Ce jeudi 13 septembre 2012, l'usine de Bois Rouge à Saint-André est toujours paralysée. Les négociations qui ont eu lieu dans la matinée entre planteurs, représentants de la DAAF (direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt) et CTICS (centre technique interprofessionnel de la canne et du sucre) et industriels n'ont pas abouti. Ces derniers ont refusé de verser une aide financière pour les pertes occasionnées par la sonde depuis le début de la campagne sucrière. Une nouvelle réunion est prévue ce vendredi après-midi au CTICS. Les planteurs poursuivent eux leur mouvement de protestation
Rappelons que les planteurs protestent contre le protocole de prélèvement des cannes. Selon eux, la sonde employée par les agents du CTIS pour prélever les cannes pose problème. Ces derniers disent avoir constaté des irrégularités dans la qualité de l’échantillon, faisant ainsi perdre à la canne de sa richesse. Cette sonde a été "reconnue défectueuse" ce mercredi 12 septembre 2012 après la réalisation de tests par des experts de la DAAF et du CTICS suite à l'opération escargot des planteurs.
Les manifestants réclament une aide financière pour les pertes occasionnées depuis le début de la campagne sucrière. Depuis lundi, l’usine de Bois Rouge à Saint-André et les plateformes de réceptions du Nord-Est sont paralysées.
Par ailleurs, dans un communiqué, la CGPER demande aux responsables de Tereos que "toutes les plateformes du Nord et de l'Est soient ouvertes dès demain matin pour que les planteurs qui souhaitent travailler puissent livrer leur production car ils n'ont plus de trésorerie". Et ce, d'autant, souligne le syndicat agricole, "cet après-midi, plusieurs hectares de cannes ont été la proie des flammes dans la région Nord".
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Té planteurs arèt pléré, alé travay don
la canne parle donnez- nous des subventions ou alors on va se facher