Ce mardi matin 21 octobre 2014, une vingtaine de jeunes ayant réussi le concours de sapeur-pompier se sont rassemblés devant le conseil général, à Saint-Denis, afin de réclamer un emploi. Accompagnés de Michel Mani, premier vice-président du SAFPTR (Syndicat autonome de la fonction publique territoriale), ils ont été reçus, entre autres, par le directeur de cabinet de Nassimah Dindar et le colonel Loubry, directeur du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours). Un entretien duquel ils sont ressortis avec quelques engagements, dont celui qu'ils seraient incorporés au fur et à mesure des départs en retraite.
"On était partis pour camper, on avait même prévu des tentes !" Finalement, Michel Mani et la vingtaine de jeunes lauréats du concours national de sapeur-pompier qui l’accompagnait n’auront pas eu besoin d’en arriver là. Alors qu’ils avaient commencé à manifester, munis de pancartes, devant le palais de la Source, ils ont été rapidement reçus par le directeur de cabinet de la présidente du conseil général et des représentants de la direction du SDIS.
"Il y a eu une réaction rapide et on est satisfaits des avancées", note le représentant du SAFPTR. "Le 28 octobre, lors de l’assemblée plénière, une motion doit être déposée pour demander une dérogation au gouvernement afin de prolonger la validité du concours", détaille-t-il. Celui-ci n’est en effet valable que trois ans et certains jeunes attendent déjà depuis plus d’an.
Autre engagement, celui de demander le maintien des effectifs de La Réunion en l’état pour incorporer ces jeunes suite aux prochains départs en retraite dans les deux ans, voire trois ans, à venir.
Au total, ce sont près d’une cinquantaine de jeunes Réunionnais qui ont passé avec succès le concours national de sapeurs-pompiers et qui se retrouvent aujourd’hui sans emploi. Le 19 septembre dernier, le syndicat autonome du personnel du SDIS (SAPSDIS) avait déjà tenu une réunion pour interpeller la présidente du conseil général sur ce sujet. "Ce sont des jeunes qui ont été reçus à un concours, dans divers départements de métropole et une grande majorité à Mayotte, mais toutes les demandes d’emploi qu’ils ont faites ont reçu des réponses négatives", explique Michel Mani.
"Maintenant nous espérons que les promesses seront tenues, on sera vigilants sur le calendrier", prévient-il.
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