Les médicaments à base de dompéridone, à l'instar du Motilium, dans le collimateur de l'agence européenne du médicament (EMA). L'agence a, en effet, décidé de réévaluer les médicaments à base de cette molécule. Prescrits pour soulager les nausées et vomissements, ils sont soupçonnés de provoquer des effets cardiaques indésirables. (photo www.newpharma.be)
C’est à la demande des autorités sanitaires belges que l’Agence européenne du médicament a décidé d’"analyser toutes les données disponibles relatives aux effets indésirables cardiaques de la dompéridone", rapporte le site TopSanté. L’objectif : "formuler un avis sur les mesures éventuelles à prendre".
La molécule est commercialisée en France sous le nom de Motilium ou encore Peridys depuis 1980. Elle est prescrite pour soulager les symptômes de type nausées et vomissements chez l’adulte comme chez l’enfant.
Mais selon les autorités sanitaires, la dompéridone causerait des cas d'altération de l'activité électrique du cœur ainsi que des arythmies, à savoir, des battements du cœur irréguliers, poursuit TopSanté.
À noter que le Motilium avait été pointé du doigt, il y a quelques mois, par l’ex-AFSAPPS (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). L’agence avait, en effet, constaté que le médicament était détourné de son usage par les jeunes mères qui allaitent. La dompéridone a pour effet de booster la sécrétion de prolactine, l'hormone qui provoque la montée de lait après l'accouchement, précise TopSanté. L'usage est jugé dangereux car le Motilium peut passer de la maman au bébé à travers le lait.

Continuons ! Continuons ! Un médicament est par définition un produit actif. Comment peut-on imaginer que des molécules n'ont d'effet que sur la seule chose que l'on cherche à neutraliser ? Il y a forcément des effets secondaires, sinon on appelle ça un placébo. Si on suit la logique de cette mode du principe de précaution (on a l'impression de vivre en Principauté de Précaution), il faut supprimer tous les médicaments. Je pense qu'il faut rendre aux médecins leur responsabilité. C'est à eux de contrôler la tolérance de leurs patients aux substances qu'il leur prescrit. De plus, pour prendre l'exemple du Motilium, c'est un traitement très limité dans le temps. La molécule à peut-être cet effet secondaire, mais au bout de combien de temps et à quelle dose ? Si on avait pratiqué ce fameux principe de précaution tout au long de l'histoire comme on le fait actuellement, on n'aurait pas l'électricité, pas le moteur à explosion, pas le train car les scientifiques de l'époque affirmaient que le corps humain ne pouvait supporter une vitesse supérieure à 40 km/h (la chute libre de Baumgartner lui a fait passer le mur du son). Aurait-on seulement la roue ? C'est vrai, ça peut rouler sur les pieds et ça fait mal. Contrôler le progrès oui, l'entraver non.