Dans un avis rendu public ce vendredi 5 juillet 2013, l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) recommande de consommer au maximum deux portions de poisson par semaine. Il s'agit, selon l'Agence, d'établir un équilibre entre les besoins nutritifs et les risques de contamination au mercure ou aux PCB (Polychlorobiphényle, des polluants organiques persistants, classés "cancérogÚnes probables"). L'Agence émet également des mises en garde sur la consommation de plusieurs espÚces de poissons d'eau douce et de certaines autres espÚces, en particulier chez les femmes enceintes ou les jeunes enfants.
"Le poisson et les produits de la pĂȘche possĂšdent des qualitĂ©s nutritionnelles prĂ©cieuses qui en font des aliments particuliĂšrement intĂ©ressants au plan nutritionnel", indique l'Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l'Alimentation, citĂ©e par destinationsante.com. "Cependant, du fait qu'ils vivent en contact permanent avec l'environnement, les aliments qui en sont issus sont susceptibles d'ĂȘtre contaminĂ©s par des substances chimiques (mĂ©thylmercure) mais Ă©galement par des micro-organismes (bactĂ©ries, parasites)" remarque l'ANSES.
LâANSES recommande donc de consommer du poisson au maximum deux fois par semaine dont un poisson gras, Ă forte teneur en omĂ©ga 3. Par exemple du saumon, de la sardine, du maquereau, du hareng. LâAgence souligne par ailleurs quâil est important "de limiter Ă 2 fois par mois la consommation de poissons dâeau douce, fortement bio-accumulateurs" note destinationsante.com. Cette recommandation et valable pour la population gĂ©nĂ©rale, mais Ă une fois tous les deux mois pour les femmes en Ăąge de procrĂ©er, enceintes ou allaitantes ainsi que les enfants de moins de trois ans, les fillettes et les adolescentes.
Les femmes enceintes ou allaitantes ainsi que les jeunes enfants sont Ă©galement invitĂ©s Ă limiter leur consommation de poissons prĂ©dateurs sauvages (lotte, loup ou bar, bonite, anguille, grenadier, flĂ©tan, brochet, dorade, raie, sabre, thon) et mĂȘme Ă Ă©viter celle d'espadon, marlin, siki, "en raison du risque liĂ© au mercure", indique 20minutes.fr.
Cet avis de lâANSES, Ă©crit destinationsante.com, est Ă©galement lâoccasion de rappeler des conseils prĂ©cieux aux consommateurs. Les adeptes du poisson cru doivent par exemple vider rapidement le poisson aprĂšs lâachat ou demander au poissonnier de le faire. Avant de le consommer, il est impĂ©ratif de le congeler pendant au moins 7 jours. Concernant les coquillages, il faut toujours sâassurer quâils proviennent dâune zone dâĂ©levage autorisĂ©e et contrĂŽlĂ©e. L'Anses souligne que la consommation de ces produits est spĂ©cifiquement dĂ©conseillĂ©e aux populations "sensibles" (femmes enceintes, jeunes enfants, personnes ĂągĂ©es, ou immunodĂ©primĂ©es ou souffrant de pathologies comme le cancer ou le diabĂšte) tout comme celle de crustacĂ©s dĂ©cortiquĂ©s vendus cuits souligne 20minutes.fr.
Saisie il y a un an par les autorités pour faire le point, l'Anses indique avoir "étudié différents scénarios" en tenant compte à la fois des "effets bénéfiques sur la santé" de la consommation des acides gras oméga 3 qu'on trouve principalement dans les poissons gras et du niveau de contamination des poissons en dioxine, MeHg (mercure organique) et PCB (polychlorobiphényles, isolant utilisé dans l'industrie) "dont l'action toxique est particuliÚrement importante pendant la période périnatale" cite 20minutes.fr.
Les effets positifs des omĂ©ga 3 ont fait l'objet de nombreuses Ă©tudes scientifiques ces derniĂšres annĂ©es, qu'il s'agisse de leur effet protecteur face Ă certains cancers, comme celui du sein, ou de leur intĂ©rĂȘt pour le coeur. Ils pourraient Ă©galement jouer un rĂŽle dans le fonctionnement cĂ©rĂ©bral.
Mais un nombre croissant d'experts s'inquiÚtent de l'aggravation de la pollution des eaux de mer et de riviÚres par des produits toxiques allant des hydrocarbures aux métaux lourds: selon une étude publiée en janvier dernier juste avant l'adoption d'une Convention internationale sur le mercure, la déforestation dans le monde s'est traduite par un déversement dans les lacs et riviÚres de quelque 260 tonnes de mercure auparavant retenues dans les sols, tandis que les quantités de mercure présentes dans les 100 premiers mÚtres de profondeurs des océans ont doublé en 100 ans, indique l'Agence France Presse (AFP).

C'est la faute aux ministres écolo. c'est pour ça qu'on les vire.....Bande de (supprimé pour injure - webmaster ipreunion) !! une seule solution la REVOLUTION
Ont est vraiment baiser, tout est polluer, la fin est proche!
MĂȘme le poisson... Mais on va manger quoi ???