Le Port - Un jeune de 16 ans poignardé à mort près du lycée Jean Hinglo (actualisé à 9 heures 55)

Le principal suspect a été interpellé

  • Publié le 31 octobre 2012 à 08:00

Ce mardi 30 octobre 2012, un jeune homme de 16 ans a été poignardé à mort près du lycée Jean Hinglo au Port. Son agresseur présumé était activement recherché. Il a été arrêté ce mercredi 31 octobre vers 7 heures au Port. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'un règlement de compte. Par ailleurs, une cellule psychologique a été mise en place au lycée Jean Hinglo, où était scolarisé le jeune homme décédé.

Pour rappel, la victime était un jeune Portois de 16 ans originaire du quartier de l’Épuisement. Il regagnait son domicile lorsqu'il a été poignardé à neuf reprises sous les yeux de plusieurs témoins derrière la centrale EDF au Port. Malgré l'intervention rapide des secours, il n'a pas survécu à ses blessures. Choqués, les témoins n’ont pu rien faire. Ce drame a provoqué l’émoi dans le quartier, d'autant qu'il s'est déroulé non loin du lycée Jean Hinglo et du complexe sportif. Le maire du Port, Jean-Yves Langenier, accompagné d'adjoints municipaux, et le recteur de La Réunion Mostafa Fourar se sont immédiatement rendus sur place.

Par ailleurs, les réactions se multiplient dans la communauté éducative. Dans un communiqué, Vincent Peillon, ministre de l'Éducation naionale, "fait part de sa profonde tristesse et s’associe à la douleur de la famille" et "partage également l’émotion de toute la communauté éducative face à ce drame".  Il souligne qu'"à l'heure actuelle, les circonstances de cette violente agression ne sont pas encore connues".

Pour sa part, la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) déplore "cet acte de violence qui a été fatale pour ce lycéen du Port". "Notre fédération  tient à faire part de ces condoléances à la famille, à ces proches et à ces camarades du lycée", explique-t-elle. La fédération se dit aussi "attristée" et souhaite que "la violence ne soit pas banalisée et devienne la seule réponse à un déficit de communication ou à une mauvaise compréhension entre jeunes".

Enfin, le SNALC/FGAF exprime "ses condoléances à la famille du jeune et son soutien à la communauté scolaire" et "demande aux autorités de tout faire pour que la violence ne puisse s'imposer aux abords des établissements scolaires".

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