout au long de la journée pour faire un point sur les mesures concrètes de soutien et sur les projets de reconstruction à court, moyen et long terme.

  • Emmanuel Macron est arrivé à Mayotte

    L'Airbus présidentiel a atterri à 11h10 (heure de La Réunion) avec à bord une vingtaine de médecins, infirmiers et personnels de la sécurité civile ainsi que quatre tonnes de fret alimentaire et sanitaire

  • "Mayotte à l’agonie, il est urgent de réparer en profondeur"

    Dans une lettre ouverte, un entrepreneur de Mayotte, président de la commission développement économique de la CCI de Mayotte, alerte les élus depuis quatre ans sur la situation vulnérable de Mayotte.

    Voici sa lettre :

    "Voilà. Le chaos a investi le 101ème département français. Terre délaissée, bien éloignée des yeux des gouvernants nationaux, le territoire le plus pauvre de France vient de subir le pire. Déjà asphyxiée par des crises successives depuis 5 ans, Mayotte ne se relèvera pas sans une aide profonde, bâtie sur des bases saines et sérieuses. Et qui mieux que les mahorais, saura comment sauver Mayotte ?

    Il aura fallu un drame de cette envergure pour que les pouvoirs publics se souviennent de l’existence de Mayotte. Il aura fallu un cyclone dévastateur pour arracher le
    couvercle de la cocotte-minute. Alors que nous pleurons un nombre encore indéterminé d’âmes décimées par cette catastrophe, les acteurs économiques dont je fais partie ont besoin de hurler une énième fois : « écoutez-nous ! ». Et l’urgence s’impose sur tous les plans. Bien sûr, nous ressentons une vive reconnaissance concernant les élans de solidarité qui se mettent en place. Si l’heure est logiquement à l’émotion et aux premiers secours qui s’organisent activement, il est urgent de relever Mayotte de ce chaos. En profondeur. Et vite.

    Aborder le sujet de l’immigration clandestine avec transparence et réalisme Comme je le signalais déjà cet été.

    Pénurie d'eau, insécurité, incivisme, choléra, défaillances en santé et en éducation rythment depuis trop longtemps le quotidien des 321 000 habitants du département. Nous atteignons avec ce cataclysme, le paroxysme de l’urgence. Et malheureusement, le comptage officiel des habitants ne comprend pas les 100 000 à 150 000 humains voire davantage encore, non recensés car sans titre de séjour.

    Etant donné les conditions de précarité de milliers d’humains, nous redoutons le pire quant au nombre réel de victimes. Avec un niveau de vie sept fois inférieur* à la moyenne nationale, Mayotte était déjà avant le passage de Chido, le département le plus démuni de France. Près de 77% de ses habitants vivant sous le seuil de pauvreté avec un taux de chômage de 34% de la population active. Nous devons immédiatement bâtir des solutions pour que la vie de nos enfants, collaborateurs, voisins, représentants, puissent reprendre dans des conditions décentes. Nous sommes obligés de regarder en face la question du flux migratoire incontrôlé. Que pouvons- nous faire pour ces familles qui survivent dans des bidonvilles où la précarité de leur condition clandestine entraîne les jeunes livrés à eux-mêmes à la délinquance ?

    La mobilisation de la société civile pour obtenir : sécurité, paix sociale et emploi Mayotte nécessite en urgence des mesures efficaces pour se redresser. La résilience bien éprouvée de la société civile et des acteurs économiques s’agrippe à l’espoir d’actions fortes et urgentes du gouvernement."

  • 150 secouristes et pompiers envoyés en renfort

    Tandis que des secouristes sont attendus ce jeudi en renfort sur l'archipel, voyageant dans l'avion qui achemine également Emmanuel Macron, la sécurité civile avait annoncé mercredi l'envoi de 150 sapeurs-sauveteurs, sapeurs-pompiers et marins-pompiers de Marseille pour "porter secours et assistance aux Mahorais sinistrés".

  • Les prix des produits de grande consommation bloqués

    Le gouvernement décrète le blocage des prix des produits de grande consommation, d'après un décret publié au Journal officiel.

    Ce texte "prévoit l'encadrement des prix de vente à la production, des marges à l'importation et à tous les stades de la distribution de certains produits à Mayotte, à la suite du passage du cyclone Chido", mais aussi "l'encadrement des prix à la consommation pour l'eau plate en bouteille".

    La liste inclut également les piles, les pansements, les produits d'hygiène de base et de nettoyage, ainsi que les produits et matériaux de construction, matériels électriques et outils.

    Les prix ne peuvent être "supérieurs, toutes taxes comprises, à ceux atteints le 13 décembre 2024 ou, à défaut, à la date antérieure la plus proche, pour chaque établissement à Mayotte".

    Le décret offre au préfet de Mayotte la possibilité de fixer par arrêté des prix maximums "applicables à l'ensemble des établissements d'une même catégorie de commerces", à partir de moyennes des prix constatés avant le cyclone dans un échantillon représentatif d'établissement.

    Ces dispositions doivent courir jusqu'au 18 juin 2025.

  • L'artiste Comoriano appelle aux dons

    Sur ses réseaux sociaux, l'artiste Comoriano a fait un son sur Mayotte afin de "sensibiliser les gens à faire des dons", confie-t-il à Imaz Press. Écoutez.

  • Macron attendu à Mayotte pour constater les dégâts et esquisser la reconstruction

    Le chef de l'Etat est attendu vers 10H30 locales (11h30 - heure Réunion), après une deuxième nuit sous couvre-feu pour assurer la sécurité et éviter les pillages. Il doit passer une partie de la journée dans l'archipel français de l'océan Indien.

    Alors qu'une visite présidentielle mobilise d'importants effectifs des forces de l'ordre et dans l'administration, au risque d'accaparer des moyens nécessaires ailleurs, l'Elysée a tenu à faire savoir qu'il se rend dans le département ultramarin "avec une délégation très restreinte".

    Après une "reconnaissance aérienne du territoire sinistré", Emmanuel Macron va se rendre au centre hospitalier de Mamoudzou (CHM), selon un programme diffusé mercredi. "Il s'entretiendra à l'issue avec le personnel soignant et les patients pris en charge."

    Enfin, le président de la République doit "échanger sur la situation de l'île avec les élus", avant de repartir pour Djibouti, où il doit partager vendredi, comme prévu initialement, le traditionnel repas de Noël avec les militaires français déployés à l'étranger.

    Emmanuel Macron devrait préciser le "deuil national" qu'il a l'intention de décréter, et commencer à esquisser le titanesque chantier de la reconstruction.

    Lire l'article ici.

  • De l'eau distribuée aux habitants

    Les services de l’État sont mobilisés pour rétablir complètement le réseau d’eau potable. Dans l’intervalle, des ravitaillements permettent la distribution de bouteilles d’eau à la population. Des distributions de nourriture ont également lieu. Enfin, l’électricité est en cours de rétablissement.

  • Des corps enterrés à la hâte dans les bidonvilles

    Dans les bidonvilles désormais nus, "ça enterre à tour de bras, donc on n'aura jamais de décompte", estime auprès de l'AFP un membre du personnel judiciaire du tribunal de Mamoudzou ayant requis l'anonymat.

    "Que ce soient des gens en situation régulière ou irrégulière, peu importe, on ne saura jamais".

  • "Plus de 700" militaires français déployés à Mayotte

    "Des renforts sont arrivés sur place, portant à plus de 700 le nombre de militaires déployés", annonce le ministre démissionnaire des Armées Sébastien Lecornu sur X.

    "Des évacuations sanitaires vers La Réunion ont démarré et les vols de reconnaissance en hélicoptère depuis la frégate Floréal continuent", précise-t-il.

  • Les établissements scolaires "tous impactés"

    Le système éducatif à Mayotte est aussi très touché : les 221 écoles, 22 collèges et 11 lycées de l’archipel "sont tous impactés. 40% du bâti scolaire est endommagé donc pas utilisable pour l’instant, d’après les remontées du rectorat", annonce-t-on au ministère de l’éducation nationale.

    Quelque 27 établissements accueillent par ailleurs 9 000 sinistrés. "Le ministère travaille activement à la préparation de la rentrée scolaire à partir du 13 janvier", ajoute le ministère, rappelant que 117.000 élèves sont normalement scolarisés à Mayotte.

  • L'"état de calamité naturelle exceptionnelle" est activé sur l'archipel

    Le ministre démissionnaire des Outre-mer François-Noël Buffet a annoncé que "l'état de calamité naturelle exceptionnelle" était décrété à Mayotte quatre jours après le passage du cyclone Chido qui a fait au moins 31 morts.

    "Conçu pour répondre aux besoins particuliers des territoires d'Outre-mer, ce dispositif encore jamais utilisé permet une plus grande réactivité aux autorités locales et nationales", explique notamment le ministre démissionnaire.

    François-Noël Buffet estime que "ce dispositif a des effets significatifs sur le cadre légal et administratif".

    Lire l'article ici.

  • Le bilan du cyclone Chido s’alourdit à 31 morts, selon des chiffres provisoires des autorités

    Le bilan du cyclone Chido à Mayotte s’élève désormais à 31 morts, selon un nouveau bilan provisoire dressé mercredi par le ministère de l’intérieur. Parmi ces 31 morts, 22 sont morts à l’hôpital et 9 ont été recensés par les communes, détaillent les autorités. Celles-ci ajoutent que 45 blessés ont été pris en charge en urgence absolue et 1 373 en urgence relative, après le passage du cyclone qui a dévasté samedi l’archipel de l’océan Indien.

    Le nombre de morts enregistrés à ce stade "n’est pas en adéquation avec la réalité des 100.000 personnes qui vivent dans un habitat précaire", relève le ministère dans un point de situation. Le préfet de Mayotte a donc demandé « la mise en place d’une mission de recherche des morts", selon cette source, soulignant que "70 % des habitants ont été gravement touchés".

  • L'avion présidentiel s'est envolé hier soir vers Mayotte

    Comme prévu, Emmanuel Macron s’est envolé vers Mayotte à bord d’un avion qui contient "quatre tonnes de fret alimentaire et sanitaire ainsi que des forces qui viennent prêter main-forte à leurs camarades déjà engagés auprès des Mahorais", annonce le président sur son compte X.

  • Bonjour à toutes et à tous

    Nous ouvrons ce nouveau direct  pour suivre la situation à Mayotte meurtrie par le cyclone Chido.

    La situation reste très difficile dans l'archipel, où selon un bilan toujours très provisoire le passage du cyclone Chido a fait 31 morts et 1.373 blessés, selon des chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur.

    Retrouvez notre précédent live ici.

À propos

La situation reste très difficile dans l'archipel, où selon un bilan toujours très provisoire le passage du cyclone Chido a fait 31 morts et 1.373 blessés, selon des chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur.

Un couvre-feu est en place depuis deux nuits pour éviter les pillages.

C'est pour permettre "une gestion plus rapide et efficace de la crise et faciliter la mise en place de mesures d'urgence" que "l’état de calamité naturelle exceptionnelle à Mayotte" indique le ministère des Outre-mer dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi.

Face à cette situation exceptionnelle, des moyens exceptionnels doivent être déployés pour rétablir rapidement les services vitaux et mettre en place un plan de reconstruction durable pour Mayotte" souoigne le ministre dans le même communiqué

- L'état de calamité naturelle exceptionnelle n'avait jamais été activé -

Conçu pour répondre aux besoins particuliers des territoires d'Outre-mer, ce dispositif encore jamais utilisé "permet une plus grande réactivité aux autorités locales et nationales, tout en allégeant certaines procédures administratives pour permettre une action plus rapide et efficace pour les Mahoraises et les Mahorais" détaille le ministère.

Activé pour une durée initiale d’un mois, le dispositif peut être renouvelé par périodes de deux mois, selon l’évolution de la situation.

"Une fois activé, ce dispositif a des effets significatifs sur le cadre légal et administratif : présomption de force majeure pour faciliter la gestion de crise en allégeant les délais et les contraintes légales et uspension des délais administratifs pour permettre d’agir plus rapidement pour la gestion de la crise et la reconstruction" précise le communiqué.

- Le président de la République en visite éclair dans un territoire dévasté -

Emmanuel Macron qui arrive donc sur place ce jeudi matin "effectuera à son arrivée une reconnaissance aérienne du territoire sinistré, avant de se rendre dans un hôpital où il fera un point de situation avec l'ensemble des acteurs engagés" indique l'entourage du Président de la République.

"Il s'entretiendra à l'issue avec le personnel soignant et les patients pris en charge. Enfin, il se rendra dans un quartier détruit, au contact des services de secours, avant d'échanger sur la situation de l'île avec les élus", a ensuite détaillé la même source

- "Totalement dévastée" -

Pour rappel, à son retour de Mayotte le lundi 16 décembre, le ministre de l'Intérieur démissionaire Bruno Retailleau avait été interrogé par la presse dans les salons de la préfecture de La Réunion. Il avait alors souligné "Mayotte est totalement dévastée".

"L'habitat précaire, il n'y a plus rien. L'habitat moins précaire a beaucoup souffert", a-t-il déclaré.

"Il va falloir des jours et des jours pour avoir un bilan des victimes". Il le sait, s'il n'y a pas de bilan à ce stade, "le bilan se lourd, trop lourd" avait-il insisté.

Un décompte qui s'avère d'ores et déjà complexe alors qu'à Mayotte, selon les rites de l'islam, les défunts sont enterrés dans les 24 heures suivant leur décès.

Les secouristes eux, s'attendent à trouver de nombreuses victimes dans les décombres des bidonvilles très peuplés, notamment dans les hauteurs de Mamoudzou.

Un délégué interministériel va être nommé spécifiquement pour "anticiper la phase de reconstruction", a assuré Bruno Retailleau.

- À la désolation s'ajoute l'urgence humanitaire -

Face à cette situation chaotique, les appels à la solidarité se sont multipliés en France et à l'étranger.

Lire aussi - Mayotte dévastée par Chido : à La Réunion et dans l'Hexagone la solidarité s'organise pour aider les sinistrés

Pour éviter ces pillages et assurer la sécurité des habitants, un couvre-feu a été instauré pour l'ensemble de l'archipel à partir de mardi soir, de 22 heures (23 heures - heure Réunion) à 4 heures (5 heures - heure Réunion) du matin.

La priorité est d'assurer les "besoins vitaux" des habitants en eau et en nourriture, insistait dès lundi Bruno Retailleau.

- Des renforts supplémentaires -

Depuis ce mardi 17 décembre, sept rotations puis huit avec un Dash supplémentaire sont effectuées. Un deuxième A400 M arrivera la semaine prochaine pour permettre entre 8 et 10 vols par jour.

Lire aussi - Cyclone Chido : près de 200 personnes envoyées en renfort à Mayotte

Viendront en renfort, "des techniciens, gendarmes, médecins et pompiers", indique Patrice Latron, préfet de zone et préfet de La Réunion.

"Chaque jour 20 tonnes d’eau et de nourriture partiront pour Mayotte", ajoute-t-il. Entre "100 et 150 conteneurs dont 30 d’eau vont partir par navire".

Le ministre de l'Intérieur affirme que la priorité de l'État est de remettre en état les infrastructures et les hébergements sur l'île, fortement touchés par le passage du cyclone. "On est encore dans l'urgence, mais il faut très vite se projeter dans la reconstruction", lance Bruno Retailleau.

Lire aussi - La préfecture et l'ARS envisagent des évacuations sanitaires de Mayotte vers La Réunion

- Le pont maritime est actif -

Un navire de la compagnie CMA-CGM, réquisitionné par l’État, va réaliser un premier transit de grande ampleur à destination de Mayotte. Il quittera le grand port maritime au Port ce mercredi 18 décembre 2024, avec à son bord 158 conteneurs.

88 conteneurs d’eau, 20 de petits équipements de maison, 15 de matériel de construction, 13 de denrées alimentaires, 7 de véhicules de militaire, 6 de groupage divers, 5 de groupes électrogènes, 2 de bâches, 1 de produits d’hygiène et d’entretien, et 1 de matériel EDF : c'est le matériel que contient le porte-conteneurs quittera La Réunion en direction de Mayotte ce mercredi, pour une arrivée prévue ce dimanche.

"On va déployer un service hebdomadaire jusqu'au mois de février, pour pouvoir assurer la desserte de Mayotte, pour acheminer le plus rapidement possible tout ce qui est matériel de première nécessité", a expliqué la directrice générale de CMA CGM Réunion, Emmanuelle Hoareau. "C'est un bateau adapté pour ce type d'opération : il peut contenir des conteneurs, des engins lourds, du vrac, des palettes..."

"Trois rotations sont prévues en décembre" avec la société, "en janver il y en aura quatre, et sur février il y en aura cinq", a détaillé Patrice Latron, préfet de La Réunion. "On entrain de monter en puissance au profit des Mahorais", a-t-il souligné.

Le ministre délégué aux Outre-mer, François-Noël, a assuré que "tout le monde est mobilisé". "Je travaille sur l'outil qui permettre de porter la reconstruction de Mayotte, des propositions ont déjà été faites au Premier ministre", explique-t-il, souhaitant soumettre le texte à l'Assemblée "le plus rapidement possible".

- Un cyclone dévastateur comme Mayotte n'en avait pas connu depuis 90 ans -

Le cyclone Chido, le plus intense qu'ait connu Mayotte depuis 90 ans, a ravagé samedi le territoire de l'océan Indien, où environ un tiers de la population vit dans de l'habitat précaire, totalement détruit.

Avec des rafales de vent à plus de 220 km/h, le cyclone Chido - le plus intense qu'ait connu Mayotte depuis 90 ans - a ravagé samedi cet archipel où environ un tiers de la population vit dans de l'habitat précaire, totalement détruit.

Mayotte s'est retrouvé avec un cyclone qui lui fonçait "droit dessus", explique Sébastien Langlade, météorologues à Météo France Réunion.

"On s'est retrouvé dans ce cas de figure très rare, mais pas complètement inédit non plus, d'avoir un cyclone qui se déplaçait d'Est en Ouest et qui a eu une petite inflexion de trajectoire vers le nord en milieu de semaine dernière, qui lui a permis de contourner Madagascar par le Nord. Et donc Mayotte s'est retrouvé dans une configuration extrêmement défavorable avec ce cyclone mature qui lui fonçait droit dessus", a-t-il ajouté.

www.imazpress.com avec AFP/redac@ipreunion.com

 

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17 Commentaires
taz
taz
1 jour

Vrai. Triste devenir pour ce petit pays alors presque paradisiaque - jusqu'au visa Balladur, les chasses à l'homme orchestrées par Sarko, puis la départementalisation. Quelles conneries successives ! Quel gâchis !

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Taz
Taz
1 jour

Le mec se fout des protocoles qu'il impose ... Les militaires de Djibouti ont déjà décalé le dîner de Noël pour lui ... Alors, les 2 ou 3 gendarmes déployés pour sa royale personne à Gilot ... secondaire de chez secondaire.

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taz
taz
1 jour

Oui, sur un lit de camp à la belle étoile comme le Macron est un vrai guerrier de la de la finance ... mais avec Champagne bien glacé et 3 soussous fournies par la Légion ... Probablement.

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didier
didier
2 jours

Le président Emmanuel Macron restera à Mayotte jusqu’à vendredi ...

Il dort sous tente ? sac de couchage ? dans la boue ?
comme un vrai soldat ?

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Giscard et Sarkozy
Giscard et Sarkozy
2 jours

Giscard et Sarkozy ont tout fait pour que Mayotte devienne français, pour un but électoraliste sans doute.

Mais les moyens n'ont pas suivi.

A ne pas oublier

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Réunionnais
Réunionnais
2 jours

Pour information, convoi présidentiel a coté de Gillot à 16H cet après midi... donc il ne sera pas là bas jusqu'à vendredi...

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Eve
Eve
2 jours

Et dés ce soir Le Méprisant s'envole pour Djibouti pour fêter Noël avec l'armée ! A vous de juger

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doms
doms
2 jours

"60 000 morts, estimation des secouristes déployés à Mayotte. Précisions de Raphaël Kahn, journaliste à Mayotte la 1ère"

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HULK
HULK
2 jours

Quand on sait que MAYOTTE était un véritable paradis il y a quarante ans... Quelle honte d'avoir laissé une telle situation s'installer.

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Missouk
Missouk
2 jours

A Marseille il avait fait une montagne de promesses financières, aujourd'hui, moins de 10% des sommes annoncées ont réellement été investies! Alors que les mahorais lui mettent une vraie pression ! Aucun cadeau à faire à ce président menteur!

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Arsi
Arsi
2 jours

Suis-je la seule à trouver hallucinant que les secours n'arrivent que mercredi alors que le cyclone est passé samedi ?

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Eve
Eve
2 jours

"Le kwassa kwassa pêche peu , il amène du comorien " Macron le méprisant en 2017

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Eve
Eve
2 jours

Un voyage éclair ! Pourquoi faire ? L' Opération Wuambushu a été une catastrophe ! Macron a la poisse et nous la refile à tous ! Qu'il s'en aille !

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Ded
Ded
2 jours

pourvu qu'il ne dise pas de conneries ! Il n'est pas là bas pour se faire mousser ( enfin, c'est vite dit) mais pour prendre la vraie mesure de la catastrophe ...ça va être difficile pour le préfet de se balader avec ce zozo!

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Missouk
Missouk
3 jours

Une calamité de plus à Mayotte. Il aurait mieux fait de rester à la maison et avec ses gouvernements successifs de permettre à Mayotte de se développer correctement. Ce département lointain (pas sûr que certains ministres savaient où il se trouve) a toujours été oublié par l'état franaçais ... sauf pour envoyer gendarmes et militaires

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Ti caf bord mer
Ti caf bord mer
3 jours

Si l’´etat français s’était donné les moyens matériel et financier dans le passé pour développer Mayotte on ne serait pas arrivé à cette tragédie humainement c’est horrible de voir tant de souffrance aider les

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Aurélie
Aurélie
3 jours

Il manque d'eau à mayotte ?
On donne 200 millions pour le réseau d'eau à gaza !

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