Vers 15 heures 15 ce mercredi 20 mars 2013, Raymond Maillot, l'employé communal qui menaçait de sauter du toit de la mairie de Saint-Denis, a été reçu par le maire de la ville Gilbert Annette. "Monsieur Maillot est dans un état de grande souffrance personnelle et professionnelle", a indiqué ce dernier à l'issue d'un entretien d'une trentaine de minutes. Gilbert Annette a aussi affirmé que la "situation de l'employé communal a été prise en compte". "Nous poursuivons le dialogue pour l'apaisement", a-t-il poursuivi. Rappelons que l'homme réclamait sa titularisation.
"Comme je m’y étais engagé, j’ai reçu Raymond Maillot", a expliqué Gilbert Annette, lors de ce point presse. Selon lui, cette rencontre a été l’occasion de lui rappeler la démarche de titularisation de la ville et l’ouvrier de maintenance a été réceptif. Une démarche, a-t-il rappelé, qui se fait sur plusieurs critères : l’ancienneté, la valeur professionnelle et la qualité du service. "Une sélection des agents à titulariser est opérée par les directeurs de service pour établir une liste de 100 candidats. Une commission que préside procède ensuite à la sélection de 30 agents", a-t-il expliqué. Une liste sur laquelle ne figurait pas le nom de Raymond Maillot. À noter qu’en avril, ce sont ainsi 32 agents qui seront titularisés et 24 autres, début 2014, après qu’ils aient réussi leur concours de catégorie C.
Par ailleurs, Gilbert Annette a dit comprendre la détresse et la souffrance de Raymond Maillot, soulignant que "l’événement d’aujourd’hui était grave car il y a eu mise en danger d’une vie". Selon lui, l’ouvrier de maintenance s’est déjà manifesté, parfois d’une manière un peu excessive. "Mais personne ne reproche la qualité de son travail", a-t-il poursuivi. Il a ensuite noté que ce dernier serait suivi.
Pour rappel, vers 13h30, Raymond Maillot, un employé communal, qui travaille au sein de l'atelier technique de la mairie centrale de Saint-Denis, est monté sur le toit de l'hôtel de ville et menaçait de sauter. L'homme réclamait sa titularisation, expliquant qu’il travaille depuis 38 ans à la mairie et que d’autres personnes qui y sont employées depuis moins longtemps ont été titularisées avant lui.
La mairie lui avait proposé de rencontrer Gilbert Annette tout de suite, mais l’homme avait refusé, dans un premier temps. Il exigeait la venue du maire sur le toit et la signature de son papier de titularisation immédiatement. "Si je saute, ce sera de la responsabilité de Gilbert Annette", avait-il indiqué. L'homme était finalement descendu du toit vers 15 heures. Il a ensuite été reçu par Gilbert Annette. Du côté de la mairie, certains avancent que l’homme n’en serait pas à sa première tentative de suicide. Il y aurait eu un précédent avant 2008.
www.ipreunion.com









