Santé

Les patchs et anneaux contraceptifs soupçonnés d'être dangereux

  • Publié le 19 janvier 2013 à 14:02
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Après la pilule de 3ème et 4ème génération, les patchs et anneaux contraceptifs sont à leur tour soupçonnés d'être dangereux. Le syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) tire la sonnette d'alarme. Il a interpellé les autorités sanitaires sur la question des contraceptifs.

Alors que la polémique enfle autour des pilules de dernières générations, c’est au tour des patchs et anneaux contraceptifs d’être pointés du doigt. Dans un communiqué, le syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) tire, en effet, la sonnette d’alarme. Le syndicat s’interroge, notamment, sur "l’absence de recommandations de la HAS concernant les patchs contraceptifs et les anneaux également très utilisés". "Pourquoi ne dit-on rien sur les patchs et les anneaux qui contiennent les mêmes produits", s’est demandée Elisabeth Paganelli, secrétaire générale du Syngof, citée par L’Express.

Toujours selon le journal, elle a déploré "l'absence de communication des autorités sanitaires sur les pilules de 3e génération ne contenant que des progestatifs et qui ne présenteraient pas de sur-risque cardio-vasculaire". "Nous souhaitons une mise à jour des recommandations faites en 2004 par la HAS qui prenne en compte l'ensemble des moyens contraceptifs afin de permettre aux gynécologues de privilégier ceux présentant le moins de risques", a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, dans son communiqué, le Syngof demandent aux mutuelles de "ne plus vanter les remboursements forfaitaires" pour les contraceptifs de 3ème et 4ème génération "sans référence médicale".

En France, les patchs contraceptifs et les anneaux vaginaux sont commercialisés depuis le milieu des années 2000.

Rappelons que les pilules de dernière génération sont soupçonnées d'être dangereuses. Le 14 décembre dernier, Marion Larat, avait déposé plainte contre Bayer pour "atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine. Une plainte qui constitue une première en France et qui vise également le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Marion Larat accuse, en effet, la pilule de troisième génération "Meliane", fabriquée par le géant pharmaceutique allemand Bayer, d'avoir provoqué son accident vasculaire cérébral" en juin 2006. D’autres plaintes contre les laboratoires fabricants sont en train d’être déposées.

À noter que la ministre de la santé Marisol Touraine a décidé de mettre fin au remboursement de ces contraceptifs dès le 31 mars 2013. Ce déremboursement était initialement prévu à partir du 30 septembre.

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