L'ancien prĂ©sident Nicolas Sarkozy, interrogĂ© sur le fait de savoir si sa candidature en 2017 pourrait ĂȘtre celle "de trop", a rĂ©pondu dimanche qu'il se "pos(ait) cette question" et qu'il ne se prĂ©senterait que "si c'est utile, bien sĂ»r". "Je me pose cette question", a confiĂ© le prĂ©sident des RĂ©publicains, interrogĂ© dans l'Ă©mission "Sept Ă huit" sur TF1 sur la possibilitĂ© de livrer "le match de trop".
"La question de ma candidature ou pas ma candidature n'est pas une question automatique, les semaines et les mois qui viennent vous donneront la réponse", a-t-il précisé, alors qu'on lui demandait quelle serait sa décision s'il ne remontait pas dans les sondages.
Quant Ă la possibilitĂ© de renoncer ? "Ce n'est pas comme ça que ça se prĂ©sente, je n'irai que si c'est utile, bien sĂ»r, bien sĂ»r", a-t-il concĂ©dĂ©. Sur la question de savoir si les Français souhaitent changer de tĂȘtes, de gĂ©nĂ©ration: "c'est une question lĂ©gitime", qu'il dit se poser "tous les jours".
"C'est trĂšs sensible cette question: est-ce qu'on a fait son temps, est-ce qu'on a encore quelque chose Ă dire, est-ce qu'on peut encore ĂȘtre utile Ă son pays? C'est pas simple", a-t-il poursuivi.
L'ancien chef de l'Etat publie lundi un livre, "La France pour la vie", dans lequel il tire le bilan de son quinquennat et fait son mea culpa.
Selon un sondage Elabe pour BFMTV diffusĂ© mercredi, les sympathisants de la droite et du centre s'avĂšrent trĂšs critiques Ă l'encontre de Nicolas Sarkozy, mĂȘme si une courte majoritĂ© (52%, contre 47%) le regrette comme chef de l'Etat. Pour 60% d'entre eux, il "a fait son temps" et pour 63% il "divise les Français".
AFP
