Le festival Sakifo, qui se tiendra les 3, 4 et 5 juin 2016 sera sous le signe de l'amour. Les 12 premiers noms de la programmation ont été révélés par l'organisation. La 13ème édition se voudra éclectique, toujours sur le site de Saint-Pierre. (Photo d'archive)
La programmation commence fort dès le vendredi soir avec Abd Al Malik aussi appelé le "Jacques Brel" du rap. Les quatre garçons du groupe Songhoy Boy seront là eux aussi, pour transmettre leur sens du blues aux teintes africaines. Les artistes viennent du Mali.
La rockeuse française Jeanne Added investira la scène le vendredi également, tout comme les rockeurs de Last Train, quatre jeunes français qui mélangent la pop et le blues avec des sons écorchés.
Le samedi 4 juin, place à l’électro, avec le duo d’Acid Arab, dont la réputation n’est plus à faire pour les initiés. Ils partageront la date avec les américains du groupe Too Many Zooz, dont les trois hommes vont initier le public réunionnais à la brasshouse. La pop girl Jane viendra détonner sur la scène saint-pierroise avec ses sons empreints d’electro, de reggae ou de hip-hop dont elle seule a le secret. Et puis, parce que la programmation se veut féminine, la canadienne Col Specks fera vibrer son soul le samedi soir.
Le dimanche se veut un peu plus roots et les premiers noms dévoilés vont faire des heureux. Faada Freddy sa voix exceptionnelle et ses rythmes gospel enchanteront les amateurs du genre. Bien qu’il soit français, l’artiste issus de Dakar fait partager ses émotions dans les plus grands festival du monde… Et au Sakifo. Emir Kusturica & the No Smoking Orchestra, c’est un mélange entre le classique du violon et le crissement des cordes de guitare électriques. L’opéra punk-rock s’invite au Sakifo en 2016.
Les fans de reggae ne seront pas déçu avec un maître en la matière le dimanche 5 juin : le Mauricien Ras Natty Baby. Fraîchement revenu dans ses studios, l’artiste, friand de scène, viendra partager son seggae avec un public qui répondra sans aucun doute présent. Enfin pour terminer le dévoilement de ces premiers noms, Christine Salem, artiste peï au maloya envoûtant, retrouvera son public à Saint-Pierre.
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