à bord de leurs poids lourds, les transporteurs ont passé la nuit devant le conseil régional et ils y sont toujours ce jeudi matin 28 janvier 2016. "Nous ne bougerons pas d'ici tant que nous n'aurons pas été entendu" déclare Michel AllamÚle, dirigeant de l'un des syndicats de camionneurs. Les transporteurs réclament une meilleure répartition des contrats de transports de galets pour le chantier de la Nouvelle route du littoral. La Région a annoncé mercredi en début de soirée qu'elle porterait plainte contre "contre tout tiers qui bloquerait le site de la collectivité". Les transporteurs précisent que le mouvement n'aura aucune incidence sur la circulation
"C'est Dominique Fournel qui nous a demandé de venir à la Région, nous sommes venus et maintenant il veut porter plainte contre nous" s'étonne Michel AllamÚle. C'est en effet le conseiller régional chargé des grands chantiers qui a signé le communiqué menaçant d'engager des poursuites et prévenant que le conseil régional "n'engagera aucune nouvelle discussion sous quelque moyen de pression que ce soit".
"Les Ă©lections sont passĂ©es, ces gens ont Ă©tĂ© Ă©lus et maintenant ils montrent leur vari visage. Avant on discutait avec nous parce qu'on avait besoin de nous, lĂ on nous menace" s'agaçait un transporteur aprĂšs la publication du communiquĂ© signĂ© par le vice prĂ©sident de RĂ©gion â Didier Robert Ă©tait en dĂ©placement en MĂ©tropole jusqu'Ă ce mercredi.
SollicitĂ© par Imaz Press alors qu'il quittait la Pyramide inversĂ©e, siĂšge de la RĂ©gion, en fin d'aprĂšs-midi ce mercredi, Dominique Fournel a refusĂ© de s'exprimer. Selon les transporteurs, la rĂ©union qui a eu lieu avec Dominique Fournel â elle a durĂ© plus de trois heures -, a Ă©tĂ© relativement houleuse. "Nous n'avons pas l'impression d'avoir Ă©tĂ© entendus. C'est dommage, c'est pour ça que nous ne bougerons pas" disent-ils
Stéphane Fouassin, maire de Salazie et vice-président chargé du développement économique notait pour sa part qu'"aprÚs avoir reçu les transporteurs, M. Fournel est en train de consulter les services afin d'apporter une réponse à leurs interrogations".
La RĂ©gion dira ensuite dans son communiquĂ© que "les responsables des deux entreprises (qui manifestent leur mĂ©contentement, soutenus par les syndicats â ndlr) (âŠ) avaient Ă©tĂ© retenues en 2013 par la collectivitĂ© dans le cadre d'accords-cadres sur la fourniture de matĂ©riaux pour le chantier de la nouvelle route du littoral. EngagĂ©es par le conseil RĂ©gional, ces entreprises n'avaient pas Ă©tĂ© en mesure de respecter le dĂ©lai contractuel maximal de deux ans convenu pour la fourniture des matĂ©riaux, ce qui dĂšs 2014 avait rendu caduc l'accord-cadre passĂ© entre elles et la collectivitĂ©" .
Le conseil rĂ©gional ajoute que "ces mĂȘmes entreprises ont ensuite sollicitĂ© des commandes auprĂšs du groupement GTOI / SBTPC qui a signĂ© avec l'une d'elles un contrat, actuellement en cours d'exĂ©cution, pour la fourniture de 100 000 tonnes de matĂ©riaux. Un autre contrat du mĂȘme volume est en voie d'ĂȘtre signĂ© entre le groupement et la seconde sociĂ©tĂ©, sous rĂ©serve que celle-ci fournisse l'ensemble des piĂšces rĂšglementaires".
La collectivitĂ© rĂ©gional souligne ensuite "l'impossibilitĂ© pour la RĂ©gion d'intervenir dans le cadre de la relation entre ces mĂȘmes entreprises et le groupement GTOI / SBTPC (attributaire du marchĂ© de construction de la NRL â ndlr)".
Ce qui en termes moins choisis revient Ă dire aux transporteurs que le conseil rĂ©gional n'a aucunement l'intention de leur apporter son aide. La campagne Ă©lectorale est bel et bien terminĂ©eâŠ
Pour rappel, une quarantaine de camions reprĂ©sentant plusieurs groupements de transporteurs ont d'ad-ord manifestĂ© au Port devant le siĂšge d'Egis, le donneur d'ordre du chantier de la NRL. "Nous voulons pouvoir travailler normalement, que les contrats soient rĂ©partis Ă©quitablement entre tous les transporteurs et non pas uniquement au bĂ©nĂ©fice de quelques uns", expliquaient les professionnels de la route.Â
"Au moment oĂč je vous parle, il y a un groupe de transporteurs qui travaille", affirmait le vice-prĂ©sident du syndicat VTR. "Pour les autres on devait reprendre le travail le 18, puis on nous a renvoyĂ© au 25 et maintenant ça sera peut-ĂȘtre au mois de fĂ©vrier. Nous, on estime que s'il nây a pas de travail pour un, y en a pas pour les autres" ajoutait-il.
www.ipreunion.com

Votre phrase "Ce qui en termes moins choisis revient Ă dire aux transporteurs que le conseil rĂ©gional n'a aucunement l'intention de leur apporter son aide. La campagne Ă©lectorale est bel et bien terminĂ©eâŠ" est tout Ă fait hors de propos. Un organisme publique ne peut pas s'occuper d'un contrat passĂ© entre 2 sociĂ©tĂ©s privĂ©es (ou plus). Ca s'appelle de l'ingĂ©rence.
Ah ces transporteurs, ils ne respectent jamais leur contrat, ils font ensuite du chantage pour toucher encore plus, ils signent des contrats en douce, ils ne payent aucune charge, impÎt etc.. Pourquoi ils ne s'adressent pas à GTOI et autres avec qui ils ont signé des contrats, ils n'ont aucune parole.
Il faut que ces camionneurs apprennent à changer de métier, si il n'y a plus de travail ils devraient se mettre à faire autre chose, comme les autres dans le privé, aujourd'hui il ne faut plus faire qu'un seul métier dans sa vie, il faut donc se mettre à apprendre à faire d'autres métiers que camionneurs..
Tout ce qu'on peut retenir de cet article c est que Didier Robert est en "déplacement" en France...
ĂtĂ© et lĂ DIDIER ROBERT dit que la route des tamarins avait Ă©tĂ© mal gĂ©rĂ©e!!!!!!!
ĂtĂ©
ARRETE EK SA .
Out camarade la gagné, tant mieux. Ou l'arrrive aprés , demerde a ou . Veille la cok , aster.