Selon un rapport de l'Agence du médicament, les effets indésirables liés au baclofène ont connu une croissance exponentielle en 2012, avec 405 cas recensés, soit 163 de plus qu'en 2011. Et ce alors que ce médicament utilisé dans la lutte contre l'alcoolisme a vu ses ventes progresser de 52 % l'année dernière.
Initialement, le baclofène est un décontractant musculaire, prescrit à cet effet depuis 1974. Mais depuis quelques années, ce médicament a été détourné de son utilisation originelle pour traiter les malades alcoolo-dépendants, apparaissant même aux yeux de certains comme un remède miracle.
Mais sa cote pourrait rapidement baisser. D’après le rapport de l’Agence du médicament, "au cours de l’année 2012, 263 cas (dont 93 graves) correspondant à 405 effets indésirables ont été rapportés dans le traitement des addictions, soit 163 cas de plus que pour l’année 2011". Parmi ces effets secondaires, 33,6 % concernent des troubles neurologiques, 21 % des troubles psychiatriques et 10 % des troubles intestinaux. Le baclofène peut également entraîner des troubles sensitifs et sensoriels, des insomnies ou encore des décompensations maniaques.
Le rapport préconise en conséquence la poursuite du suivi national de pharmacovigilance, l’autorisation d’une prescription temporaire, mais aussi une mise à jour des caractéristiques du produit en indiquant notamment les risques de décompensation maniaque, de dépression et de passage à l’acte suicidaire. Les experts de l’Agence du médicament recommandent également de mettre en place une prescription centralisée, comme à Lille, qui a permis de diminuer la gravité des effets indésirables (25 % contre 57 % dans le reste de la France).
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la consommation d’alcool est responsable de 2,5 millions de décès chaque année sur la planète. En France, ce nombre est estimé à 49 000 morts par an, soit la deuxième cause évitable de mortalité après le tabac.
www.ipreunion.com

@ Albert : c'était vrai en 1935 et pendant les nombreuses décennies qui ont suivies... ce n'est plus vrai depuis 2005 et la découverte d'Olivier Ameisen. Le dogme de l'abstinence est révolu. Nous sommes déjà des dizaines de milliers de "guéris" à pouvoir en témoigner (même les 26% devenus naturellement non consommateurs d'alcool).
@ Roberto : "non", Olivier est décédé d'une crise cardiaque. Eh oui ! même les chirurgiens cardiologues n'en sont pas protégés...
Peut-être aussi que son combat permanent depuis 2005 l'a usé et y est-il pour quelque chose... Olivier est mort sans connaitre la gloire qu'il mérite via sa découverte, mais nous sommes déjà des dizaines de milliers à le remercier.
Dès la prochaine mise en œuvre de la RTU, ce seront des centaines de milliers qui lui devront la vie et qui pourront en faire autant.
Pour compléter l'article, si je peux me permettre, j'ajouterais :
- 1) les ES/EI peuvent PARFOIS être importants et avant tout répertoriés et gérés par les malades eux-mêmes : http://www.baclofene.com/index.php?p=topic&t_id=5660
- 2) ils sont tous réversibles et disparaissent une fois le traitement terminé et le malade redescendu à une dose d'entretien inférieure à celle utilisée par les malades de SEP depuis 40 années,
- 3) depuis 40 années aussi, le baclofène, par voie orale, même à hautes doses, n'a jamais causé le moindre décès parmi des millions d'utilisateurs sur la planète,
- 4) l'alcool cause, rien qu'en France, 120 décès prématurés chaque jour...
- 5) soyons sérieux, sur le rapport bénéfice/risque et que sont quelques EI importants mais jamais létaux pour guérir d'une maladie gravement mortelle et pratiquement incurable (2% de "guérison" dans les affres d'une l'abstinence à vie) ?
- 6) sur notre forum, celles/ceux qui ont vécu ces ES/EI importants en témoignent aussi... mais dans leurs témoignage de guérison ! http://www.baclofene.com/index.php?p=topic&t_id=601
-7) "NON" les EI ne sont pas en hausse, ils sont simplement mieux répertoriés et le nombre de malades sous traitement est de plus en plus important.
Yves BRASEY Vice-Président de l’Association Baclofène. http://www.baclofene.org et http://www.baclofene.com pour le forum d’entraide.
Cet article, aux données anciennes (avril 2013) est relayé par toute la presse, alors que la RTU promise en juin n'est toujours pas obtenue. Il est équivoque, voire pervers. 213 cas sur combien de malades maintenant guéris ? Il n'évoque jamais les ES de l'alcool tout aussi nombreux, tout aussi cardio-vasculaires, psychiatriques et gastro-intestinaux et qui conduisent vous savez très bien où : perte de la santé, de la vie familiale, sociale, professionnelle, débine morale et physique, mort avancée, alors que ceux du baclofène, s'il est intelligemment prescrit et réparti, augmenté avec précaution, accompagné d'un soutien psy s'il le faut, ramène à une vie familiale, professionnelle et sociale normale, voire plus heureuse, et aux analyses de sang satisfaisantes. Les ES du baclofène finissent tous par disparaître, soit par une répartition judicieuse, soit à l'arrivée de l'indifférence, soit à la redescente des doses, une fois la guérison acquise. Ceux de l'alcool ne disparaissent jamais, bien au contraire...
À croire que peu de journalistes connaissent l'abîme de souffrances où conduit l'alcool
hbb
Le décès du Docteur AMEISEN ne serait-il pas du au sur dosage du Bacloféne, personne ne s'est posé cette question.
la seule solution pour traiter les maladies alcoolo dépendants est l'abstinence complète avec l'aide
d'un alcoologue et éventuellement d'un psychologue .